Arcol (novembre 1796)
Le voilà, à Mantoue assiégée,
Autrichiens retranchés, sa bravoure érigée.
Sous le regard du ciel et des étoiles luisantes,
Il orchestre le siège, par visites brillantes.
Face aux échecs nombreux, Beaulieu est remplacé,
Par un Dagobert vaillant, le chemin tracé.
Pourtant, les forces autrichiennes, en deux divisées,
Sous Wurmser, sous Quasdanovitch, la défaite est scellée.
Roveredo, Bassano, victoires gravées,
Wurmser contraint à retraite, Mantoue clôturé.
Joseph Alvinzi, dans l'arène prend place,
Ses troupes nombreuses, l'espoir, l'audace.
À Arcole, les Français, vaillants, tentent la traversée,
Sous le feu ennemi, issue incertaine, imprégnée.
Augereau, Bonaparte, drapeau en main,
À la tête des troupes, bravent l'Adige serein.
L'empereur à venir, dans la fureur des combats,
Entre gloire et chute, son épopée prend le pas.
Napoléon, magistral, joue d'une ruse ultime,
Les Autrichiens en retraite, la victoire sublime.
Ainsi va la saga, au fil des jours sanglants,
Un héros éternel, dans l'Histoire se dressant.
À Arcole, son nom s'écrit en lettres d'or,
Et son épopée, perdura encore et encore.
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