XIII – Trophée
A noter que, même si la première partie de cette histoire se passe après le chapitre VII de l’œuvre originale, La Compagnie du Lys de Sang, la deuxième partie se passe après le chapitre XI. Comme les chapitres XII et XIII donnent aussi une idée de ce qui s’est passé, je suggère de lire jusqu’au chapitre XIII avant de lire cette fiction-ci.
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Quand il vit le roumi aux cheveux de soleil pour la première fois, il ne comprit pas vraiment pourquoi, d'un seul coup, il bandait sous son sarouel.
Il est vrai que ses hommes avaient découvert que le journaliste était une femme. Cela leur avait pris six jours, elle avait été assez douée pour cacher sa condition inférieure. Mais non, même l'idée de s'amuser avec elle n'avait pas suffi à l’exciter.
Il aimait utiliser les femmes, certes, elles étaient douces et tièdes et obéissantes, mais un homme... Ah, un homme, c'était tellement meilleur ! Il y avait toujours ce moment pour établir qui était le mâle alpha, qui serait pénétré, et la lutte, qu'elle soit physique ou non, l’excitait toujours, ajoutant du piquant à la rencontre.
Il choisissait toujours des hommes qui constitueraient un défi, mais n'était pas assez fou pour choisir ceux qui gagneraient. Et quand le combat était gagné et qu'il pouvait récolter sa juste récompense, leur cul si serré, la chaleur de celui-ci, leur lutte parce qu'ils n'étaient pas vraiment prêts à la pénétration, c'était tellement bon, tellement meilleur que les femmes. Les femmes étaient suffisantes pour se soulager, mais pour le vrai plaisir, les hommes étaient bien meilleurs.
Son premier amant, pur actif, lui avait dit que seuls les jeunes garçons et filles étaient meilleurs que les hommes, mais il n'était pas du tout intéressé. Il n'aimait pas la peur chez ses amants, juste la fougue, un certain esprit combatif. Il avait été jeune et impressionnable à cette époque, et cet homme avait été un véritable mentor pour lui, lui apprenant tout sur le plaisir d'être avec un homme et il avait adoré être le destinataire des connaissances et du sexe de cet homme.
Mais maintenant, à 35 ans, il était son propre maître et c'était lui le responsable. Il choisissait, il pénétrait, il décidait quand l'autre ressentirait du plaisir ou atteindrait son orgasme. Exceptionnellement, si son amant était bien monté, il le chevauchait, étant le maître, toujours.
Il avait tendance à choisir des hommes plus petits que lui et, même si sa vie en dépendait, il aurait été incapable d’expliquer pourquoi. Les hommes de grande taille ne l’attiraient pas. Du tout.
Aussi, lorsque le très grand roumi aux cheveux de soleil entra dans sa forteresse, brisant la nuque d'un de ses hommes, prenant son arme et tirant une fois, il ne put expliquer pourquoi il se mit soudain à bander à moitié, et fut reconnaissant que son sarouel soit un peu ample.
Et quand le roumi sourit, il n’eut plus qu'une seule envie. Il voulait cet homme dans son lit, il voulait cette belle bouche autour de son sexe, il voulait voir ce beau visage en proie au plaisir et, en même temps, il voulait cet homme à genoux, mendiant son orgasme, il voulait le voir ligoté et hurlant alors qu'il le prenait... Il était si beau, si parfait qu'il ne pouvait supporter de voir une telle beauté sans vouloir faire quelque chose. Quelque chose de mauvais, peut-être.
Le roumi se tenait les bras levés, ce qui tendait son tee-shirt dont les coutures semblaient prêtes à céder. Le tee-shirt était presque pornographique tellement il était serré mais laissait encore un peu de place à l'imagination. Qu'est-ce qu'il ne donnerait pas pour le voir... Oh, quelle bonne idée...
Ils commencèrent à discuter et l'homme fit preuve d'humour. Alors le chef proposa le combat, en échange de la liberté des prisonniers. Bien sûr, son champion, qui se trouvait être son amant actuel, n'était pas vraiment ravi de la proposition, puis fit une crise de jalousie en voyant le roumi blond. Le magnifique roumi blond. Il promit à son amant que s'il gagnait ce combat, il pourrait lui aussi baiser le géant. Ils pourraient s'amuser avec lui, tous les deux. Cela décida le champion et il enleva sa chemise, demandant de l'aide pour huiler sa peau, pour être plus difficile à attraper.
Lorsqu'ils retournèrent à l’extérieur, où ses hommes formaient une arène impromptue, le géant était déjà torse nu et les deux hommes s'arrêtèrent net. Ils le regardèrent faire jouer ses muscles, sourire et plaisanter avec les hommes. Il les punirait plus tard, ils étaient trop détendus, mais il était difficile de rester vigilant avec ce sourire éblouissant.
Il avait maintenant une belle érection, à la limite de la douleur, et il ajusta son pantalon pendant que son amant entrait dans l'arène. Il envoya un de ses hommes chercher le fouet à bœuf.
Le combat fut long, les deux combattants de force égale, semblait-t-il. Mais ce n'était pas grave, car cela lui donnait le temps de se régaler du physique magnifique du géant blond, d'admirer le jeu des muscles sous la peau pâle moirée de sueur, la grâce de ce grand homme, sa vitesse, sa puissance...
Il y avait là un défi : comment transformer ce magnifique mâle alpha en un passif soumis qui serait prêt à tout pour obtenir son attention. Cela demanderait une préparation minutieuse, du temps, mais la récompense serait exceptionnelle.
Quand le roumi tua son amant – par Allah, quel homme incroyable, si fort, si puissant –, il réalisa qu’il n’arrivait pas à ressentir de la peine, pas avec un prix comme celui-ci sous les yeux. Il avait tellement hâte de le voir ligoté qu'il le poussa au poteau avant même que les prisonniers aient quitté la forteresse et l'homme refusa de bouger. Il était comme un rocher, inamovible, il ne bougeait même pas quand on le poussait. Et quand le roumi demanda pourquoi on l'attachait, tournant la tête en arrière par-dessus son épaule, dans un geste qui aurait été séducteur en d'autres circonstances, son érection se durcit d'un cran, maintenant douloureuse à chacun de ses mouvements, son gland, au bout duquel tremblait une goutte de liquide séminal, effleurant le tissu de son sarouel.
Il déroula le long fouet, lui donnant un petit coup préparatoire et créant un petit nuage de poussière entre les pieds du géant. D'un mouvement de son poignet, il aurait pu faire monter le bout jusqu'à l'entrejambe de l'homme, frappant soit sa cuisse, ses testicules ou son sexe, et il lui en fit sentir la menace en faisant serpenter le fouet entre ses pieds dans la poussière.
Il ramena le fouet vers lui et donna le premier coup. L'homme ne broncha même pas, n’émit aucun bruit et pourtant la peau pâle était marquée d'une longue traînée rouge vif.
Tout en le fouettant, notant distraitement que certains des coups faisaient éclater la peau et couler le sang, il commença à parler à l'homme ligoté, en anglais pour que ses hommes ne comprennent pas, détaillant son programme pour le former à être le parfait soumis. Comment il commencerait par le priver de la vue et l'attacher, comment il l'affamerait et l'assoifferait, comment il l’agacerait jusqu'à ce qu'il soit prêt, l’amenant jusqu'à l'orgasme et le lui refusant pour qu’il mendie sa jouissance.
Il s'arrêta de parler pendant un instant, ayant entendu un son qu'il voulait entendre à nouveau, alors il donna un autre coup de fouet et fut récompensé par un grognement de douleur. Oh, quel son agréable... Pas le cri qu'il voulait et qui enverrait ses hommes à la poursuite des prisonniers, mais la voix profonde du géant était très sexy, et encore plus avec la douleur qu'elle contenait. Il avait hâte de l'entendre à nouveau quand il entrerait en lui. De son sexe engorgé, le liquide séminal coulait librement, maintenant.
Il expliqua à son prisonnier comment il allait le prendre mais n'arrivait pas à décider si ce serait lent et contrôlé, pour que les deux hommes y prennent un maximum de plaisir, ou si ce serait brutal, pénétrant de force, pour que lui seul puisse profiter de l'étroitesse d’un cul vierge.
L'esprit tout à son fantasme, il n'entendit pas tout de suite les pas ni les armes des soldats qui entrèrent dans sa forteresse en tirant sur ses hommes, en tuant certains.
Il plongea à couvert et vit l'un des attaquants trancher la corde qui tenait son trophée, puis ils le lui enlevèrent, à lui, son légitime propriétaire !
Malgré les coups de feu, les morts, son érection n'avait pas faibli et il bandait toujours autant. Il venait de découvrir que le danger l'excitait, et c'était plutôt agréable. Pourtant, son érection ne partirait pas toute seule et la bite qui tendait son sarouel commençait à le distraire de choses plus sérieuses.
Il attrapa un de ses hommes et les autres se retournèrent, trouvant quelque chose d'urgent à faire ailleurs. L'homme qu'il avait saisi tremblait de peur mais lui s'en fichait, il avait besoin de baiser quelqu'un et cet homme serait parfait pour ça.
Il le tourna face au mur, l'y poussa, l'y bloquant, glissa une main dans la ceinture de son pantalon qu'il baissa avec son sous-vêtement. L'homme gémit, ce qui ne fit que le rendre plus excité.
Il sortit son sexe, cracha dans sa paume pour lubrifier son membre et, écartant les globes du postérieur de l’homme, s’enfonça dans son cul chaud et serré. Il ne s’arrêta pas, continuant à pousser jusqu'à être complètement en lui. L'homme gémissait à nouveau, lui tapant sur les nerfs, et cela le rendit plus brutal qu'il ne l'aurait voulu.
Il attrapa les hanches de l'homme et partit à un rythme effréné, à grands coups de rein dans sa victime. Parce que l'homme gémissait et commençait à sangloter, il lui mit une main autour de la gorge, la serrant légèrement pour le faire taire, sans arrêter ses mouvements. Cherchant son plaisir, il accéléra le rythme, une main sur la gorge de l'homme, serrant plus fort, l'autre s'enfonçant dans la chair au niveau de la hanche, y laissant des bleus.
Il appuya son front entre les épaules de l'homme qu'il tringlait, en une parodie d'amour, utilisant ce troisième point d’appui pour augmenter à nouveau son rythme. Son liquide séminal avait lubrifié l'intérieur de sa victime et ses mouvements étaient plus faciles alors il passa à des poussées moins profondes et plus rapides, son orgasme juste à portée de main. L'homme devant lui était presque inerte et son corps bougeait maintenant à chaque mouvement de ses hanches à lui.
Il imagina le roumi blond là, gémissant de plaisir et de douleur au lieu de gémir de peur et il jouit subitement. Pris dans la tempête de son orgasme, il serra ses deux mains de plus en plus fort. L'homme devant lui s’agita, essayant de s'échapper, et il le plaqua au mur pour s'assurer qu'aucune goutte de sa précieuse semence ne s'échapperait du magnifique cul du géant blond.
Il redescendit enfin sur terre, lâchant l'homme qu'il avait confondu le roumi pendant qu’il cherchait son plaisir. Le corps s’effondra, l'air ridicule avec son cul en l'air et sa bite sortie, toujours raide, du sperme coulant de son orifice ravagé et très, très mort.
Il contempla le cadavre tout en se rhabillant. Bon, ce sont des choses qui arrivent.
Il poussa un sifflement strident, ses hommes se rassemblèrent autour de lui, hésitant à s'approcher du corps, ne voulant pas le regarder. Après leur avoir ordonné de s’occuper du cadavre, il se rendit dans ses appartements.
Ils étaient la partie la plus luxueuse de la forteresse. Il y avait une première pièce, aménagée en bureau, avec un meuble simple, sans fioritures, des chaises, une table et des cartes. Puis, derrière la porte close, une chambre qui détonnait dans cette vieille forteresse en ruine. Il avait trouvé un grand cadre de lit en fer forgé, ancien et lourd, parfait pour y attacher quelqu'un, le matelas avait juste la douceur appropriée et le lit était fait avec des draps en lin fin - plus faciles d’en retirer les tâches de sperme et de sang –, avec des oreillers et des couettes recouverts de soie, pour le plaisir sensuel de l'étoffe contre la peau.
Il regarda son lit, imaginant le géant attaché là, membres écartés, son sexe contre son ventre, le bout sur le tatouage lumineux, ses longs cheveux blonds en éventail autour de sa tête, son visage tordu d'extase. Oui, les soieries de son lit mettraient parfaitement en valeur la beauté du géant blond.
Avec un effort, il détourna son esprit de lui, retournant à ses affaires.
Il avait un enlèvement à organiser, une chambre à préparer pour le dressage de son nouveau jouet.
* *
Aujourd'hui. Ils l'amenaient aujourd'hui. Il ne pouvait pas contenir son excitation plus longtemps. C'était peut-être ce que les enfants roumis ressentaient le jour où ils célébraient la naissance de leur prophète, le 24 décembre.
Il ne pouvait pas aller sur le mur voir si ses hommes revenaient, pour la même raison qu'il n'avait pas pu aller le chercher. Il avait une réputation à entretenir, même si la mort de l'homme qu'il avait baisé l'avait quelque peu ternie.
La capture du roumi était prévue en représailles de la mort du champion et des hommes que les soldats avaient tués. La véritable raison du raid était un secret de Polichinelle : capturer l'homme qui avait attiré l'attention du chef.
Enfin il entendit un bruit de sabots derrière la porte et il prit son temps pour aller à leur rencontre.
La première chose qu'il vit fut la cascade dorée des longs cheveux de son trophée. Il passa sa main dans les mèches douces et soyeuses, se délectant de la luxuriance sous ses doigts.
Il fit le tour du cheval et vit ce qu'il convoitait depuis deux, presque trois jours : un cul parfait, rond, magnifique... et vierge. Il leva une main pour caresser avec révérence l'œuvre d'art devant lui, descendant sa main de la ceinture tout le long de la courbe, tapotant le beau derrière pour se faire une idée de la musculature.
Dire qu'il avait une érection était un euphémisme. Il avait une gaule d'enfer, sa bite pleurait, laissant une large tache sombre et humide sur son sarouel et il ne pouvait pas laisser le roumi la voir. Il avait senti que l'homme était vierge quant aux relations sexuelles avec des hommes mais pas avec des femmes, donc s'il ne savait pas pourquoi le sexe du chef pleurait, il saurait sans problème d'où venait la tache.
Il donna des instructions à ses hommes et alla se changer. Il prit son temps, il voulait que ses hommes se sentent vengés en punissant le géant, pour que lui se présente en tant que gentil, en prenant soin de lui, commençant son dressage en même temps.
Le ramdam qu'il entendit lui fit craindre que ses hommes ne soient allés trop loin, alors il se précipita vers la salle souterraine où son trophée était puni. Il s'arrêta un instant en haut des escaliers, regardant le roumi blond combattre ses hommes. Il était efficace dans ses mouvements et ne frappait les hommes qu'une seule fois, ne les tuant pas, les rendant temporairement inopérants. Du moins pour les premiers. Puis ses frappes furent beaucoup plus puissantes, lorsque les hommes s'avancèrent vers lui en plus grand nombre, essayant de l'empêcher d'atteindre l'escalier, son chemin vers la liberté.
Il tua deux autres hommes, rien qu'en les frappant une fois à la poitrine, les hommes semblèrent s'étouffer puis tombèrent comme des arbres abattus, les yeux et la bouche grands ouverts. Ça n'allait pas. Tuer son amant parce que ce connard avait triché avec un couteau était une chose, mais tuer ses hommes parce qu'ils étaient sur son chemin, ça n'était pas acceptable.
Il commença à se demander s'il n'avait pas eu les yeux plus gros que le ventre. L'homme était si fort... Il pouvait être dangereux pour lui, donc il fallait le rendre moins enclin à la violence. Il pourrait... le castrer, comme les chevaux ou les chats. Cela les rendait moins agressifs. Mais ce serait dommage de ne pas pouvoir jouer avec les belles couilles qu'il avait vu se dessiner sous le tissu tendu qui les couvrait, lorsqu'il était sur le cheval. Et un eunuque ne pourrait pas éjaculer même s'il ressentait du plaisir, donc il n'aurait pas grand-chose à faire pour lui refuser une jouissance, mais il serait également impossible de récompenser un bon comportement par un orgasme. Par Allah, quel choix difficile !
Ou... ou il pouvait faire semblant de le castrer, lui faire sentir la première piqûre de son couteau, lui montrer le sang sur la lame puis l'assommer et, quand il reviendrait à lui, lui faire croire qu'il était castré. Cela pourrait être amusant. Ça ne tiendrait pas trop longtemps, mais ce serait amusant.
Le magnifique spécimen de roumi se débarrassa du dernier des hommes assez fous pour tenter de s'interposer entre lui et la liberté. Il atteignit la première marche, ne voyant pas le chef dans l'escalier.
Celui-ci sortit son arme et lui tira dessus pour l'empêcher de s'échapper. Ses hommes sautèrent sur le géant à terre, le clouant au sol par leur nombre et leur poids combinés.
Il descendit l'escalier, s'agenouilla à côté de sa prise, prit son temps pour caresser son visage, déplorant les bleus sur sa joue, passant la main sur son dos large, couvert de muscles bien durs, ses belles fesses, qu'il tâta et serra un peu.
Puis il lui expliqua ce qu'il allait lui faire, juste après avoir dit à ses hommes de lui écarter les jambes. Le roumi se débattit, bien sûr, mais une piqûre de la pointe du couteau au-dessus du genou le fit céder.
Il se tenait entre les jambes écartées de son futur amant, sentant son sexe se gonfler et tendre le tissu de son pantalon. Oh par Allah, comme le tissu de son treillis, tendu par l'écartement de ses jambes, soulignait bien ses précieux testicules. Il s'agenouilla, les caressa et l'homme grogna de… dégoût ?
Vexé, il donna la première piqûre juste derrière le scrotum, savourant le petit bruit que fit son amant, voyant le sang monter quand il sortit le couteau, tâchant le tissu de pourpre. Eh bien, il ne garderait pas son pantalon trop longtemps et n'en aurait pas besoin par la suite.
Il se leva, s'approcha de la tête de l'homme et lui montra la pointe écarlate de son petit couteau.
Et l'enfer se déchaîna.
L'homme bondit, faisant tomber ses ravisseurs, se leva, malgré la blessure de son épaule qui saignait librement, et se tourna vers lui, frappant les hommes sur son chemin. Cette fois, chacun de ses coups de poing tua. Sa main gauche était recourbée comme une serre, ses yeux, ses beaux yeux bleus, étaient complètement fous, sa bouche s'ouvrait en une grimace de haine, les dents dénudées dans une expression sauvage. Il criait, il pleurait.
Le beau géant lui arracha son sabre et l'éventra. Son amour l'éventra. Il aurait nettement préféré sentir une autre sorte d'arme, une arme de chair, le transpercer. Oui, il aurait voulu chevaucher cet homme et sa magnifique queue. Mais la seule arme qui le transperça, qui le fendit, était une arme d'acier, sa propre lame.
Sa dernière pensée fut que ce n'était pas si mal, de mourir avec une érection.
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