V – Le Dieu parmi nous

14 minutes de lecture

Ce récit est la première fanfiction sur le Lys de Sang, écrite par mon amie @chikaras,que j'ai adapté de l'anglais.

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C'est moi... Tito. Je ne sais pas pourquoi j'ai écrit ça, parce que je ne sais pas à qui j'écris. Je sais juste que je dois écrire quelque chose.

J'ai peur et je suis heureux en même temps, mon cœur bat fort dans ma poitrine. Il s’est passé quelque chose plus tôt, quelque chose... d'étrange. C'est peut-être mon dernier jour sur cette Terre... C'est entre les mains d'Allah maintenant. Je n'arrive pas à croire que j'écris ça, moi, agnostique depuis tant d’années, mais après ces événements, même l'homme le plus convaincu a le droit d'avoir des doutes, n'est-ce pas ? Je divague, désolé, je vais vous raconter ce qui s'est passé.

Erk, le dieu qui marche parmi nous autres mortels, a été grièvement blessé. Ce n'est pourtant pas pour ça que je suis content. Au contraire, je suis fou d'inquiétude, tout comme le reste de la Compagnie, et notamment Kris et Lin. Ces derniers sont restés à ses côtés presque sans arrêt depuis qu'il a été ramené ici.

Cela les s'épuisait, cependant, il a donc été décidé que nous veillerions tour à tour le bel Islandais, si affaibli pour l'instant. L’Archer, mon plus cher ami, a réussi à convaincre Lin que c'était pour le mieux. L’Archer a une façon de se connecter aux gens que j'envie. Il semble se faire des amis à chaque fois, les gens se confient à lui et il est devenu plus proche d'Erk pendant le court laps de temps depuis leur arrivée que je ne pourrais jamais rêver de le devenir... peut-être un jour... ou peut-être que non, pas s'ils le découvrent... Il en a fallu, de la "persuasion", à Lin, pour que Kris quitte le chevet de son frère, je peux vous le dire.

Quoi qu'il en soit, je m'éloigne encore du sujet. C'est tellement difficile de rester concentré avec mon esprit qui s'emballe et mes mains qui tremblent, mais je ferai de mon mieux.

Un soir, ce fut mon tour de veiller l'homme dont je suis, hélas pour moi, tombé amoureux. Je ne sais pas combien de personnes le savent, j'espère qu’Erk l’ignore. L’Archer le sait, c'est certain. J'ai vu les regards qu'il me lance chaque fois que notre Viking est proche de moi. Ou peut-être que j'ai du mal à lui cacher mes propres regards. Comme je l'ai dit, l’Archer se connecte aux gens et il les lit très bien, capte des trucs... un peu trop bien parfois. Il n'a rien dit cependant, peut-être que je l'imagine juste.

Bon, retentons. Il était tard, peut-être 2 ou 3 heures du matin et tout le monde dormait. Erk était toujours inconscient, sous morphine à haute dose pour qu’il se repose, et il semblait profondément endormi quand j'ai pris la relève de l’Archer. L’Archer avait l'air contrarié... blessé. Il est probablement inquiet, comme nous tous. Ne pas savoir ce qui est arrivé à notre Viking est une torture, je vous le dis. J'espère qu'il nous dira ce qui s'est passé quand il ira mieux... parce qu'il ira mieux, je refuse de penser le contraire. Il va récupérer ! Il le doit.

L’Archer me donna une petite tape sur l'épaule puis quitta la pièce avec un sourire un peu fatigué sur le visage. Pour une raison quelconque, mon pouls s'est accéléré quand je me suis retrouvé seul avec le bel endormi.

Avec un soupir, je me suis assis et j’ai regardé le géant, maintenant si faible, allongé sur le lit devant moi. Ses longs cheveux blonds s’étalaient sur l'oreiller. D'habitude, ils encadrent parfaitement son visage, accentuant ses yeux bleu glacier. Ceux qui rendent vos genoux tous mous d'un simple coup d'œil.

Le haut de son corps était nu, le reste en grande partie caché par les couvertures. Sur ses bras et son torse, des perfusions et différents dispositifs de surveillance étaient fixés, bipant en arrière-plan. Je pouvais sentir son odeur alors que je m'asseyais et cela m'a fait frissonner. Malgré tout ce qu’il avait traversé, tout ce qu’il avait vécu, il sentait toujours aussi bon.

J’ai senti un léger nœud à l’estomac en le voyant comme ça. Oh, comme j'aurais aimé que les choses soient différentes. Je souhaitais qu'il n'ait jamais eu à connaître cette douleur. Il avait, c’était évident, beaucoup souffert, à en juger par le comportement qu'il affichait à son retour. Très différent de son attitude habituelle.

Mais je souhaitais aussi autre chose. Quelque chose de purement égoïste. Je savais que je ne devais pas penser à ce genre de choses, surtout pas maintenant, mais assis là, seul, avec lui... mon esprit s'est égaré que... je le veuille ou non.

Je savais que le Viking n'était pas gay... Il n'en avait pas donné le moindre signe, malgré le fait que j'agissais comme une écolière ayant le béguin, de temps en temps. J'en avais honte, oui, mais quand ces papillons prennent le dessus, votre corps et votre esprit font des choses bizarres. Pas trop visiblement bien sûr, j'ai ma fierté. Mais un autre homosexuel l'aurait certainement compris, et de sa part... rien.

Maintenant, vous allez me demander, Tito, comment en es-tu aussi sûr ? Peut-être qu'il n'est tout simplement pas attiré par toi ? Oh, croyez-moi, je sais. Je pouvais voir comment tout le monde le regardait, hommes et femmes confondus. Même mon meilleur ami, le bel Archer, avait le regard flou chaque fois qu'Erk lui accordait de l'attention et il est aussi hétéro que possible... mais le Viking n'a jamais flirté avec aucun des hommes. Les femmes, d'un autre côté... ou pour être juste, notre médecin bien-aimé... elle a reçu une attention "spéciale" de sa part. Je mentirais si je disais que je n'étais pas jaloux. Non, cet homme était malheureusement hétéro... et c'est là que mon esprit s'est égaré. Une réalité différente... où il serait arrivé en tant que chevalier en armure étincelante... ou bien sûr, dans ce cas, un Viking en treillis militaire, qui m’aurait pris dans ses bras et m'aurait emporté dans notre tente le jour même. Idiot, je sais, mais il y a quelque chose de très spécial chez lui.

J'étais donc là, plongé dans mes propres fantasmes sur ce qui aurait pu être si le destin en avait décidé autrement, quand j'ai réalisé que mes yeux étaient rivés sur sa couverture.

Je me suis arraché à mes pensées et j'ai remarqué un renflement juste au-dessus de sa virilité. J'ai avalé ma salive et j'ai essayé de détourner les yeux, mais je n'ai pas pu. J’ai secoué la tête à cause de ma bêtise. C'était probablement juste le tissu qui créait la bosse... et je ne devrais pas regarder l'entrejambe d'un homme inconscient comme ça.

Je décidai de me débarrasser de cette bosse que je ne pouvais plus ne plus voir et tirai doucement sur la couverture pour la lisser.

À ma grande surprise, malgré tous mes efforts, la bosse est restée. Était-il vraiment si grand ? J'ai dû avaler ma salive à nouveau alors qu'une sensation inconfortable faisait son chemin dans mon pantalon. Avec un grognement embarrassé, j'ai dû me réajuster... D’avoir vu à quel point le Viking était bien équipé avait provoqué une réaction que je ne pouvais tout simplement pas contrôler, donc le mieux que je pouvais faire était d'essayer de la cacher. Pas que quelqu'un soit là, mais si quelqu'un entrait... ce serait très embarrassant s’il la voyait. Je ne cesserai jamais d’en entendre parler.

Non, me suis-je dit, ça devait être la couverture qui me jouait des tours. Tito, arrête, pensai-je. Mais était-ce vraiment le cas ? J'ai levé le regard vers Erk, ses yeux étaient fermés, mais, sous ses paupières, ils bougeaient par saccades. Je me demandais à quoi il rêvait. S'il souffrait ou si la morphine lui permettait de faire des rêves heureux ? Je l'espérais, son corps meurtri et l'état mental inquiétant dans lequel il se trouvait... Il avait vraiment besoin de se reposer.

Alors que mes yeux retournaient sur son entrejambe, le renflement de mon pantalon devenait de plus en plus gênant. Je devais savoir. Je levai les yeux vers lui en plaçant rapidement ma main sur la bosse, puis la retirai immédiatement. J'ai dû déglutir de nouveau... non, c'était vraiment lui. Allah Tout-Puissant et tout ce qui est saint... pourquoi avez-vous créé quelque chose d'aussi divin que cet homme et l'avez-vous ensuite rendu indisponible pour moi ? La vie n'était pas juste, ça c'était sûr.

On en arrive à ce qui m'a poussé à m'asseoir et à écrire. Je dois absolument enlever ce poids de ma poitrine. Je ne peux pas le garder en moi.

Soudain, Erk se mit à gémir dans son sommeil. Avait-il mal ? Faisait-il des cauchemars? Je ne savais pas, mais je pouvais voir que quoi qu'il se passât, ce n’était pas agréable pour lui.

Pour une raison que j’ignore, j'ai eu envie qu’il se sente mieux. J'aurais pu appeler Doc, mais mon sang avait quitté mon cerveau vers un autre endroit et je ne réfléchissais plus correctement. Au lieu de cela, je tendis la main et la posai sur son entrejambe. Je pouvais entendre mon propre pouls pendant que je le faisais, tellement mon cœur battait fort.

J'ai gardé mon regard fixé sur les yeux d'Erk pour m'assurer que je ne le réveillais pas. J'ai gardé ma main complètement immobile pour voir sa réaction, mais il n'a pas bougé, ni ouvert les yeux. J'ai essayé de contrôler ma respiration, rapide et irrégulière, et j'ai senti une goutte de sueur glisser sur mon front. C'est vous dire à quel point j'étais nerveux... nerveux et en partie honteux de ce que je faisais.

J'ai bougé ma main... juste un peu, je l'ai en quelque sorte caressé. Je ne sais pas... ça fait du bien à un homme. Le faire soi-même ou le faire faire par quelqu'un d'autre. Pas qu'il aurait voulu que je le fasse, mais je ne sais pas, je l'ai quand même fait.

À ma grande surprise, la bosse a durci sous ma main. J'ai trouvé ça incroyablement excitant. J'avais du mal à imaginer qu’il puisse être plus gros, mais il l’était... oh ça oui, il l’était.

J'aurais pu me faire des idées, mais ses gémissements, pleins de douleur, ont changé de ton. Je vous jure que c'est ce que j'ai entendu. Ils sont devenus... plus doux... plus légers. Alors j'ai bougé un peu plus la main. Toujours aucune réaction de ses yeux, mais sa respiration a ralenti. Est-ce qu'il appréciait ?

J’ai passé ma langue sur mes lèvres alors que j'imaginais sentir ma peau contre la sienne, pas seulement à travers les couvertures. Non, je n’oserais pas ? Ils me tueraient s'ils le découvraient. Mais en même temps, quoi que je fasse, ça semblait lui faire du bien.

Après quelques instants passés à gérer ma crise de conscience, j'ai pris une profonde inspiration et j'ai laissé ma main se glisser sous les couvertures, juste à la hauteur de sa taille. Je touchai sa peau nue et les frissons d'avant n'étaient rien comparés à ceux qui ont parcouru mon corps cette fois-ci.

J'ai fait attention à ne pas blesser son corps meurtri. C'était la dernière chose que je voulais faire. Je voulais juste... le toucher. Je levai les yeux vers les siens alors que je déplaçais ma main un peu plus bas. Je pouvais maintenant toucher son boxer-short. Je savais à quel point j'étais proche. Je ne devrais pas... Je ne devrais vraiment pas, pensai-je. Tito, ce n'est pas toi, tu ne fais pas des choses comme ça.

Ce que mon esprit pensait et ce que mon corps voulait étaient deux choses complètement différentes et la volonté du corps gagnait. Ma main trouva son chemin entre ses jambes, tâtant avec délices ses cuisses puissantes qui semblaient capables d’écraser un rocher sans trop d'effort.

Le Viking émettait des sons toujours plus doux, respirait de plus en plus légèrement et d'une manière ou d'une autre, dans ma tête, cela justifiait ce que je faisais, c’était la chose à faire. Il voulait ça.

Je localisai l'entrée de son boxer et glissai doucement ma main à l'intérieur. Lorsque je sentis ses testicules contre ma peau, je pus à peine me contenir. Ils étaient parfaits. Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour mieux les connaître...

Ses jambes se contractèrent légèrement et j'arrêtai immédiatement mes mouvements. Lorsque qu’il se fut de nouveau détendu, j'ai déplacé ma main là où je voulais qu'elle soit. J’avais du mal à croire que j'allais réellement le toucher.

Avec mes yeux fermement fixés sur les siens, j'ai placé ma main sur sa queue.

J’ai été pris de frissons qui ont secoué tout mon corps. Il était raide comme un tisonnier et si chaud... et si grand. Comment quelqu'un peut-il être aussi parfait ?

Lorsque j’ai enroulé mes doigts autour de lui, ses gémissements se sont adoucis, devenant soupirs. Peut-être rêvait-il que c’était une femme qui le touchait ? Je m'en fichais, il semblait détendu et heureux, et c'était tout ce qui comptait.

Oui, j'ai pensé, c’est bien, Tito, tu fais quelque chose de bien. Idiot, je sais, mais j'étais tellement excité à ce moment-là que j’aurai prétexté n'importe quoi pour continuer.

Alors... j'ai fait ce que nous, les hommes, savons le mieux faire. J'ai commencé à le caresser... doucement et délicatement, j'ai laissé ma main se promener le long de sa verge et jusqu'à son gland. C'était incroyable... J'aurais pu le faire pendant des heures sans m'en lasser le moins du monde.

J'aurais bien voulu voir son magnifique membre, mais j'ai décidé de garder la couverture en place. Je ne voulais pas qu'il ait froid et cela me permettrait de cacher plus facilement ce que je faisais si quelqu'un entrait. Avec son boxer, la couverture m’obligeait à attaquer le problème sous un angle un peu gênant, mais j'ai fait de mon mieux.

J'ai resserré ma prise, laissant mon pouce glisser sur le point sensible, mettant la pression exactement là où je savais qu'elle devait être. Alors que mon pouce appuyait sur son gland, je pouvais le sentir se mouiller. Quoi que je fasse, ça marchait.

Sa bouche s'ouvrit et je ralentis, m'assurant qu'il dormait toujours. Je n'osais pas y aller trop fort avec lui. Je ne voulais pas lui faire de mal et je ne voulais pas le réveiller.

Alors que sa queue commençait à se contracter dans ma main et que ses jambes faisaient de même, j'ai décidé de finir. J'aurais voulu continuer, mais c'était trop risqué. Par Allah, J'espérais juste qu'il en profiterait... et s'il vous plaît, s'il vous plaît, qu’il reste endormi.

Je pouvais sentir chaque veine de son sexe alors que son corps envoyait tout le sang qu'il pouvait rassembler pour nourrir son érection. J'ai alterné entre une prise serrée et une prise plus douce pendant que je le caressais, augmentant régulièrement le rythme.

Je pouvais sentir son orgasme approcher et cela envoya dans mon propre corps le même signal, en bien plus fort. J'ai dû mettre mon autre main sur mon entrejambe pour garder le contrôle.

Soudain, sa main agrippa fortement les couvertures et je réalisai que je n'avais pas pensé aux conséquences de ce qui allait se passer.

Rapidement, j'ai mis ma main sur son gland et j'ai essayé d'en attraper le plus possible dans ma paume pour ne pas laisser de traces. Je n'avais aucune idée pour le nettoyer... Je devais essayer de sauver la situation.

Par jets saccadés, son sperme chaud a atterri dans ma main en coupe alors que je commençais à paniquer de plus en plus. Pendant un court instant, j'ai souhaité que ce soit ma bouche qui l’attrape, au lieu de ma main, je ne pouvais pas imaginer un autre goût que celui du paradis... mais rapidement la réalité m'a rattrapé alors que je fixais mes yeux sur la bosse, en priant pour que ça s'arrête. Quelques gémissements plus bruyants se firent entendre tandis que le corps du Viking se tendait.

Je respirais fortement et j'ai laissé échapper un soupir de soulagement quand il a finalement terminé. La prise sur la couverture se desserra, ses soupirs cessèrent et il ne me restait plus qu'à trouver comment sortir ma main sans tacher son corps et son boxer de son sperme.

Je serrai les dents en fermant ma main et la retirai doucement des couvertures. J'ai utilisé mon autre main pour corriger rapidement son boxer-short et les couvertures et j'ai baissé les yeux sur ma main.

Les conséquences de mon acte commençaient à s'échapper entre mes doigts. Je devais aller me laver.

Complètement concentré sur ma main, j'avais oublié quelque chose et mon corps a été parcouru par une vague d’angoisse. J'ai rapidement levé les yeux vers Erk et j'ai hoqueté.

Ses yeux étaient ouverts... et ils me fixaient.

Je suis petit, mais je peux vous dire que je ne me suis jamais senti aussi petit qu'à ce moment précis. Le visage d'Erk était en sueur, sa respiration était rapide et ses yeux étaient brillants. Je me suis figé.

Je l'ai regardé dans les yeux et je me préparais à affronter mon créateur... mais il n'arrêtait pas de me fixer. Il a passé sa langue sur ses lèvres et a pris quelques profondes inspirations avant de fermer les yeux. Il a appuyé sa tête contre l'oreiller, puis il est reparti dans un profond sommeil.

J'ai dû mettre ma main libre sur ma poitrine pour essayer de calmer mon cœur. J'étais en hyperventilation et j'avais l'impression que j'allais avoir une crise cardiaque.

Tout ce que je pouvais faire à ce moment-là était de prier pour qu'il ne se souvienne de rien de tout cela. S'il le faisait, il... ou plutôt Lin… m'arracherait les couilles et les donnerait aux chiens... et ça, c'était si elle était gentille avec moi.

Je me précipitai vers le petit lavabo et me lavai les mains. Je me suis ensuite rapidement assis et l'ai veillé en silence le reste de la nuit, comme j'aurais dû le faire. Même si, en toute honnêteté, il semblait plus détendu maintenant, son sommeil semblait… plus heureux, plus léger.

Comme j'étais relevé de mes fonctions et que j'allais enfin pouvoir dormir un peu, je me soulageai moi aussi. L'idée d’avoir touché la queue du Viking était plus que mon corps ne pouvait supporter et je devais m’occuper de ça.

Lorsque j'eu fini et que mon esprit fut finalement autorisé à reprendre le contrôle, je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir une sensation de honte accablante. J'avais fait quelque chose sans le consentement du Viking.

Ce n'était pas le genre d'homme que j'étais, je ne faisais pas des choses comme ça. Notre ancien lieutenant, par contre, c'était le genre de choses qu'il aurait fait. Même s'il avait essayé de faire bien pire que ça... et il l'avait fait à de nombreuses reprises. Il avait même essayé avec moi, mais là, il n'avait abouti à rien.

Étais-je aussi mauvais que lui ? M'étais-je transformé en lui ? L'arrivée de Lin, le Lys de Sang, n'avait apporté que du bien à cette Compagnie. Et le moindre n’était pas la mort du monstre qu'était l'ancien lieutenant... et c'est ainsi que je les ai récompensés de la gentillesse qu'ils m'avaient témoignée ?

J'espère juste qu'il ne s'en souvient pas. S'il vous plaît, Allah, que cela ne soit qu'un rêve heureux dans son esprit, qui ne lui a apporté qu'un certain soulagement en ces temps difficiles. Je sais que c'est égoïste de ma part, mais je ne veux pas perdre ça.

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