Adaptation de l'anglais d'une autre fanfiction de mon amie Chikaras, qui est tombée amoureuse de Tito.

Il y a un dicton qui dit : « Ne mord pas la main qui te nourrit ». Voilà pourquoi j’écris de nouveau. Parce que si j'en parlais à quelqu'un, je me ferais virer à coup sûr. J'ai toujours pensé qu’écrire serait le travail de l'Archer, pourtant, me revoilà. J'en ai gros sur le cœur et personne à qui parler. Il me faut me débarrasser de ça.

Ces derniers jours ont été pour le moins tumultueux. Nous avons finalement découvert ce qui est arrivé à mon Viking bien-aimé. Pauvre type, je me sens encore plus mal, après ce que j'ai fait... mais en même temps... je ne sais pas, j'ai l'esprit en pagaille. Au final, je suis tout simplement heureux qu'il s'en soit sorti avec sa virilité intacte, même si cela a dû être une expérience traumatisante. Il réussit toujours à se mettre dans le pétrin celui-là... Je suppose que cela vient de son complexe de super-héros, combiné à son physique hors-norme qui attire l'attention de tout le monde, amis et ennemis.

Tout le monde est assez secoué après avoir entendu l'histoire, même notre capitaine. J'y reviendrai.

Kris s'est fait tirer dessus aujourd'hui... par l'un des nôtres. C'était complètement dingue, personne ne l'avait vu venir. Grâce à Allah, il n’a pas été grièvement blessé et l'agresseur a été rapidement sécurisé. Je ne comprends pas comment on peut trahir les siens comme ça. Un visiteur a confondu Kris avec quelqu'un d'autre et a réussi à convaincre l'un de nos camarades de le poignarder dans le dos, en lui tirant dessus... Complètement dément.

J'ai eu de la chance, car j'ai eu l'insigne honneur de le porter à l'infirmerie. Même si mon cœur bat pour le Viking, son frère n'est pas non plus difficile à regarder, vraiment. Ces deux-là ont vraiment gagné à la loterie génétique, mais de deux manières différentes, difficiles à expliquer.

Je l'ai pris dans mes bras comme s'il était mon épouse à conquérir et je vous le dis, en enroulant mes bras autour de ces cuisses et de ce dos musclés... J'ai eu pire, comme boulot.

Malheureusement, ce petit con culotté a décidé de me jouer un sale tour et est devenu tout mou dans mes bras… Et je peux vous dire que j’ai silencieusement et copieusement maudit ma petite taille quand son poids et son refus de m’aider en s’équilibrant dans mes bras furent plus que je ne pouvais supporter. J’ai donc été obligé de le jeter par-dessus mon épaule, son beau cul bien sculpté juste à portée de mes yeux. Ha-ha ! Je peux vous dire qu’il m’a fallu me faire violence pour ne pas lui donner une bonne fessée… mais il est blessé et je ne veux pas risquer les foudres de Lin et de notre médecin, qui était déjà bien assez agacée par les bêtises de Kris comme ça.

Bon, j’ai pu le porter et profiter un peu de la vue avant de le déposer sur le lit où Doc a pris le relais. J'espère qu'il n’a pas senti mon cœur battre la chamade contre ses jambes alors que je le portais, cela aurait été pour le moins embarrassant.

Avec Kris en sécurité sous la garde de Doc, je me suis posté sur le périmètre, en sentinelle. Le Viking ou les autres n'étaient pas en état de le faire alors je me suis proposé.

C'était un bon moyen d'avoir du temps à moi, parce que le sourire idiot qui s’était invité sur mon visage quand le beau cul de Kris en était si proche refusait de s'en aller. Tout le monde était inquiet et contrarié par ce qui s'était passé ce jour-là et je ne voulais pas avoir l'air de m’en foutre ni même de m’en réjouir.

J'étais inquiet aussi... Je suis inquiet... pour eux, ça aurait pu être bien pire que ça, mais je ne sais pas... Je me sens un peu trop seul, je suppose. Cela fait un moment... et c’est un euphémisme. *Soupir*

Je ne sais pas. Depuis l'arrivée de Lin et de la Compagnie du Lys de Sang, l'amour prospère dans toute la base. Il me semble que les gens se connectent à gauche et à droite, même les autres homosexuels ont réussi à se trouver. Tout le monde sauf votre serviteur... dont la stupidité l'a fait tomber amoureux de quelqu'un qu'il ne pourra jamais avoir. Il y a beaucoup d'hommes ici, mais aucun de ceux qui sont disponibles n'est gay... et aucun d'entre eux n'est Erk.

Avec des sentiments contradictoires, j'ai pris mon fusil et je me suis dirigé vers le bord des falaises à l'extérieur de la base. J'étais de garde à la vigie Alpha, ce qui me convenait parfaitement. Mes camarades étaient tous positionnés autour de moi, certains immobiles, d'autres marchant, chacun s'assurant de protéger nos camarades de tout ce qui pouvait se cacher dans l'obscurité.

C'est alors que mon téléphone s'est mis à vibrer dans ma poche. Je ai décroché en appuyant sur le bouton mais sans parler, car le silence est de la plus haute importance lorsque l’on est sentinelle. Je pouvais entendre les voix de Lin et l’Archer. C'était comme s'ils parlaient entre eux et pas à moi. Les mots étaient un peu hachés, presque comme si l’Archer m’avait appelé du fond de sa poche, par accident, ses fesses appuyant sur son téléphone.

J’ai gloussé et j’allais raccrocher quand une question de Lin a attiré mon attention. - Dis, l’Archer, est-ce que… J’aimerais ne pas être seule cette nuit, c’est possible ?

Sourcils levés, j'ai appuyé plus fort mon oreille contre le téléphone. Le ton de sa voix, sans équivoque, ne laissait aucune possibilité de comprendre de travers ce qu'elle sous-entendait et j'attendais avec impatience la réponse de mon cher ami. Je savais qu'il avait été placé dans une situation particulière et je ne pouvais m'empêcher de me demander comment il réagirait. Il a dû être aussi surpris que moi.

C'est étrange. Même si nos supérieurs ne sont que des humains comme nous, nous oublions ce fait la plupart du temps. Mais les mots de Lin m’ont rappelé ce fait. Son ton semblait fragile, presque faible, mais en même temps calme et affirmé, comme sa voix l'avait toujours été… du moins la plupart du temps, tant que les deux frères se comportent bien.

J'ai dû étouffer ma réaction avec ma main en entendant la réponse de l'Archer. - Oui.

Par réflexe, j'ai attrapé mes jumelles et regardé par-dessus les murs de l'enceinte. Après quelques secondes, je les ai vus, assis l'un à côté de l'autre. J'ai vu Lin hocher la tête avec un léger sourire sur son visage, puis saisir la main de l'Archer et le tirer derrière elle.

Comme un chiot obéissant, il l’a suivi, sa main toujours dans la sienne, vers sa chambre. La porte s’est ouverte, Archer est entré, Lin le suivant de près puis la refermant derrière eux.

Cela aurait dû être la fin de ma participation à cette rencontre, s'il n'y avait pas eu la petite fenêtre au-dessus de la porte qui me donnait une vue parfaite à l'intérieur de la chambre de Lin, de là où je me tenais. J’ai regardé autour de moi et posé mes jumelles. Je ne devrais pas... Je ne devrais vraiment pas... mais je ne pouvais pas m'en empêcher.

Avec le téléphone à mon oreille, j'ai repris les jumelles et regardé à l'intérieur. Ils se tenaient face à face. L’Archer avait l'air perdu et il alternait entre regarder Lin et autour de lui. Lin s'est débarrassée de ses couches extérieures de vêtements, ne gardant qu'un t-shirt qui montrait son physique bien musclé. C'est une belle femme, je n'ai jamais pensé à elle de cette façon.

Je pouvais presque entendre l’Archer déglutir alors qu'il la regardait et je dus réprimer un petit rire. Il devait être très nerveux.

Elle fit deux pas en avant et posa une main sur son torse. Lentement et doucement, elle glissa sa main vers le bas puis remonta la poser sur sa joue. Il s’appuya contre la main, ses yeux plongeant dans les siens. - Tu es sûre ? l'ai-je entendu dire.

Encore une fois, j’ai dû lutter pour ne pas laisser échapper mon amusement. Quel gentleman, pensais-je. Toujours attentionné, mon cher ami... c'est pour ça que je l'aime. Culotté et curieux, bien sûr, mais tout ça n’est qu’amour et attention. Je suppose que d’autres ont compris ça et, manifestement, il recevait sa juste récompense maintenant.

Pour toute réponse, Lin a pris doucement sa main et l’a posée sur l'un de ses seins. Elle l’a lâchée et a placé les siennes sur ses joues. L’Archer l’a caressée et est allé à la rencontre ses lèvres quand elle s’est penchée vers lui.

Ce fut passionné et intense, mais doux et affectueux. L’autre main de l’Archer s’est dirigée vers son cou pour l’attirer à lui. La main qui était sur sa poitrine la contourna pour enlacer le bas de son dos, la rapprochant de lui.

Il a pris tout son temps… Je dois lui accorder ça, il se contrôlait très bien. Ici, ce genre de rencontres est rare, à part les chanceux déjà en couple, dont l’Archer et moi ne faisons pas partie, donc, quand nos envies nous prennent, ça peut vite déborder, la bête est lâchée, on peut avoir envie d’aller à la conclusion au plus vite. Mais l’Archer a tenu la bride serrée à ses envies… Respect.

J'ai dégluti plusieurs fois et je me suis concentré sur mon boulot, ne serait-ce que pour quelques secondes. Je devais m'assurer que la zone était sûre et que les gens autour de moi étaient toujours à leurs postes, ne voyant pas ma distraction. Je tenais toujours le téléphone contre mon oreille alors que je regardais l'obscurité. Je pouvais entendre des soupirs et, malheureusement, cela a réveillé ma propre bête et je me suis retrouvé à prendre les jumelles une fois de plus et à regarder là où mes yeux ne devraient pas être. - Tu es si belle...

Les deux avaient mis fin à leur baiser et j'ai vu l’Archer caresser la joue de Lin avec un doux sourire sur son visage. C'est un bel homme, il n'y a pas à dire. Ses cheveux noirs et ses yeux bleu très clair plongeaient dans ceux de Lin, comme pour chercher une fois de plus la confirmation que c'était vraiment ce qu'elle voulait. Ils avaient l'air si vulnérable et déterminé à la fois et cela a causé des frissons dans tout mon corps. Je n'ai jamais pensé à lui de cette façon, il est très clair qu'il n'aime pas les hommes, mais à ce moment-là, j'aurais aimé que ce soit dans mes yeux qu'il plonge son regard.

Lin n'avait apparemment aucun doute sur ce qu'elle attendait de son subordonné alors qu'elle commençait à déshabiller l'homme devant elle. Les bras de l'Archer glissèrent le long de ses flancs lorsque sa veste lui fut retirée. Son pull a rapidement suivi, montrant son corps musclé. Sa carrure est assez différente de celle du Viking. Alors qu'Erk est une montagne de muscles et d'acier, l’Archer est mince et tonique, avec tous les bons muscles aux bons endroits. Il est plus grand que Lin, mais pas aussi grand que l'Islandais.

Alors qu'elle a attrapé le haut de son pantalon, il a penché la tête en avant, la regardant pendant qu’elle faisait sauter les boutons, ses bras toujours ballants, légèrement écartés de son torse par ses biceps.

Je peux vous dire que Lin a aimé ce qu'elle voyait, tout autant que moi, quand son pantalon est tombé au sol. J'ai vu cet homme nu plusieurs fois, mais quand il se dévoilait dans un décor comme celui-ci, cela apportait quelque chose de sensuel et d'excitant, chaque vêtement montrant ce qui était caché en dessous.

Un sourire s’est formé sur le visage de mon ami, suggérant une certaine gêne, mais ses yeux ne quittèrent jamais ceux de Lin. Le renflement de son boxer-short révélait qu'il appréciait ce qu'elle lui faisait, même si cela devait lui sembler un peu bizarre.

Son sourire devint narquois et il glissa deux doigts dans la ceinture de son pantalon à elle pour l'attirer vers lui. Mon cœur battait la chamade. Allait-il réellement essayer de prendre le contrôle ? Je m'attendais à ce qu'il reçoive une gifle en pleine figure pour son audace, je n’attendais rien de moins de la part de notre Capitaine badass. Mais elle ne l'a pas fait.

Elle a fait un pas en avant et a posé une main sur son bras et l’a caressé doucement pendant qu’il la débarrassait de son pantalon et le laissait retomber. Il attrapa ensuite le bas de son propre t-shirt à deux mains et, dans un mouvement fluide, l’a retiré. Par Allah, il est vraiment beau... - Viens, roucoula Lin et elle lui a saisi la main quand il eut laissé tomber son tee-shirt.

Elle le tira jusqu'au lit et poussant sur son torse, le fit s’asseoir dessus. En une seconde, elle était assise sur lui, elle aussi se débarrassant de son tee-shirt, bientôt suivi par son soutien-gorge.

C'est... là encore... j'aurais dû détourner le regard. Mais comme je vous l'ai dit, cela fait un moment et je n'arrivais pas à le quitter des yeux. L’expression dans ses yeux alors qu'il la regardait de haut en bas avant de laisser courir une main sur sa joue, sur sa poitrine, sur son ventre avant de la saisir doucement par la taille. Des frissons, je vous dis... des frissons.

Mon pantalon devenait de plus en plus inconfortable et j’ai dû me rajuster. J'ai reposé les jumelles avec un soupir et j'ai repris mes fonctions, regardant la nature sauvage.

Peut-être, un jour, Tito, ai-je marmonné dans ma tête... un jour tu trouveras quelqu'un qui te touchera comme ça. Je n'ai juste pas de chance, je suppose. Je sais que je suis petit... pas aussi beau que l'Archer, Erk ou Kris... Je tombe amoureux d'hommes hors de ma portée... et qui ne sont pas gays, mais je ne peux pas m'en empêcher. Être entouré d'hommes comme ceux-là... ça rend les choses difficiles, je vous le dis.

Je reposai le téléphone et soupirai de mécontentement tandis que mon esprit s'égarait. Des gens arrivent et partent presque tous les jours ici, un jour il viendra...

J’ai grogné d'agacement contre moi-même. Ce genre de pensées n'avait pas sa place ici. Je ne suis pas là pour draguer, pour trouver l’amour, je suis là pour défendre mes camarades et aider les gens autour. Je dois arrêter ça. Un homme a ses envies et il semble que nous soyons de plus en plus nombreux à avoir des occasions depuis l'arrivée du Lys de Sang... mais pas moi... non. Bien sûr, je passe du temps avec mes mains par ci et par là dans ma chambre, mais comme je la partage avec plusieurs autres, l'intimité est moins que satisfaisante... et ce n'est rien, comparé à la proximité d'un autre humain.

Même si nous savons tous que tout le monde a ses "rendez-vous privés" avec ses mains droites ou gauches, cela s'accompagne toujours d'un sentiment d'embarras à le faire à côté d'autres personnes. J'ai aussi un sentiment général de honte, peut-être à cause de la façon dont j'ai été élevé. Ce n'était pas quelque chose qu’on était censés faire. On irait en enfer et toutes ces choses sympas qu'on nous promettait.

Bien que le téléphone soit maintenant à quelques mètres de l'Archer et de Lin, les gémissements qui en sortaient ont de nouveau attiré mon attention et m’ont sorti de ma session d'auto-apitoiement.

Je l’ai rapproché de mon oreille et j'ai écouté avec un soupir de jalousie. Je ne sais pas pourquoi je me torture comme ça. Masochiste que je suis, apparemment, j'ai aussi attrapé les jumelles et j'ai regardé dans sa chambre. J'ai dû lever un sourcil, à cause de la vue.

Il n’y avait plus trace de quelque vêtement que ce soit, à ce stade. Lin était toujours à califourchon sur l’Archer maintenant étendu, avec ses grandes mains sur ses hanches dorées. Elle avait cambré son corps en arrière et s’appuyait sur ses jambes pendant qu'il poussait doucement en elle. Elle est agile, je dois bien le reconnaître.

L’Archer arrêta ses mouvements et passa une main sur son corps, entre ses seins, sur son ventre. Sa poitrine se soulevait et je pouvais entendre quelques halètements.

Avec un sourire, Lin se redressa et se pencha sur lui, piquant quelques baisers sur ses lèvres. - Tu ne fatigues pas, n’est-ce pas, Tugdual ? Je l'ai entendue le taquiner.

Puisque nous l'appelons tous l’Archer, c'était étrange d'entendre son nom, surtout venant de ces lèvres-là. Je suppose que nous avons dépassé le stade des formalités maintenant dans la chambre de Lin. Même si elle le taquinait clairement, cela semblait aussi affectueux… comme si elle ne voulait pas que ce qu'ils partageaient se termine. Elle caressa sa joue alors qu'elle l'embrassait à nouveau et alors qu'elle se redressait, je le vis secouer légèrement la tête avec un gentil sourire.

Apparemment, elle a décidé de faire faire une pause à l'homme surmené, car elle a commencé à le chevaucher, les mains sur sa poitrine. La bouche de l'Archer s’est ouverte et il a basculé la tête en arrière. Elle savait manifestement ce qu'elle faisait parce que je pouvais voir les cuisses de l'Archer se contracter alors qu'il combattait l'inévitable de toutes ses forces. - Je... je... je l'ai entendu bégayer entre deux inspirations profondes, au bout d'un moment.

Lin se pencha rapidement et l'embrassa plus intensément encore qu’avant. Elle a ensuite relevé ses jambes et caché ses bras sous, elle... elle s'est recroquevillée en une petite boule sur le dessus de sa poitrine. - Oh, mon Dieu, j'ai entendu l’Archer soupirer alors qu'il passait ses bras autour d'elle, posant ses pieds à plat sur le lit, genoux pliés, puis poussant en elle.

Avec ce qui semblait être ses dernières forces, il donna quelques derniers coups de rein profonds avant que tout son corps ne se tende. Ce qu'il traversait semblait presque douloureux, mais je peux vous assurer qu'il en a apprécié chaque seconde. C'était puissant... intense... et Lin s'en est rendu compte. Elle a attrapé ses épaules et l’a serré fermement tout le temps de son orgasme.

Elle attendit patiemment que son corps arrête de frissonner et que son expression se rapproche de quelque chose qui ressemblait à la normale.

Le sourire sur son visage n'était que satisfaction lors qu'elle a essuyé une larme au coin de l'œil de mon cher ami. Il respirait intensément et elle aussi.

Il fixait le plafond mais tourna bientôt la tête vers elle et lui adressa le plus beau des sourires en lui caressant la joue. Ils échangèrent un regard intense pendant quelques instants avant qu'il ne lui donne un baiser... d'abord sur la bouche puis un autre sur le front. Il enroula son bras autour d'elle et l'attira contre lui, sa tête reposant sur son épaule et sa main sur sa poitrine. Il tendit la main vers les couvertures puis éteignit les lumières.

J'ai eu le sourire le plus stupide du monde sur mon visage alors que je posais mes jumelles et coupais l'appel. La jalousie avait disparu et j’étais vraiment heureux pour eux deux. C'était comme si un lien très spécial s'était formé dans l'enceinte ce soir... et j'avais été honoré d'en faire partie... même s'ils ne le savaient pas. Je me sentais fier de lui aussi... aussi bizarre que cela puisse paraître, mais elle avait l'air si calme et heureux quand elle avait croisé son regard et, avec tous les fardeaux qu'elle portait en tant que capitaine, elle ne méritait pas moins, et il lui avait donné ça. Mon cher Archer.

Une fois que mon quart fut terminé et que l’Albanais fatigué que j’étais put poser son corps épuisé dans sa couchette... mes pensées sont revenues à l’Archer. Ne vous méprenez pas, c'est mon meilleur ami, je ne le poursuivrai en aucune façon... mais quand ma main s'est frayée un chemin dans mon boxer ce soir-là, c'est à lui que j'ai pensé. Ces yeux clairs perçant mon âme, mes mains glissées dans ses cheveux noirs tandis que ses mains fortes parcouraient mon corps... *soupir*.