L'écriture inclusive.

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À quoi sert l'écriture inclusive ? À inclure, à être la plus représentative ? Non, elle sert avant tout à la narration qui doit faire face à de multiple difficulté pour raconter son récit. Cela est principalement le cas dans la fantasy. Prenons par exemple, les nains.


Les nains, sont des créatures humanoïdes de petite taille, avec deux bras, deux jambes, plein de poils, une barbe et un casque en fer. Cette définition est valable pour les deux sexes ce qui pose un problème à la narration : comment accorder sans savoir qui ou quoi qu'on accorde ?


On pourrait réaliser un recensement total de la population, demandant à chaque nain et naine son sexe, son nom, et un signe distinctif de reconnaissance. Mais cela sera un travail trop long et fastidieux. Puis, il faudrait une sacrée mémoire pour ne pas se tromper. N’oublions pas que la narration se retrouve souvent bien seule à devoir tout gérer.


Il y aurait aussi la solution d'épiler chaque nain afin d'avoir un bon visuel de la situation. Mais là encore, je suggère de ne jamais appliquer cette solution. La seule fois où une barbe naine fut rasée, il s'en est suivi d'une longue guerre séculaire, et une rancune sans précédent. Événement qui est encore gravé dans les grands livres des rancunes du peuple nain. Notons aussi que la rancune des nains peut s'avérer si puissante qu'elle peut franchir le quatrième mur. Imaginez donc le résultat de l'épilation non pas d'un nain, mais de tous ? La rancune pourrait survivre même à la fin des temps et à la destruction de l'univers ainsi qu'à l'effondrement du multivers tout entier. Et on ne veut clairement pas voir se produire un tel scénario.


C'est donc là, que nous avons la chance de posséder l'écriture inclusive. En l'absence d'indice ou de preuve sur le supposé sexe ou genre du nain(e). Nous appliquerons donc dans la narration du terme Iel. Ainsi les nain(e) seront rebaptisés : iel barbu, iel nabot, iel mineur, iel poivrot court sur patte.


L'écriture inclusive permet aussi de contrer les changements de sexe de la sorcière locale. En effet, la sorcière locale n'a qu'un seul but, qu'une seule raison d'être : troller la narration en changement de sexe en plein milieu d'une phrase, et flinguer complètement l'accordage grammatical. Pourquoi ? Juste pour pouvoir placer un vieux « ta gueule, c'est magique ! » Grâce à l'écriture inclusive nous pouvons passer outre ce trollage.


Il faudra procéder ainsi. Premièrement, désigner en début de phrase par « elle » si c'est la sorcière locale, ou par « il » s'il s'agit du sorcier local. Puis accorder « elle » au masculin, et « il » au féminin. Ainsi la sorcière locale sera piégée car elle ne peut franchir le quatrième mur, donc s'apercevoir de la supercherie et la contrer.

Attention : n'utilisez surtout pas le « iel » pour la sorcière locale, sauf si elle est également naine ou nain, sinon, vous risquez d'avoir une confusion dans la narration.

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