Avec Billy
Une goutte tombe sur mon front.
Il pleut, mais à peine.
Le temps est lourd tandis que je suis sur un trottoir. J’entends le moteur d’un bus, alors je me retourne : dans mon dos, un frère apparaît. Pas n’importe lequel : Billy, le plus grand, le plus aimant.
Il m’envoie un sourire.
- Je n’en pouvais plus de ce trajet !
“Et moi donc…”, cette épopée me rendant loque au fur et à mesure de ces rencontres. Il à l’air amusé.
Nous marchons, j’imagine vers ce qui est la maison ?
Comme dans ma propre vie.
Ceci ne devrait pas apparaître dans cette œuvre.
- Et pourquoi pas ? Je suis source de ton imagination, donc je ne sors pas de nulle part.
- Ça va trop loin.
Mon cœur toque violemment dans ma poitrine.
Ce n’est pas comme si c’était mon frère.
- C’est vrai, chantonne-t-il.
Il hausse les épaules et me couve d’un regard si fraternel que j’en suis troublée.
- Cela dit, je représente au moins la partie de lui que tu aimes. Celle avec laquelle tu n’es pas en conflit.
Décidément, les Makes torture mon esprit.
C’est si douloureux et vrai que les larmes ne s’échappent même plus.
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