Voici mon changement pour le début du chapitre 1, je n'ai pas encore terminé mais es-ce mieux comme ceux-ci ?

L’aube se levait à peine sur Port-Azur, peignant le ciel d’une palette de couleurs pastel. Les premières lueurs du jour illuminaient doucement la petite ville endormie, révélant un paysage maritime typique : des maisons aux toits de tuiles rouges, blottis contre les falaises, et un port animé ou quelques bateaux de pêche commençaient à s’agiter. Le vent marin balayait la plage, poussant les vagues à s’écraser avec fracas contre les rochers escarpés. Le bruit sourd de la mer rythmait le réveil de la ville.

Un promeneur, habitué à parcourir la plage aux premières heures du jour, s’avança lentement sur le sable encore humide. Son regard, habitué à la beauté sauvage de ce littoral, fut soudain attiré par une forme inhabituelle qui se dessinait là où la mer et la terre se rencontrent. A mesure qu’il s’approchait, la silhouette prenait forme, révélant le corps sans vie d’un jeune homme. Son visage pâle et gonflé, était tourné vers le ciel, la bouche légèrement ouverte et les yeux grands ouverts. Le corps était partiellement recouvert d’algues vertes, et le sable humide avait collé sur sa peau. Le promeneur s’agenouilla le cœur battant, nauséeux lorsqu’il découvrit le corps. Après quelques instants, il reprit ses esprits et appela la police.

Les sirènes troublèrent le calme matinal, et en quelques minutes, une équipe d’enquêteurs investissaient les lieux. Les techniciens en identification criminelle, équipés de combinaisons blanches et de masques, procédèrent à un examen minutieux du corps et des alentours. Les empreintes digitales furent relevées, des photos prises sous tous les angles, et le corps fut finalement évacué vers la morgue. Les premiers éléments de l’enquête semblaient indiquer une noyade accidentelle, peut-être survenue dans un état d’ébriété due à la fête de la musique. Les vêtements du jeune homme, trempés et couverts de sable, ne présentaient aucune déchirure suspecte.

Thomas Leroy, âgé d’une quarantaine d’années, journaliste d’investigation à la réputation bien établie, suivait de près cette affaire. Il connaissait bien Port-Azur et ses habitants, et une partie dans cette histoire ne le convainquait pas. Il y avait quelque chose de trop parfait dans cette thèse de la noyade accidentelle. L’expression figée du visage de la victime, le lieu de la découverte, tout cela le troublait. Leroy avait un flair infaillible pour déceler les mensonges et les mystères. Il était déterminé à découvrir la vérité, quitte à mettre à jour un sombre secret.