La tempête allait tout détruire. Le vent soufflait si fort que les toitures auraient cédées, que la poussière se serait soulevée en un nuage titanesque. La pluie battait si fort, qu’elle s’écoula rapidement en un tumultueux torrent, qui aurait arraché de terre le plus massif des chênes, qui aurait emmené au loin la plus solide des bâtisses. La grêle, elle, aurait transpercée les tôles, les fenêtres … Quand à l’orage dont le tonnerre grondait de plus en en plus fort et dont la foudre éclairait de plus en plus vite, il aurait dévasté ce qui tenait encore debout. Oui, s’il y avait eu la moindre trace de vie humaine ou végétale, elle aurait vécu ses derniers instants. La tempête bien que d’une grande violence avait été brève. Elle n’avait balayé qu’un désert de poussière laissant derrière elle, ce désert, un peu secoué, mais toujours pareil. Pourtant si on regardait plus attentivement, on pouvait voir des pierres. D’immenses colonnes de pierres dont on ne distinguait que la surface. Un ancien village enseveli sous le sable. Peut-être une ancienne ville. Si on regarde bien, parmi tous ces grains de sable, on peut voir un magnifique galet d’un blanc éclatant. Un galet tout lisse, un galet tout simple. Et pourtant cette pierre. Ce petit morceau de roche. Cette chose parmi tant d’autre. Oui ce galet blanc cachait un bien mystérieux secret, qu’un petit garçon a percé autrefois…