Chez son voisin parfois elle trottine,

Avec dans son panier en feutrine,

De délicieuses chocolatines,

Dont il se lèche les babines.

Peut-être veut-elle faire sa coquine,

Mais lui à d'autres il se destine,

A des envies un peu plus libertines,

Voir peut-être même plus masculines,

Alors si elle se voit sa concubine,

Ses invitations, d'avance il décline.

Mais toujours pareil elle baratine,

Sur l'époque où elle était speakerine,

Potiche à côté d'un pot d'églantines,

Affichant à l'écran sa belle poitrine,

Mais lui sérieusement elle le bassine,

Il voudrait qu'elle la mette en sourdine.

Car à la télé il réserva sa chevrotine,

Pour qu'à la décharge elle chemine,

Oui il a une passion bien chauvine,

Pour une omniprésente paix divine,

Le silence comme une doctrine,

Violence et cruauté il abomine,

Et la haine qui chez l'homme domine,

Contre la Différence qu'il extermine.

Aussi, déteste-t-il la cuisine,

Envers toutes créatures assassine,

Alors qu'ailleurs l'ont trouve protéines,

Il prend souvent de l'aspirine,

Pour ne pas saisir sa carabine,

Mais déjà bien trop d'hémoglobine,

D'êtres humains ou pas dégouline,

Répandue par l'humaine vermine.