"Tout ça pour la Voisine", Partie 2 (févr/avril 2017)
Et pour ne plus que l'envenime,
Cette stressante et révoltante routine,
Ce qu'il trouva comme morphine,
Est s'éloigner de la vie citadine,
En campagne, sur une colline.
Quand le soleil montre sa trombine,
Au chant des oiseaux il jardine,
Où joue un air de mandoline,
En humant à pleines narines,
Les fleurs que les abeilles butinent,
De leur miel il s'en fait des tartines,
Qu'il mange en sirotant sa grenadine...
Il a une amie spéciale, Jacqueline,
Qui aime bien qu'on la câline,
Pour réveiller ses endorphines,
Même si poils et moustaches il taquine,
Comme ses oreilles longues et fines,
Car oui Mademoiselle est une lapine,
Qui joue souvent dans les aubépines,
A colin-maillard avec une fouine,
Ou au loto si la chance s'incline,
Au gré des cartons pleins et quines.
Un jour, il la vit qui clopine,
A sa patte s'était plantée une épine,
Curieusement depuis elle aime l'aubergine,
Et laisse les carottes à la sauvagine,
Qui les dépose en une vitrine,
Où peu à peu elles s'agglutinent.
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