Là où se logent les étoiles
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Le vent froid descendu des montagnes, en soufflant, se moquait :
" Courbe-toi, couvre-toi. "
Je refusais d'obéir. J'étais venu en ces contrées pour admirer l'immensité du bleu printanier, observer les étoiles dans le cœur de la nuit.
Et il faisait son œuvre, nettoyait les cieux avec efficacité, laissait la porte ouverte pour les infinis du cosmos.
Chaque soir, les astres virevoltèrent, dansèrent. L'un d'eux descendit jusqu'à ma poitrine, s'y logea.
La redécouverte de l'ardent.
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