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Les deux hommes s’entretenaient depuis un certain temps dans l’un des salons du palais.

« Ce qui m’inquiète le plus, déclara l’Empereur, ce sont les menaces à peine voilées de notre voisin.

- Le royaume veut la guerre, c’est certain. répondit le Lieutenant.

- Y a-t-il un moyen de l’éviter ?

- Difficile à savoir. Mais, comme vous le savez, j’ai envoyé l’un de mes hommes là-bas. Il nous communique régulièrement de précieuses informations.

- Était-ce prudent ? Si jamais le royaume découvre que nous leur avons envoyé un espion, je n’ose imaginer ce qui arrivera.

- Sa plus grande qualité est sa discrétion.

- Je ne l’ignore pas. Cependant, ne m’as-tu pas dit qu’il y avait plusieurs semaines que vous aviez perdu le contact ?

- Il est vrai qu’il y a un certain temps que je n’ai pas reçu de nouvelles de sa part. Mais peut-être son rapport tarde-t-il parce qu’il n’a pas d’autres renseignements pour l’instant.

- J’en doute. Nous sommes à la veille d’une guerre, il y a forcément de l’ouvrage. Sinon il serait déjà de retour. »

À ce moment, la porte s’ouvrit et un valet entra.

« Je suis porteur d’un message pour le Lieutenant. » annonça-t-il.

Il le lui remit. C’était un court billet parcouru d’une écriture hâtive.

La confiance est un bienfait qui n’est pas accordé à tous. Cependant, malgré toute la volonté de celui qui en est honoré et désire d’en montrer digne, elle peut être déçue. Ne tardez pas ou il sera trop tard. Ne prenez pas le risque de le perdre.

K.X.

« Qui t’a transmis ce message ? questionna le Lieutenant.

- Je l’ignore. répondit le valet. Une femme portant un manteau dont le capuchon masquait les traits me l’a donné en me disant de vous le porter au plus vite. Je n’en sais pas plus, car elle est repartie l’instant d’après et a disparu dans la foule. »

Le Lieutenant demeura songeur quelques instants avant d’ajouter :

« Merci, tu peux t’en aller, à présent. »

Le valet sortit.

« Que dit ce message ? demanda l’Empereur.

- Lisez. »

Le souverain prit le billet et le parcourut.

« Étrange… en tout cas il est clair que l’écriture est celle d’une femme. Mais à qui appartiennent ces initiales ?

- Je n’en ai aucune idée. Ah, il y a quelques lignes ajoutées au dos. »

L’Empereur rendit le message au Lieutenant, qui lut.

P.S. : Quatre Chasseurs, mais n’oubliez pas de veiller sur le plus jeune.

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