Me voilà devant l’école maternelle. Gabriel commence sa première année d’école. Je n’en reviens pas qu’il soit devenu un grand garçon, ce n’est plus mon bébé.

Les collègues de Damien nous demandent souvent quand nous avons prévu de faire un petit frère ou une petite sœur à Gabriel. Nous leurs répondons que nous souhaitons prendre notre temps et profiter de voir Gabriel grandir.

Je ressens plein d’émotions d’être devant l’école, à attendre qu’elle s’ouvre.

L’heure sonne, je rentre dans l’école, jusqu’à sa salle de classe. Je n’ai pas le temps de lui faire un bisou avant de partir qu’il est déjà en train de jouer avec ses camarades.

Je ressors de l’école pour aller jusqu’à mon travail et je me mets à pleurer.

La rentrée a été plus difficile pour maman que pour bébé me taquine Jeanne, oui Jeanne est au courant de comment s’est passée la rentrée de Gabriel.

Le soir, Damien a réussi à finir plus tôt pour pouvoir récupérer notre bébé.

16h, l’heure d’aller chercher notre petit bonhomme. Nous nous rejoignons avec Damien devant l’école. Puis, je vais récupérer notre garçon seul. Gabriel n’est pas au courant que son père est venu le chercher.

Dès lors que je rentre dans la classe, je vois Gabriel accompagné de 3 demoiselles. Je prends une photo discrètement avant de le récupérer.

Je parle avec sa maitresse qui m’explique sa journée. Il a été très sage.

Je retourne dans l’entrée de l’école avec mon fils, Gabriel ne s’attend pas à voir son père. Dès lors qu’il l’aperçoit, il lui saute dans les bras en lui faisant un gros câlin.

Je me rapproche d’eux et lui explique ce que la maitresse de Gabriel m’a dit.

Lorsque nous sommes dans la voiture, juste avant de la démarrer, je fais voir la photo de Gabriel à Damien.

- Ton fils est un véritable tombeur, lui dis-je en rigolant.

- Comme son père, rigole-t-il jusqu’à voir mon regard, il essaye de se justifier.

- En même temps, quand on regarde ses parents, il y a de quoi séduire. Même si c’est un peu tôt venant de sa part. Dis-je à Damien

Nous profitons de notre soirée a trois. Jusque ce soit l’heure de se coucher et tout recommencer demain…