Jour 6 : Mocassins
Le bruit des chaînes firent un cliquetis harmonieux ponctué de gémissements de douleur, suivant les coups de fouets qui firent gicler des traînées de sang sur les murs et sur le sol.
Assis de manière princier, un homme habillé d’un costard noir, fixait le spectacle sanglant depuis son fauteuil en cuir brun.
« Pitié… ! »
Le prisonnier était à bout de force. Sa voix était enrouée dût à ses cris aux premiers coups subis, puis les supplications ont suivis très vite, et sans oublier les larmes coulant sur un visage qui se voulait fort.
D’un signe de main, le maître arrêta son bourreau, qui s’éloigna du prisonnier avec un air renfrogné. Il se lécha les doigts recouvert de sang, en attendant de reprendre son travail.
- Tu demandes mon pardon … ma pitié … n’est-ce-pas ? Demanda la voix rauque de l’homme élégant. Toi, humain, qui a tué mon être le plus cher.
Le dit humain baissa son regard, fautif. Si seulement, il n’avait pas abattu cette sorcière. Avec des « si », il ne serait pas dans cette cave à subir la conséquence de son geste, qu’il pensait justifiable. Des enfants disparaissaient étrangement, et cette femme magnifique avait déjà été dénoncé comme étant une magicienne. Il avait la justice pour ces enfants disparus.
- Je vais te donner la pitié que tu exiges, humain. Dit-il, avant de faire signe à son bourreau. Détache-le.
Le bourreau s’exécuta avec un grand sourire carnassier. Les chaînes furent détendues puis les menottes retiraient. Le prisonnier prit plusieurs tentatives pour se tenir sur ses deux jambes. Il écarquilla les yeux en observant l’homme commençant à se déshabiller, et il retira sa paire de mocassins délicatement. L’humain semblait de plus en plus dans un état second, il déglutit en voyant peu à peu le corps nu du monstre, qui lui lançait un regard belliqueux. L’humain détourna le regard quand il découvrit le sexe érigé de son tyran. Un mouvement de vent, et il sentit le souffle brûlant de l’homme contre sa nuque exposé, il tenta un pas en arrière, mais deux mains puissantes attrapèrent ses hanches. Il se pétrifia quand deux lèvres se posèrent sur l’une de ses plaies, et gémit quand une langue rappeuse lécha le sang coulant sur son dos.
Un bruit de craquement fit tourner la tête de l’humain, et haleta en découvrant deux grandes ailes de peau immenses, qui semblait toucher le plafond.
- Crie pour moi, mon chou …
L’humain poussa un cri puissant de plaisir, mais peu à peu l’allégresse disparu pour une souffrance qui le tourmenta dans un cauchemar sans fin.
Annotations
Versions