Chapitre 12
Je me sentais nettement plus à l'aise dans la salle du gala. Quand mon frère me quitta pour saluer ses clients et collaborateurs, je ne restai pas seule longtemps. John accompagné de Stella et d'un homme que je ne connaissais pas vinrent me saluer.
- Bellissima Bella, cette robe est un enchantement sur vous.
- Merci John ! Je dois dire que JJ a un goût très sûr en matière de vêtements.
Stella renchérit alors :
- Surtout pour les vêtements qui vous sont destinés. Vous êtes sublime.
Elle s'approcha et me fit la bise, déposant ses lèvres tout près des miennes. JJ m'avait dit que Stella lui avait parlé de moi, que cherchait-elle ? Je l'appris peu après.
- Bella je vous présente mon partenaire Stan. Je ne sais pas si vous vous souvenez de lui, je m'étais isolée avec lui lors du dernier gala.
Elle me fit un clin d'œil pour corroborer ses dires. Je rougis en comprenant ses allusions.
- Enchanté Bella. Vous êtes aussi belle que Stella me l'avait dit.
Il me prit la main et l'embrassa avec distinction tel un lord. Cette image était à mille lieues de celle que j'avais de lui dans les toilettes. Stella reprit la parole une fois que John fut reparti saluer des connaissances.
- J'aimerais beaucoup que vous participiez cette fois-ci. Cela vous tente-t-il ?
- Et JJ ?
- Je ne doute pas qu'il sera d'accord. Je ne pense pas qu'il pourra participer : difficile pour lui de s'éclipser. Mais connaissant la passion qu'il a pour vous, je ne doute pas qu'il trouvera un moyen de nous observer.
Elle ponctua sa remarque d'un clin d'œil. Ce fut bientôt le moment de passer à table. John dut faire un discours et revint s'installer à notre table. Autant mon frère l'avait ignoré la fois précédente, autant cette fois il sembla fasciné par mon nouveau patron. Je ne pus donc échanger avec lui. J'en fus un peu déçue mais j'écoutai alors le bavardage de Stella assise à côté de moi. Elle me faisait beaucoup rire et me mit à l'aise très rapidement. Tandis qu'on me servait une troisième ou quatrième coupe de champagne, je sentis les doigts fins de ma voisine se glisser sur ma cuisse à travers la fente de la robe. Je fus plus surprise que choquée. Elle avait été on ne peut plus clair concernant ses intentions à mon encontre. L'expérience de l'après-midi et les bulles de champagne aidant, je me projetais assez bien dans ce jeu sensuel.
Stan, son partenaire n'était pas en reste si j'en croyais sa mine contenue. J'imaginais bien cette coquine une main sur moi et une sur son compagnon. Voulant lui rendre la pareille je la laissais tout d'abord remonter sa main vers mon intimité et vérifier avec ses doigts que je ne portais pas de culotte. Elle me chuchota alors :
- JJ a fait de vous une vraie petite coquine. J'aime ça, ajouta-t-elle en se léchant les doigts couverts de mon excitation.
- Et vous chère Stella ?
- Allez vérifier...
Je ne me dégonflais pas et empruntait un chemin similaire entre les cuisses de ma voisine. J'y rencontrai d'autres doigts, ceux de Stan qui me fit un clin d'œil. Je me retenais pour ne pas rire de cette situation aussi loufoque qu'érotique. La jeune femme portait bien un sous-vêtement mais il semblait fendu pour laisser l'accès libre à son sexe. Je ne retirais pas ma main aussitôt mais je la caressais doucement, pinçant son clitoris, tournant autour. Elle fut un peu moins maîtresse d'elle-même et rougit violemment. Je sentais son sang pulser entre mes doigts et elle masqua son orgasme en toussant. Je cachai mon sourire satisfait sous ma serviette et me délectais de son jus en suçant mes doigts tout en regardant Stan dans les yeux. J'étais persuadée qu'il bandait et qui allait avoir du mal à se lever de sa chaise.
Alors que Stella me demandait de l'accompagner aux toilettes pour se repoudrer le nez, je reçus un message sur mon téléphone :
JJ : Petite coquine, faire jouir Stella à table, juste à côté de ton frère ! Pour la suite allez dans le bureau, je pourrais vous observer. Veux-tu que Stan vous rejoigne ?
Je lui répondis :
J'aimerais que ce soit toi qui nous rejoigne.
JJ: Je ne peux malheureusement pas. Mais imagine que c'est ma queue qui va s'enfoncer en toi pendant que Stella sucera ton clitoris ou tes seins.
Je dus lire le message à Stella une fois que nous nous fûmes éloignées de la salle de réception. Elle me guida alors le long d'un couloir richement décoré. Elle déplaça un livre dans une bibliothèque se trouvant près d'une porte et l'emplacement dévoila une clé. Elle ouvrit la porte se trouvant à côté. Elle s’ouvrait sur un grand bureau qui ressemblait presqu'à un petit salon avec ses banquettes, méridienne et guéridon en tout genre.
- Approche par ici que je puisse admirer ton corps de déesse.
Stella alluma la lampe du bureau et commença à se dévêtir. Mes yeux furent attirés par sa poitrine arrondie dans les balconnets de son soutien-gorge. J'avais très envie de les caresser.
- Viens, dit-elle en tendant la main vers moi.
Elle me prit la main et la déposa sur sa gorge, je fis alors prendre le chemin des dunes à mes doigts.
- Tu es si douce.
J'étais comme hypnotisée. Elle défit son vêtement et je pus observer avec plaisir et désir ses mamelon dressés. L'aréole légèrement brune contrastait avec sa peau laiteuse. Ses tétons pointaient et appelaient mes lèvres. Je cédais à leur supplique et passai ma langue sur ses merveilles douces et rondes. Stella défit mon chignon et glissa ses doigts dans ma chevelure.
- C'est si bon Bella. J'aime ta bouche sur mes seins.
Notre petit jeu dura quelques minutes quand elle me stoppa pour m'embrasser langoureusement. Elle fit descendre ses lèvres sur ma mâchoire, elle embrassa la peau fine et sensible sous mon oreille et me fit frémir.
- Je veux te voir.
Je m'écartai un peu et glissai les bretelles de mes épaules. La robe glissa sensuellement le long de mon corps et se déposa en corolle sans un bruit à mes pieds.
- La robe te va à merveille, mais tu es encore plus belle totalement nue.
Elle se colla à moi et m'embrassa à pleine bouche en posant ses mains sur mon derrière. Après m'avoir émoustillée elle me demanda de me pencher sur le bureau. Ainsi, elle avait une vue parfaite sur mes fesses.
- Quelle coquine ! me dit-elle quand elle remarqua le plug. Écarte bien les jambes, j'ai envie de te goûter.
Elle s'agenouilla alors et fit glisser sa langue dans mon sexe et sur mon clitoris. Je m'abandonnais à ses caresses et explosa vite. Elle me releva ensuite et je me goûtai sur sa langue. J'étais comme dans un état second, les brumes du plaisir n'étaient pas encore dissipées, qu'elle me coucha sur la table basse. Elle me caressa d'abord puis alors que je lui disais que je voulais moi aussi la goûter, elle approcha son sexe de ma bouche. Elle se coucha ensuite sur moi et s'occupa de mon intimité. Ce 69 tourbillonnant me maintenait dans un état d'extase, au bord de la jouissance sans jamais l'atteindre.
J'entendis la porte s'ouvrir. Je ne voyais rien, plongée entre les cuisses de Stella. La porte se referma et se verrouilla. J'entendis des pas, le bruissement de vêtements et leur chute au sol. Mon excitation monta d'un cran si cela se pouvait encore.
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