Chapitre 13

6 minutes de lecture

Elle était magnifique. Je n'avais qu'une envie : la suivre et la faire mienne. Mais il était trop tôt encore. Je sortis mon téléphone et m'excusai auprès de mes voisins de table. J'enclenchai le logiciel de surveillance et affichai la caméra du bureau. Je vis les deux jeunes femmes se déshabiller. Elles étaient superbes. La lumière de la lampe sublimant leurs délicieuses courbes. J'en avais l'eau à la bouche et ma queue gonfla.

Dire que je pourrais m'éclipser un instant, juste un instant pour admirer ce spectacle. Participer même peut-être. Non. Trop tôt. Bella mettait mes nerfs à rude épreuve. Chaque jour à ses côtés était un supplice. Je la voulais nue sur moi, mon sexe enfoncé dans le sien et ma langue dans sa bouche. Une torture que je m'infligeais seul. J'avais choisi de reprendre la direction de cette entreprise juste pour être près d'elle, je voulais apprendre à la connaître. Rien n'était laissé au hasard. Même Candy avait joué un rôle dans cette comédie. J'avais préparé le terrain en douceur. Je la voulais pour moi seul, mais avant elle devait se libérer et expérimenter. Je voulais être le maître de ses désirs et recueillir chacun de ses soupirs de plaisir.

J'aimais la voir et l'entendre jouir. Sur mon écran, Stella l'avait penchée sur le bureau. Je pouvais admirer le plug entre ses fesses arrondies. Je m'imaginais à la place de Stella, léchant les replis intimes de ma dulcinée. J'avais hâte de la goûter. Sentir son miel sur ma langue. Elle jouit, cambrant ses reins et pinçant ses tétons. Un régal pour les yeux. Elles s'installèrent ensuite pour un 69 sur la petite table de salon que j'avais fait allonger afin qu'elle puisse accueillir le corps nu de mes amantes. Elle avait peu servi jusqu'ici. Là, le spectacle était parfait. Je fus déçu de ne plus vraiment profiter de la vue du corps de Bella. Se trouvant en dessous, je ne voyais que les jambes tressautant de plaisir et ses doigts malaxer le postérieur de Stella.

La porte s'ouvrit et Stan entra. Il admira l'œuvre devant lui, sembla apprécier. Il se dévêtit et se masturba en regardant le cul de sa partenaire qui se faisait lécher par Bella. Il posa son gland dans le sillon des fesses de Stella et joua en rythme avec les deux filles. Je vis la petite main de Bella quitter le cul de la jeune femme pour caresser les bourses de Stan. C'est à ce moment que je ressentis une pointe au cœur. Une forme de colère monta en moi. Je me maîtrisai tant que je pus. Le frère de Bella s'enquit alors de mon état :

- Tout va bien John ? Vous semblez contrarié. Une mauvaise nouvelle ?

Je soupirai et lâchai :

- Pas vraiment, je suis dans une situation inédite et je ne saurais interpréter ce que je ressens.

- Racontez-moi, je sais être de bon conseil parfois.

- Même pour les histoires de cœur ?

- Je vends des chansons d'amour ! déclara-t-il feignant d'être offusqué.

- Vu comme cela alors ! Je suis tombé sous le charme d'une jeune femme et je n'ose me déclarer. Elle ne sait pas vraiment qu'elle m'intéresse et sort avec d'autres personnes. Je sais que ce n'est rien de sérieux mais je ressens comme une pique au cœur chaque fois que je la vois avec un autre.

- Je ne vois qu'une explication : vous êtes jaloux !

Je ris doucement. Moi jaloux ?

- Je n'ai jamais ressenti de jalousie.

- Il faut croire que cette personne est différente. Elle signifie quelque chose de particulier pour vous. J'ai moi-même découvert ce sentiment avec mon épouse. Chaque gala était une torture. Je ne voulais que la poser sur mon épaule et l'emmener loin des regards intéressés et lubriques des autres hommes.

Nous rîmes tous les deux à l'évocation de cette image digne de Cro-Magnon. Je songeais que finalement mes sentiments étaient semblables. Je la voulais pour moi seul. Je jetais à nouveau un regard sur l'écran et vit Bella empêcher Stan de toucher au plug. Je souris à cette vision. Tout n'était pas mauvais. Je pouvais construire ma relation avec elle, je savais qu'elle me désirait autant que je la désirais. J'avais bien remarqué son regard insistant sur mon visage et mon buste. Elle avait rougi aussi quelques fois. Je soufflai un grand coup et levai mon verre pour trinquer avec le frère de la femme que j'aimais.

Stan alternait entre le con de Stella et la bouche de Bella. Ne tenant plus il pilonna la première tandis que la deuxième suçotait le clitoris de l'autre. Les amants jouirent enfin. Ma Bella semblait épuisée mais rayonnante. Diego me coupa dans ma contemplation.

- Je peux vous demander un service John ?

- Quel est-il ?

- Ma femme me réclame et Bella a disparu. Pourriez-vous faire raccompagner ma sœur ?

J'étais surpris de ne pas le voir plus inquiet pour sa sœur qui avait disparu depuis plus d'une demi-heure maintenant. Je le lui confirmai cependant ayant de nouveau un prétexte pour passer du temps avec elle. Il allait sans dire que je la raccompagnerai personnellement. Il s'éclipsa rapidement et peu de temps après les deux jeunes femmes revinrent, bras dessus bras dessous, légèrement éméchées. J'étais époustouflé par la beauté de Bella : les joues rouges, les yeux pétillants et ses cheveux lâchés. Elle rayonnait. Elle me rejoignit, s'asseyant près de moi.

- John, comment ! Vous voilà seul !

- Votre frère vient tout juste de partir.

- Je vais devoir rentrer en taxi ?

Sa bonne humeur venait d'être gâchée. Je posais une main sur sa joue et la rassurais :

- Je serai votre chevalier servant, je vous ramène.

- Sans vouloir vous vexer, votre monture ne va pas bien vite !

Ses yeux taquins désignèrent mon fauteuil. Au lieu de me renfrogner, j'éclatais de rire. Il n'y avait qu'elle pour rire de ma situation. J'entrai alors dans son jeu :

- Vous seriez surprise mademoiselle ! Voulez-vous une démonstration ?

Elle acquiesça. Je reculais alors mon fauteuil et lui pris la main. Je la fis s'installer sur mes genoux. Elle fut surprise et s'accrocha à mon cou. Je frissonnais au contact de son corps. Que c'était bon ! Je fis rouler mon fauteuil jusque sur la piste. Il n'y avait presque plus personne. Quelques amis qui, sûrement finiraient la soirée ensemble. La musique passa au slow, j'entamais alors de lents mouvements avec l'engin. Ma belle se lova dans mes bras et lorsqu'elle posa sa tête sur mon épaule, j'oubliai tout. J'attrapai d'une main son menton et déposai un léger baiser sur ses lèvres. Elle sourit et se serra encore davantage contre moi. Je n'avais pour ainsi dire pas débander de la soirée et sa hanche contre mon sexe le fit durcir encore davantage.

À la fin du slow, elle murmura :

- Je me sens bien dans tes bras. Ton destrier est très bien, je l'avoue. Puis tu es très bien monté !

Elle dit cela avec un clin d'œil. Je la retrouvais taquine. Faisant allusion à la fois à mon fauteuil et à ma queue dressée, elle rougit. Je lui fis un clin d'œil et ris doucement. J'étais dingue de cette femme.

- Est-ce que tu comptes m'enlever maintenant que tu m'as mise sur ta monture ?

- Tu aimerais ?

Mutine, elle ajouta :

- Cela dépend. Es-tu un preux chevalier ?

Je fis mine de réfléchir et lui répondis :

- Je ne suis pas sûr. Ce que j'aimerais te faire est loin d'être vertueux. Je voudrais plutôt te chevaucher, te dévorer et te faire crier toute la nuit.

- Tu es plutôt un brigand qui troussent les jeunes femmes alors ?

- Non, juste te trousser toi.

Sur ces mots, nous nous embrassâmes.

- Je dois te ramener.

- Pas envie de quitter tes bras.

- Il le faut chérie. Tu es un peu saoule et je ne voudrais pas que tu regrettes demain. Si tu en as encore envie demain, je...

Je ne pus terminer ma phrase, elle m'embrassa avec passion.

- Oh bébé. Tu ne rends pas les choses faciles.

Elle gloussa puis changea de tête.

- Mon estomac se rebelle...

J'attrapai un seau à champagne, juste à temps. Elle rendit tripes et boyaux. Je l'amenais ensuite aux toilettes où elle se rafraîchit.

- Tu as raison je ne suis pas vraiment en état de faire des folies de mon corps.

Elle sourit, contrite. Elle était mignonne.

- Allez viens princesse, je te ramène.

Je lui fis signe de se rasseoir sur mes genoux. J'étais déjà en manque de son contact. Je la déposai devant chez elle. Elle me proposa de monter, mais je déclinais. Cela me coûta, mais je voulais faire les choses bien.

- Dors bien Bella bellissima.

Elle posa doucement ses lèvres sur les miennes.

- Bonne nuit John.

Elle disparut dans son immeuble. Je regrettais presque de ne pas avoir prolonger le moment. Bientôt. Très bientôt, elle sera toute à moi.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Hannedjib ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0