Chapitre 17

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J'écarquillai les yeux à l'entente de mon surnom. Je n'avais pas briefé le personnel, ne songeant pas qu'ils gafferaient ainsi. Au moins ce secret-là était dévoilé. Je savais que j'aurais dû le dire assez vite, la confiance et la sincérité étant des piliers solides et nécessaires pour la réussite d'un couple. Et je souhaitais plus que tout former un couple avec Bella. Elle était magnifique dans cette robe bustier. La jupe fendue avait laissé entrevoir le haut de ses bas. Je n'avais qu'une seule envie, y glisser les doigts. Je l'observais réfléchir associer toutes les informations, toutes les conversations que nous avions eues, pour comprendre enfin que j'étais JJ. L'ami virtuel avec qui elle avait échangé et joué depuis le début. Quand je compris qu'elle avait fini sa réflexion elle me regarda dans les yeux et lâcha :

- Pourquoi ?

Je comprenais ce que sous entendait ce "pourquoi". Pourquoi avoir jouer double jeu ? Pourquoi avoir mis d'autres personnes dans son lit ? Pourquoi n'avoir rien dit ? Il n'y avait qu'une seule réponse :

- Parce que toi. Tu es celle que je choisis, que je veux au plus profond de mes entrailles. Il fallait que tu découvres mon monde par toi-même.

Elle ne répondit pas, son visage était fermé et probablement en proie à de nombreuses pensées. Je commençais à avoir peur. Avais eu-je tort ?

- Bella, je suis dé...

- Tu as eu raison. Je n'aurais jamais osé sans ça. Jamais je n'aurais osé porter une tenue aussi audacieuse dans un lieu de luxure. Je comprends mieux certaines choses. Mais, tu n'as pas souffert de me voir avec les autres ?

Je me détendis : elle ne m'en voulait pas. Cette femme était une déesse, MA déesse.

- Oui et non. C'était incroyablement frustrant de ne pouvoir participer activement mais tu m'as toujours inclus dans tes relations. Je me sentais privilégié de partager ça avec toi. Et puis tu es si belle quand tu jouis. Je me suis régalé de ton image encore et encore. A chaque fois c'était plus intense.

Elle sourit satisfaite. Elle changea alors d'attitude et minauda. Elle devint une chatte joueuse. J'aimais quand elle cherchait à me taquiner.

- Alors, j'imagine que tu vas vouloir me prendre par le cul.

Je me mordis la lèvre pour enrayer le flot d'images érotiques qui me venaient. Ma queue gonfla encore davantage si cela se pouvait.

- Ton cul est à moi chérie je te l'ai dit. Je ne suis pas pressé de te prendre par derrière. Ce sera lorsque tu seras prête.

- Veux-tu vérifier ?

Je la regardais, les yeux ronds. Elle me chauffait. J'aimais son audace, je me mordis la lèvre et l'attirais contre moi sur la banquette. Je l'embrassai alors doucement puis le ballet sensuel de sa langue devint incendiaire. Elle passa une jambe par-dessus les miennes. Ce n'était pas ce qu'il y avait de plus pratique dans ce fauteuil, mais elle y parvint cependant. Ma main descendit sur son dos, ses reins, la rondeur de ses fesses. Je profitai de la fente du vêtement pour me faufiler contre sa peau. Comme à chaque fois, je frissonnais de plaisir de caresser sa peau si douce. Les mains de Bella n'étaient pas en reste. L'une d'elle passait dans mes cheveux tandis que l'autre me caressait le bras, rétablissant l'équilibre précaire dans lequel elle se trouvait.

Elle ondula contre mon bassin, m'envoyant de délicieuses décharges. Elle attrapa ma main et la guida entre les lobes de son magnifique derrière. Je sentis alors un objet rond et dur. Punaise elle portait le plug. Je gémis contre sa bouche et attrapai sa nuque pour lui dévorer la bouche. Elle me rendait dingue. Je la voulais comme je n'avais jamais rien voulu. Elle serait mienne.

- Hum hum. Veuillez m'excusez, voici votre plat.

Une serveuse venait d'arriver avec le plat. Je n'avais pris qu'un plat pour deux. J'avais décidé de la nourrir moi-même. Il n'y avait rien de plus sensuel que de voir la nourriture passer ses lèvres. Elle voulut descendre de mes genoux. Mais je la retins. Je pris un morceau de pain garni de foie gras et glissai une bouchée entre ses lèvres. Gourmande elle attrapa mon pouce entre ses dents et le mordilla. Mon érection tressauta.

- Tu me rends fou Bella.

Je plongeai dans son cou et l'embrassa. Je suçotai la peau tendre sous son oreille. Elle gémit et déglutit.

- Encore, souffla-t-elle.

Je lui donnai une autre bouchée des mets délicats que je lui avais commandés. Elle me donna également une bouchée et gloussa lorsque j'emprisonnai ses doigts. Je lui fis boire un peu de champagne. Je ne voulais pas qu'elle boive trop. Je la voulais pleinement consciente de ses actes. Je voulais que cette soirée soit inoubliable.

- Dis-moi ce que tu veux chérie ? lui glissai-je à l'oreille après que nous eûmes terminé notre repas.

Je léchai la mousse au chocolat qui restait au bord de ses lèvres. Je ne pouvais pas m'imaginer être jamais rassasié de cette femme. Elle était mon salut, mon avenir, elle portait tous mes espoirs de bonheur. Chacun de ses sourires était une arme contre la noirceur de ma vie.

- C'est toi que je veux John.

- Tu m'as déjà Bella. Je suis prêt à tout pour toi. Je te décrocherai les étoiles.

- Montre-moi les étoiles, John.

- Je te propose le summum de la luxure, du plaisir à en perdre la tête.

Elle gloussa et hocha la tête. J'aimais sa témérité et sa curiosité en matière de sexe. Je la fis se lever et lui ôtai sa jupe. Avec son corset et son porte-jarretelles elle était divine. Je lui enlevai son string dévoilant sa chatte épilée. Si j'avais encore mes jambes, je serais à genoux la bouche sur son clitoris pour la faire crier de plaisir. Ne pouvant réaliser ce fantasme dans l'immédiat, je lui pris la main et la guidai à travers la salle. Une hôtesse habituée vint pousser mon fauteuil. J'avais envie de la prendre sur mes genoux et l'enlacer, mais je me délectais de ses courbes voluptueuses qui dansaient sous mes yeux. Elle était superbe.

Je la fis traverser la salle, les regards concupiscents sur son corps étaient une douce torture. J'étais fier qu'elle soit avec moi et en même temps férocement jaloux. Ce soir était aussi un test. Pourrais-je la laisser jouer avec d'autres ? Pourrais-je la partager sachant que je ne pourrais jamais lui apporter tout le soin et l'attention qu'elle mérite ?

Nous étions dans la salle principale, des corps se frottaient. Des duos et des trios se formaient. Les membres se mêlaient. J'amenais ma déesse dans une cage dorée. Elle pourrait être admirée, caressée sans que cela n'aille trop loin. De toutes façons je ne la quittais pas des yeux. Elle fut surprise d'abord mais je lui soufflais qu'elle pouvait me faire confiance.

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