Chapitre 19
Enfin la voilà. Ma déesse. Bellissima Bella. Féline, elle s'avança jusqu'à moi, ne me quittant jamais du regard. Elle ne semblait pas se préoccuper des couples occupés à s'envoyer en l'air tout autour d'elle. Je n'avais d'yeux que pour elle, rien d'autre n'existait que nous. Elle m'avait fait jouir sans même la toucher. Je n'imaginais pas quel plaisir j'allais prendre quand elle s'enfoncerait sur ma queue. Je bandais rien qu'à imaginer son corps nu contre le mien. J'avais longtemps hésité quant au lieu où nous coucherions ensemble pour la première fois, surtout après la nuit qu'elle avait passée à mon chevet. Mais je ne voulais pas que mon handicap soit davantage un fardeau. Ici, on pouvait m'aider, et si je n'étais finalement pas à la hauteur, d'autres personnes, hommes comme femmes étaient tout à fait disposés à s'occuper du plaisir de ma belle.
Cette éventualité me brisait le cœur, mais elle existait bel et bien et je refusais, et cela depuis longtemps, de me voiler la face. Pour l'heure, tout se passait bien. Je savais qu'elle avait pris du plaisir avec Rosa et Steve. Ce dernier m'avait d'ailleurs félicité par la suite pour cette merveilleuse conquête. C'est vrai qu'elle était merveilleuse. Elle avait été éblouissante dans cette cage dorée. Tous la regardaient les yeux pleins d'envie et de luxure. Et c'était les yeux dans les miens qu'elle avait joui. Je ne pouvais me lasser de la voir et de l'entendre.
Arrivée près du bassin, je tendis la main, l'invitant à me rejoindre. Elle gravit les quelques marches et mutine, elle défit très lentement la ceinture du peignoir. Me torturant, elle fit glisser le fin tissu sur ses épaules. Il descendit le long de ses courbes avant de finir en corolle à ses pieds. Elle était la féminité triomphante. Son corps sensuel assumé la rendait parfaite. Je me mordis la lèvre d'anticipation. Je voulais la goûter la faire mienne pour toujours. Pour toujours ? Je me surpris à éprouver ce désir inédit.
Elle entra dans l'eau et apprécia la température. Elle attrapa la main que je lui tenais et vint se blottir dans mes bras. Je lui volai un baiser et elle m'offrit le deuxième. D'assise à côté de moi, elle se mit rapidement à califourchon sur mes cuisses. Mes mains parcouraient sa peau douce. Je gémis quand elle pressa mon sexe contre son pubis. Nos lèvres rejointes s'animèrent avec plus de passion. Ses doigts dans mes cheveux envoyaient des décharges jusque dans mes reins.
- Tu n'imagines pas à quel point j'ai envie de toi, Bella.
Elle grogna et se plaqua encore davantage, m'embrassant avec ferveur. Ses seins fermes et satinés appuyés contre mon torse m'excitaient encore davantage. Je perdis la tête. Il n'y avait que la passion et le désir entre nous. Je la voulais. D'elle-même, elle se souleva, prit ma queue et s'empala dessus. Je poussais un gémissement de plaisir. Je savourais la chaleur de son intimité. J'aurais aimé faire durer les choses, me délecter encore et encore de son corps, mais nous n'en pouvions plus.
- Oh John, qu'est-ce que tu me fais faire !
Mes mains sur ses fesses je guidais ses ondulations. Je déposais des baisers sur son cou, sa poitrine. Je suçotai sa peau délicieuse lui laissant des marques, mes marques. Je me délectais autant de ses caresses que des gémissements qui s'échappaient de ses lèvres. Le plaisir montait, ma queue gonflait encore davantage sans que je sache cela possible, les picotements dans mes reins annonçaient une fabuleuse jouissance.
- C'est si bon Bella, je ne vais pas tenir longtemps.
Je n'avais pas fini ma phrase que son sexe comprima le mien elle jouit ses yeux dans les miens. Une déesse, il n'y avait pas d'autre mot. Elle ralentit, me permettant de retarder mon propre orgasme. J'étais ravi de pouvoir lui offrir un second round. Ma queue toujours en elle, Bella m'embrassa tendrement.
- Je savais que ce serait extraordinaire de jouir avec ta bite en moi.
J'étais un peu perplexe de son commentaire. Je ne voulais pas être seulement un bon amant, je voulais que se donne à moi, entièrement comme je me donnais à elle. Elle ferma les yeux, prit un temps pour souffler. Puis un petit sourire coquin ainsi que de délicieuses rougeurs sur ses joues attisèrent ma curiosité.
- John... Je... Je n'ai jamais fait ça... Mais avec toi, j'ai envie... Je... Tu te souviens quand tu m'as offert ceci...
Elle s'inclinant légèrement et sortit le plug de son cul. J'écarquillai les yeux et ma queue tressauta en elle. Je me remis vite de ma surprise et lui demandai :
- Dis-le moi chérie.
- Je... J'ai envie que... J'ai envie que tu me prennes par là...
Je déposais des baisers dans son cou, un bras autour de sa taille et ma main sur son sein. Je titillai son mamelon, et la taquinai encore alors que j'avais très bien compris :
- Là où Bellissima Bella ?
Elle se mordit la lèvre inférieure. Ses yeux regardant autour pour s'assurer que personne ne faisait attention à nous.
- Je veux que tu me prennes par derrière, que tu me remplisses le cul de ta bite. Je veux t'offrir cela John. Pour te montrer à quel point tu me plais.
Je jubilais. Elle ne me prenait pas pour un toyboy. Je l'embrassai alors comme si c'était une question de survie. Je lui soufflai comment procéder dans notre situation. Elle acquiesça et lorsqu'elle retira ma bite de sa chatte pour se retourner, un sentiment de manque me perça la poitrine. C'était complètement ridicule.
Elle se mit à califourchon dos à moi. Je la guidais sur mon sexe, ravi de retrouver la chaleur de son con. Je laissais mes doigts explorer entre ses fesses l'orifice encore vierge. Le port du plug l'avait bien assoupli et je pus facilement entrer deux doigts. Alors que la belle se déhanchait sur ma queue, je faisais aller et venir mes doigts dans son cul. Il ne lui fallut que quelques minutes pour jouir à nouveau. Fort de cette première expérience, je lui laissais quelques instants de répit avant d'y ajouter un nouveau doigt. Quand le trou fut suffisamment souple, je lui fis comprendre de se relever, et elle guida elle-même mon gland à l'orée de son anus. De mes mains, je caressai son clitoris et la guidai sur mon pieu de chair. Elle était pourtant bien dilatée mais j'eus l'impression que ma bite était prise dans un étau doux et chaud.
Elle voulut se mettre tout de suite en mouvement mais je la maintins bien au fond. Je m'adaptais à son antre comme elle s'adaptait à l'intrusion. Il ne me faudrait pas plus de deux ou trois allers-et-retours pour jouir.
- Doucement ma Bella, je suis au bord de l'orgasme et je veux savourer le cadeau que tu me fais. Comment te sens tu ?
- Bien, étrangement bien.
Au lieu qu'elle de monter et descendre sur ma bite, je guidai son bassin pour un massage intérieur. Elle ondulait d'avant en arrière. Mes doigts s'occupaient de son bouton gonflé. Petit à petit elle s'abandonna au plaisir, je me concentrai sur elle ne voulant pas jouir avant qu'elle n'ait eu un nouvel orgasme. Je sentis les premières palpitations de son corps, signe que son orgasme approchait. Je me laissais alors porter par le plaisir. Quand son cul compressa davantage mon sexe lorsqu'elle jouit, je me laissais moi-même emporter. De longues giclées explosèrent dans son cul. Je grognais son nom, les doigts crispés sur ses hanches, mon pieu bien enfoncé dans son petit trou.
Cet orgasme me parut long, Bella, elle-même parut planer longtemps. Je la soulevai délicatement et la retournai pour la prendre dans mes bras. Elle s'y blottit. Je relevais son menton et déposais sur ses lèvres de légers baisers.
- Comment tu te sens chérie ?
Elle plongea ses yeux dans les miens. Elle semblait comblée.
- Je crois que je n'ai jamais pris autant de plaisir. Je me reconnais à peine.
Elle jeta un regard autour d'elle. Comme si elle se rendait compte pour la première fois de la situation, son visage s'assombrit. Son ton et sa mine changèrent subitement.
- Je.... Tu veux bien me ramener John ? Je voudrais rentrer.
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