Chapitre 25

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Je ne sais comment je me retrouvais dans une sorte d'alcôve. Les couleurs chaudes des murs et la chaleur dégagée par les étoffes des meubles et des rideaux rendaient le lieu accueillant et intimiste. Je m'imaginais assez bien passer du temps ici, à lire ou juste à me prélasser en regardant la magnifique vue sur un parc boisé que je ne connaissais pas. Je devinais mon reflet dans la vitre. Il faisait brun à l'extérieur, le soleil venait juste de disparaître derrière une forêt dense qui encadrait le site. Je fus surprise de ne pas reconnaître la tenue que je portais. J’amenai une main à mon cou et sentis une fine lanière en cuir surmontée d'un anneau doré. La simplicité du bijou me plaisait, je me demandais s'il avait une signification. Je portais une robe noire très près du corps descendant jusqu'aux genoux. Le décolleté très échancré dévoilait ma peau jusqu'au-dessus de mon nombril. Mes seins étaient recouverts par de la dentelle, noire elle aussi. Je me sentais terriblement sexy. Aux pieds, une paire d'escarpins noirs et rouges complétait la tenue. Je ne la remarquais pas tout de suite, mais une bague noire surmontée d'un rubis se trouvait sur mon annulaire gauche. Je restais stupéfaite, admirant ce magnifique anneau.

- Tu es superbe bellissima Bella.

Je me retournai subitement. John se tenait là debout contre le chambranle de la porte. Il me dévorait des yeux.

- John ?

- Oui ma douce. Tu viens ? On nous attend.

Il me tendit la main, ses yeux glissaient sur ma silhouette réchauffant chaque partie effleurée par son regard. J'avançai vers lui, étrangement à l'aise dans ces talons vertigineux. Il posa sa main en bas de mon dos, brûlant mon épiderme de sa chaleur corporel. Il se pencha à mon oreille et murmura :

- J'ai hâte de pouvoir te prendre dans cette robe et avec ses talons, tu n'imagines pas à quel point tu es sexy chérie.

Je rougis baissant la tête. Il attrapa mon menton et le releva pour planter son regard dans le mien.

- Tu n'as pas à baisser le regard devant moi mon amour, tu es ma déesse pas ma soumise. Je t'aime.

Il entérina sa déclaration d'un baiser étourdissant. J'en eus le souffle et les jambes coupées. Il me retint contre lui un moment, nos fronts posés l'un contre l'autre. Quand j'eus retrouvé contenance, il me guida dans un couloir richement décoré qui aboutissait sur une porte derrière laquelle on entendait déjà de la musique et des bruits de rires et de conversations. Nous passâmes la porte et j'en fus éblouie un court instant. Les conversations se turent et tous les regards se tournèrent vers nous. Le luxe de la grande salle faisait ressortir le noir et le rouge des toilettes des convives. Ils faisaient tous partie du club select de John. Je me savais en sécurité parmi ces gens. Ils ne recherchaient que le plaisir d'être ensemble sans craindre d'être manipulés ou jugés. Moi aussi je ressentais cette liberté que conférait le lieu. John me guida vers nos invités, étrangement je n'arrivais pas à discerner les visages, tous recouverts de masques, je ne pouvais identifier les personnes présentes, il n'y avait que John, bizarrement debout, je le remarquais à ce moment-là. Voyant que je fronçais les sourcils, il me sourit et me glissa à l'oreille :

- Laisse-toi porter bellissima Bella. Ce soir tout est possible. Il n'y a que nous qui comptons.

Je lui agrippai alors le col et l'embrassai comme si c'était la dernière fois. Il me colla contre son corps musclé ses mains glissant le long de mes flancs, s'arrêtant sur mes fesses pour les masser délicieusement. Je gémis contre sa bouche. Il passa une main dans ma chevelure et tira dessus pour basculer ma tête en arrière. Ma gorge ainsi dégagée, il explora mon cou, sa langue redessinant ma mâchoire, chatouillant ce point si sensible sous mon oreille. Il me rendait folle je sentais mon intimité s'humidifier. Il remonta ma jupe pour pétrir directement mon fessier.

- Petite coquine, aurais-tu oublier de mettre un sous-vêtement ?

- Non, tout ce que j'avais prévu de mettre se trouve-là... minaudai-je.

Je ne me reconnaissais pas ou à peine. J'étais la Bella forte et fière de ce qu'elle était, maîtresse de sa sensualité et de ses désirs. Il passa sa main entre mes fesses et sentit le plug qu'il m'avait offert. Il grogna contre mon oreille :

- Tu me rends fou.

Il releva mes cuisses autour de ses hanches et nous fit passer une autre porte. Cette fois-ci nous nous trouvions dans une grande chambre. Un immense lit à baldaquin en fer forgé trônait au centre de la pièce. Une ottomane faisait face à une grande baie vitrée donnant sur l'extérieur. Un couple faisait déjà l'amour debout contre le mur, je crus reconnaître Stella, mais rien n'était moins sûr. John me guida devant la fenêtre, il m'embrassa longuement et voulut me déshabiller. Je repris la maîtrise de la situation le faisant asseoir sur le siège. J'entrepris alors de me dévêtir et dansant sur une musique imaginaire. J'ondulais langoureusement des hanches, je glissais mes mains sur mes courbes m'exhibant avec délice devant mon amant. Je portais trop peu de vêtement pour que l'effeuillage soit interminable, j'optai alors pour une danse langoureuse et sexy. Alors que je fis le geste de retirer mes talons, il m'arrêta juste en tournant sa tête de gauche à droite. Je lui souris alors mutine. Je vis derrière lui la jeune femme qui se faisait prendre l'instant d'avant me regarder avec gourmandise. Je lui fis signe de s'approcher.

Sans se faire prier, elle se prêta à la danse sensuelle que je lui proposais. Ses seins percés se frottèrent aux miens, ronds et tendus par le désir. Je lui volais un baiser et nos mains explorèrent le corps de l'autre. Je ne quittais pas John du regard. Lui non plus ne perdait pas une miette du spectacle que je lui offrais. La jeune femme me guida alors à mon homme et me fit comprendre ce que je devais faire. Je libérai alors l'érection qui était compressée depuis un moment déjà dans le pantalon de mon amant.

- Tu as aussi oublié tes sous-vêtements JJ ?

- C'est pour être toujours prêt pour toi ma Bella.

Je me mordis la lèvre inférieure avant de poser ma langue sur le gland érigé de John.

- Oh chérie ! Vas-y prends moi tout entier.

Je ne lui fis pas tout de suite ce plaisir, jouant avec ma langue et mes doigts sur son membre. Il grognait, basculait son bassin vers mes lèvres pour que je le prenne en bouche. N'y tenant plus, il posa sa main derrière ma tête, ses doigts dans mes cheveux et guida ma bouche autour de son sexe. Il me baisa la bouche, il était tout de même assez attentif à ne pas m'étouffer, mais il prenait son plaisir entre mes lèvres. Je suivais comme je le pouvais son rythme, passant ma langue sur son frein.

Il me repoussa ensuite pour me soulever et me jeter sur le ventre en travers du lit. Il attacha mes poignets à la tête de lit et plaça mes cuisses repliées et écartées. Mon sexe était offert à son regard et à celui de toute personne se trouvant dans la pièce. Je ne pouvais rien faire ainsi écartelée, en réalité je ne voulais rien changer de ce qu'il se passait, excitée d'être ainsi exposée et soumise au plaisir de John. Il me banda les yeux et entreprit de me lécher le sexe. Sa langue se faufilant dans les replis humides de ma rose, ses lèvres aspirant le bouton, goûtant la rosée qui s'écoulait. Il pénétra deux puis trois doigts dans mon antre, fit bouger le plug m'excitant toujours davantage. Je gémissais voulant qu'il me libère de cette tension insoutenable qui enflait au creux de mes reins. Je le voulais, je voulais qu'il me prenne, qu'il me marque et me fasse sienne.

L'orgasme monta, enfla dans mon ventre avant d'exploser au visage de mon amant. Il lapa mon jus avec des grognements de satisfaction :

- Tu es si belle quand tu jouis Bella et ton jus est mon BIP préféré, je pourrais en boire chaque BIP. Maintenant je vais te prendre fort BIP.

- Hein ? Je ne comprends pas ?

- Je vais te BIP, devant puis BIP.

Je ne comprenais pas ce que venaient faire ces BIP parasites. Mon cerveau cherchait à comprendre, la chaleur de la chambre disparue, je n'étais plus attachée, seul subsistait le noir.

BIP... BIP... BIP

Et ce bruit incessant qui s'accélérait légèrement. J'entendis cependant la voix de John qui me rassura :

- Je suis là Bella bellissima. Bats-toi mon amour et reviens moi.

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