Désappareillé

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Avec le soutien de  Mac Aroni, FannyO2R, Jean-Michel Palacios 
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La vie de famille... Cette chose que l'obsolescence programmée n'avait pas prévue.

Bordel de merde, regardons-nous, père, mère, frère, sœur, cousin, cousine, enfant, adolescent. La vie ne nous apprend plus rien. On ne se parle plus, on parle avec les autres, on attend des nouvelles des autres comme on attend une nouvelle sur un site de partage d'écriture.

Qui arrive encore à se déconnecter ? Pas moi, pas bien longtemps en tout cas.

C'était un piège, dès le départ on le savait.

On s'est mis sous écrou, jugé par les autres, et juge des autres, mais pas dans l'enceinte d'un tribunal, sans réelle justice. On se déchire à s'en demander qui sera le vainqueur de la prochaine tromperie, comment cacher au mieux qui on est, ce qu'on fait pour ne pas se faire prendre et faire en sorte que la moindre erreur provienne de l'autre et pas de nous-même.

On se connecte et on se déconnecte de la vie de famille en même temps. Comment réapprendre les bases familiales lorsqu'on n'est même pas le propre professeur de notre vie, on ne s'apprend plus rien, on subit. Comme une répétition de la naissance ?

Aujourd'hui, la vie est une supercherie, un peu comme une personne voulant faire un régime mais qui injecte de la graisse dans ces légumes pour dire " c'est pas ma faute... c'est celle des brocolis "...

Et pourtant, j'abandonne ma famille pour ça... être sur mon appareil à frapper ça...

À cause de vous autres...

Et la seule chose que je justifie, c'est la mise en page de mon texte, pour qu'il ait l'air ordonné.

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Table des matières

En réponse au défi

Une nouvelle chaque dimanche... #171

Bonjour à toutes et à tous,

Très heureux de vous retrouver pour assurer l'animation de ce défi hebdomadaire, en ce début d'automne et ses mois qui tremblent.

Sans doute en connaissez-vous le but. Toutefois je vous le rappelle. Le défi paraît chaque dimanche pour une durée d'une semaine.

Il consiste à écrire une nouvelle sous la contrainte d'un thème et de six mots clés.

La nouvelle littéraire se traduit par un bref récit fictif qui fait appel à la réalité et qui, la plupart du temps, ne comporte pas de situation finale. Généralement, elle se termine avec un dénouement inattendu qu'on appelle la chute mais ce n'est pas systématique.

Les mots imposés, suivant leur nature, peuvent s'accorder en genre et en nombre ou se conjuguer. Ils sont à utiliser en totalité et dans l'ordre que vous souhaitez. Merci de les faire apparaître en choisissant une police en caractère gras, italique ou souligné.

Le genre littéraire et la forme (poésie, dialogue ou monologue, chronique, récit, conte…) sont libres.

La longueur minimum d'une page (250 mots) serait appréciable.

Je vous propose donc de composer entre le dimanche 06 octobre 2024 et le dimanche 13 octobre 2024.

Sur le thème du ou des Appareil(s), voici les six mots pour l'accompagner : Obsolescence, Écrou, Naissance, Graisse, Professeur, Piège.

Je vous souhaite une belle semaine et de l'imaginaire à fleur de mots sur vos feuilles d'Automne.

Merci de vos nombreuses contributions et à bientôt de vous lire.

Jean-Michel

Commentaires & Discussions

DésappareilléChapitre4 messages | 2 jours

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