Le vide
de Marie Smorta
Les mots se bousculent dans ma tête comme le fracas incessant des vagues sur les rochers
Les mots me transpercent et me font mal
Coup de poignard en plein cœur
Tons blafards sans lueur
Les nuits se font longues et douloureuses
Mes cernes se creusent superposant les différentes couleurs de la colère
Et là est toute sa beauté, reflétant les milles regards de la rancœur
Et parfois il pleut
Il pleut et le temps s’allonge
Il pleut et toute cette pluie nettoie ma rage
Il pleut et toutes les nuits
Silence.
Toutes les nuits les mots se bousculent
Et dans ma tête
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Vivre pour mourir ou mourir pour exister quand la simple raison de notre vie est de penser à ne plus être. Des questions au coucher du soleil pour terminer au fond du gouffre, bouffé par tes craintes, tes péchés, des absurdités. Mille et une questions que je veux oublier, effacer pour ne plus frémir plus rien sentir. Simples mots débiles qui se suivent pour anéantir une vie.
Douceur de l'automne, le confort est proche, loin des cris et des chaleurs, les pluies d'amour à 6h du matin qui te réveillent, doux comme un sourire, précieux comme un souvenir qu'on fait revivre.
On va pas se mentir, la tristesse est délicate et tellement belle.
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