Chapitre 10 - Mickaël
J’ai de la fureur dans les veines. Ca me rend dingue de ne pas savoir qui est le père de la petite ! Et savoir qu’en plus elle a brisé notre promesse…putain comment elle a pu faire ça !!! Je prends mon tel et compose un numéro.
- Ouais beau goss.
- T’es chez toi là ?
- Ouais, tu veux passer ?
- Si je passe Caro, jte déglingue jte préviens, j’ai la rage faut que je baise violement.
- Je t’attends alors.
Je lui laisse à peine le temps d’ouvrir la porte que je me jette sur elle. Je lui bave à moitié sur la gueule tellement je salive de rage. Je défais son peignoir en soie et putain elle a bien compris que j’avais pas envie de m’emmerder avec des fringues. Je lui enfonce deux doigts et elle gémit fort. Je lui en rajoute un 3ème et elle ondule dessus. Je les recourbe durement et elle halète. Je les fais bouger en elle puis attrape ses cheveux pour lui tendre son cou.
- Attrape la capote dans ma poche et mets là moi. Dépêche !!!
Elle s’active, me met le plastique et je la fourre violemment. Elle était prévenue, je vais la défoncer. Après une bonne baise contre le mur, je l’amène dans son salon et la baise sur son canapé. Je la retourne, lui fais tendre son cul, lui colle une bonne fessée qui marque son cul et plonge en elle tout en branlant son clito.
- Oh ouiiii !!!!
Nos corps finissent par terre mais j’ai plus de force.
- On fatigue beau goss ?
- Ouais, mais t’inquiète, je vais vite me reprendre.
Foutue crise de came qui m’a affaibli !!!
- Laisse-moi te détendre. Me dit-elle en venant sur moi.
Elle me déshabille complètement et je la laisse faire.
- Je reviens.
Elle disparaît et j’allume une clope. Putain je suis encore essoufflé, faut dire que j’y ai mis ma rage. Elle revient avec des serviettes qu’elle pose à coté de nous et viens sur moi à califourchon. Elle embrasse mon cou et me prend dans ses bras. Elle monte et descend sur moi et je sens quelque chose de chaud couler sur moi, elle a l’air de prendre un pied d’enfer à me pisser dessus et ce n’est pas désagréable. De toute façon je suis trop HS pour dire quoi que se soit.
- Tu aimes ? me demande-t-elle en bougeant de nouveau sur moi.
- T’es une sacrée cochonne toi hein.
- Ouais. Tu fais pareil ?
- Je n’ai pas encore envie mais tu le sauras quand ça sera le cas.
Elle me sourit et nos corps à corps finissent par calmer ma colère.
- Tu bosses aujourd’hui ? Dis-je
- Non et j’ai rien de prévu.
- Parfait, on reste ici alors.
Alors que nous sommes allongés sur son lit après une bonne douche, elle me demande ce qui me met dans tous mes états. Je lui explique, elle m’écoute et ça me fait du bien.
- Vous m’avez l’air bien accro tous les deux quand même.
- Tu parles, elle est partie se faire sauter alors que j’allais mal.
- Bah d’un autre coté tu ne voulais pas la voir, elle a été se réconforter du coup. Après pas sûre qu’elle s’attendait à tomber enceinte. Ça n’a pas du être simple à gérer.
- T’es de son coté ou je rêve ?
- Solidarité féminine.
- C’est avec moi que tu baises pour info !!!
- Ça ne te donne pas une immunité pour autant hein.
- Jte baise pas assez.
- Tu ne me baiseras jamais assez Mick’. Rit-elle
- Salope.
- Si tu savais à quel point éclate-t-elle de rire.
- Quoi ? T’en as d’autres des mecs ?
- Bah ouais, tu ne crois pas avoir l’exclusivité quand même.
- Putain je rêve.
- Bon tu comptes faire quoi avec ton ex ?
- J’en sais rien, elle veut plus que je l’approche ni elle ni la petite. Ça me bouffe t’as pas idée.
- Mais il n’y a pas que cette gosse là bas, non ? Tu peux toujours dire que tu viens pour les autres. Elle ne va pas te mettre à la porte alors que tu viens donner un coup de main généreusement.
Elle me regarde et me sourit puis m’embrasse.
- T’es géniale comme meuf Caro. Dis-je
- Ouais je sais, vous dites tous ça.
J’éclate de rire.
- Tu t’es tapé Jack aussi ?
- Tu veux que Julie m’arrache les yeux ?
- J’avoue que ça serait jouer avec ta vie.
- Non et puis ce n’est pas mon style, en plus c’est mon boss, vla le bordel. Non sans façon.
- Et Julie ?
- Les femmes ce n’est pas mon truc, j’aime que les queues. Dit-elle en venant sur moi
- Alors montre-moi à quel point tu aimes la mienne.
- Accroche-toi beau goss, je vais te baiser.
J’avoue que cette fille est torride. Je finis même pas ma clope, tellement je suis naze. Je me couche et elle vient contre mon dos. Nos doigts s’entremêlent et je finis par m’endormir. J’apprécie ces petits gestes tendres qui soulagent un peu mes douleurs. Lorsque j’ouvre les yeux, le lit est vide. J’ai un mot sur son oreiller.
« Rush au taf, fais comme chez toi, ramène moi mes clés, bye beau goss »
Je file sous la douche et me rappelle de ce qu’elle m’a dit. Oui je pourrais dire que je viens pour les autres gosses mais ça ne va pas lui plaire.
Mais ça plaira à Jennie. Et elle n’osera pas faire du mal à sa fille.
Vaut mieux pas !
Je m’habille et file déposer les clés à Caro puis prends la route après être passé dans un magasin de bricolage.
- Mais qu’est ce que tu fais là !!! Tu veux qu’elle me tue ? Me lance Lisa
- Tu bosses encore toi, t’as pas de congé ?
- Ma collègue est malade.
- Marielle ?
- Mais non. C’est bien pour ça que je vais me faire tuer si elle te voit ici.
- Je viens réparer le mur de son bureau.
- Oh…et bien…dans ce cas là…je ne vois pas pourquoi je m’y opposerais. Et puis si tu veux on a quelques trous dans d’autres murs si jamais t’as rien de prévu aujourd’hui. Ca pourrait faire en plus un atelier intéressant pour les petits.
Elle me sourit et on se comprend. Alors que je m’installe dans le bureau, la porte s’ouvre et Lisa est accompagnée de Jennie qui me saute dans les bras.
- Mick’ !!!! Maman m’a dit que t’avais trop de travail pour revenir.
Sale mytho !
- Et bien non tu vois je suis là. Tu m’aides ?
- Ouiiii
- Bon je vous laisse travailler. Me lance Lisa avec un clin d’œil.
J’ai au moins elle de mon coté. Et j’apprécie qu’elle me soutienne.
- Comment qu’on fait pour réparer le mur ? Me demande Jennie
Je lui montre comment tartiner la pâte qui servira à reboucher ma colère. La petite regarde mes mains abîmées.
- C’est toi qui as fait ça ? Me demande-t-elle
Petite maline.
- J’étais très en colère mais ce n’est pas bien.
- Comme maman alors, elle aussi a cassé des choses.
- Ah oui et quoi ?
- Un vase et elle m’a crié dessus.
Quoi !!!
- Comment ça elle t’a crié dessus ?
- Elle m’a dit d’aller dans ma chambre quand elle pleurait sur son lit. Tu sais pourquoi elle pleurait toi ?
- Oui mais ce sont des histoires de grands.
- C’est une dispute d’amoureux ?
Elle est loin d’être conne cette môme.
- Oui.
- C’est ses cheveux que tu m’as donnés ?
- Oui.
- Pourquoi vous êtes plus amoureux ?
- C’est compliqué princesse.
Elle s’applique à mettre la pâte puis s’arrête.
- Mick’ ?
- Oui princesse.
- Est-ce que c’est toi mon papa ?
Mon cœur se serre fort et je ravale ce qui me pique dans la gorge.
- Non ce n’est pas moi mais j’aurais adoré.
- Moi aussi. Dit-elle tristement
Putain fais chier !!! Pourquoi je l’ai pas mise enceinte avant ce mec qui sort de je ne sais où !!! Jennie serait ma fille, je n’aurais pas tout quitté, on se serait construit une vie.
Ouais entre deux seringues.
Ma conscience me ramène sur terre. Je n’aurais pas été le père idéal c’est clair. Peut être que c’est mieux ainsi après tout.
- Mais qu’est ce que tu fous là ! Crache sa mère qui vient de débarquer.
Reste zen, t’es pas là pour elle mais la petite rappelle toi.
- Je viens réparer ce que j’ai fait.
- Je t’ai demandé de ne plus venir !
- Et bien tu vois, j’en ai absolument rien à foutre.
- Sors Mick’.
- Maman on fait du bricolage là. Dit Jennie
- Jennie t’en mêle pas !
- Mais maman…
- Jennie !!!
Marielle est hors d’elle mais elle n’a certainement pas à parler comme ça à la petite.
- T’en prends pas à elle, c’est entre toi et moi Marielle.
- Jennie tu sors de mon bureau immédiatement.
Jennie me regarde et sa tristesse me fout les tripes à l’envers. Alors je fais ce que mon cœur me dicte. Je pose ma main sur le torse de Jennie pour lui faire comprendre de ne pas bouger.
- Elle reste ici et toi tu baisses d’un ton.
- Mick’ t’as pas à…
- Marielle, ne t’oppose pas à moi, tu vas y laisser tes dernières plumes, je peux te l’assurer. Dis-je sans lui laisser le temps de finir sa phrase.
Elle me regarde et sait que je ne fais pas de menaces dans le vent. Putain qu’elle est belle quand elle est en colère.
Reste focus
T’as vu ses nichons et ce regard, putain faut que je la baise.
Euh…là je ne suis pas sur que ça soit vraiment le moment.
Justement si, ça lui ferait fermer sa gueule et puis quand elle est hors d’elle, sa chatte est bouillante, sensible et… Elle claque la porte et s’en va, me laissant avec mes envies déplacées et ma princesse. Victoire ! Elle a compris qu’elle ne pourra pas se mettre entre moi et sa fille.
Pour combien de temps aussi, la connaissant elle ne va pas lâcher si facilement.
Moi non plus je ne lâcherai rien.
Ça va mal finir.
Ça finira entre ses cuisses. Mais d’abord je compte bien savoir qui l’a foutue enceinte.
Tout ça car t’es jaloux, faut vraiment que tu travailles là-dessus.
Ferme-là.
- Elle est encore en colère contre toi je crois. Dit Jennie.
- Ouais je crois aussi.
On revient sur notre mur et elle accompagne nos travaux de chansons qu’elle chante merveilleusement bien qui calme cette douleur au fond de moi. Cette gosse m’envoute autant que sa mère. Je la regarde réparer ce grand mur de ses petites mains, c’est exactement ce dont j’ai besoin dans ma vie, d’une gosse qui répare mes conneries et la plus grosse est d’avoir quitté sa mère y a 6 ans. C’est peut être pas moi qui l’ai faite mais c’est moi qui vais la rendre heureuse, que ça plaise ou non à sa mère. Et quand elle comprendra que je ne lui veux que du bien à sa fille, elle arrêtera de jouer les connasses et me laissera la rendre heureuse à son tour. Parce que putain je l’aime, je suis encore plus fou d’elle qu’à l’époque quand je regarde sa gosse. Je suis fou autant de la mère que de la fille et je mets au défi n’importe qui de vouloir me les prendre.
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