Chapitre 37 - Marielle
Je me réveille près de l’homme de ma vie qui dort encore à poing fermé. Faut dire qu’en ce moment les nuits sont courtes mais là j’ai bien dormi et pour une fois je n’ai pas réveillé Mick’ pour faire l’amour en pleine nuit. On peut dire qu’il m’épuise.
- Maman !!! Mick !!! Je peux venir faire un câlin ?
Mick’ grogne un oui inaudible.
- Oui viens.
Jennie se met entre nous deux et Mick’ l’enlace dans son sommeil.
J’adore voir Mick’ si protecteur avec Jennie. J’ai vraiment de la chance qu’ils s’entendent bien. Pendant longtemps j’ai imaginé retrouver Mick’ mais j’avais toujours ce doute sur son acceptation par rapport à Jennie. Pour moi c’était impossible que Mick’ accepte l’enfant d’un autre, j’ai pensé qu’il me détesterait et qu’il repartirait loin de moi. On finit par se rendormir et lorsque j’ouvre mes yeux, je suis seule dans le lit. J’enfile un peignoir et vais les rejoindre dehors. Mick’ s’est décidé à retirer les petites roulettes sur le vélo de Jennie. J’ai du batailler dur car il ne voulait pas qu’elle risque de tomber.
- Ça y est tu t’es décidé my love.
- Va dire non à ta fille. Soupire-t-il en mettant un dernier coup de clé.
Jennie trépigne d’impatience d’essayer son nouveau vélo qu’elle a eu à son anniversaire sans roulettes.
- Et maintenant on met les protections et le casque.
Je suis obligée de rire car quand on était petit, il était le premier à chambrer ceux qui portait un casque dont moi.
- Oh non pas le casque s’il te plait.
- Pas de casque, pas de vélo Jennie, si tu tombes tu dois avoir la tête protégée.
- T’en faisais pas autant pour moi petite. Dis-je moqueuse.
Il m’envoie un regard noir et j’ai tout mon bas ventre qui se réveille.
- Si je mets un casque ça va m’abîmer les cheveux. Lance Jennie
Ça c’est ma petite maline.
- Bon ok, pas de casque.
Elle est forte.
- Bon je vais te tenir et tu pédales, ok ?
- Ouiii
- Mais tu fais très attention.
- Oui papa, allez !!!
Mick’ tient la selle de Jennie qui fait plusieurs tentatives puis l’heure de l’envol à sonné.
- Regarde je fais du vélo comme une grande !!! Crie Jennie fièrement
- Fais attention princesse.
- Relaxe Mick’, c’est qu’un vélo, on est tous passé par là. Dis-je
- Ouais je sais mais j’angoisse quand même. Dit-il en se collant contre mon dos.
- Papa poule.
- Je vais t’éclater la gorge bébé, ça te fera taire.
- Tu ne veux pas plutôt…Dis-je en ondulant des fesses contre lui.
- Bébé, tu vas finir par vivre le cul ouvert.
- Hummm
- Bitch.
Nos envies doivent attendre car notre fille ne lâche plus son vélo jusqu’à la nuit tombante.
- Allez, douche Jennie. Dis-je
- Je n’ai pas envie !!!
- S’il te plait, je suis épuisée ce soir et je n’ai pas envie de me fâcher avec toi.
- T’es toujours fatiguée !
C’est vrai qu’en ce moment j’ai un peu le contre coup de ces derniers mois et puis on rattrape notre sexualité perdue avec Mick’, les nuits sont pas assez longue pour dormir et faire l’amour.
- Jennifer, ta mère a dit douche, donc douche. Dit Mick’ pour m’appuyer.
C’est un vrai plus d’avoir Mick’ comme soutien. J’aime la vie avec lui, c’est un père et un futur mari formidable. Et en plus, Jennie l’adore et l’écoute.
- Enfin la journée se termine, dis-je en me collant contre lui.
- Toi tu vas t’endormir. Me dit-il alors que le film débute.
Et il n’a pas tord, avant la première pub je m’endors.
- Allez bébé, au lit. Me chuchote-t-il en caressant mes cheveux pour que je me réveille.
Comme chaque soir je file me coucher tel un zombie. Je m’endors comme une masse et me réveille en grognant le matin quand le corps de mon futur mari me recouvre. J’écarte mes cuisses sans ouvrir les yeux pour ménager mon énergie.
- Oh bébé, t’es si chaude, si douce.
- Encore. Dis-je somnolente.
Doucement Mick’ me sort de mon sommeil et quand sa langue me parcoure jusqu’à venir récolter ce qu’il provoque, mon éveil est total.
- Oh j’adore t’es si délicieuse.
Sa langue me lèche à l’intérieur et mon bassin bouge, et je pousse pour qu’il aille plus loin. Sa langue, son souffle…
- Mick’ !!!
Je jouis en m’accrochant à sa tête, et il force mes cuisses à rester ouvertes pendant mon orgasme. Il revient sur moi et m’embrasse puis me câline le temps que je retrouve mes esprits mais la fatigue me gagne déjà.
- Bébé tu te rendors.
- Hum hum.
- Et moi j’ai pas le droit de jouir ?
- Prends mon corps.
- Etoile de mer.
- Ouais promis je ferais mieux la prochaine fois. Dis-je en me battant contre mon sommeil.
- Bébé, ouvre tes yeux.
- Mick’…
- Regarde-moi.
J’ouvre péniblement les yeux pour le regarder.
- Oui ? Dis-je
- T’es enceinte bébé.
Je me redresse d’un coup.
- Quoi !!!
- Ta chatte est profonde, j’arrive plus a atteindre le fond, t’es grave sucrée et…tu es crevée. D’après mes recherches, c’est des signes que t’es enceinte.
- T’as fais…des recherches ?
- Bah ouais, je trouvais ça trop chelou que tu sois si sucrée, je connais le goût de ta chatte par coeur et là ce n’est pas pareil. Je m’inquiétais, j’avais peur que ça soit un truc avec tes kystes. En plus ça fait un moment que t’as pas saigné.
- Mais je prends la pilule Mick’.
- Le soir tu vas directement te coucher bébé. Ça fait un moment que je ne t’ai pas vu prendre un cacheton.
Oh c’est vrai que ma pilule je la prends le soir. Je me lève et vais voir ma plaquette quasiment remplie, je regarde Mick’ à travers le miroir.
- Alors ?
- J’ai 10 jours de décalage.
Son sourire se dessine mais moi je n’ose pas encore y croire.
- Je te connais mieux que personne. Me lance-t-il fièrement en me collant une fessée qui me fait pousser un petit cri.
C’est vrai que Mick’ me connait bien, voir il me connait mieux que moi, trouvant toujours des nouvelles zones sensibles sur mon corps. Mais je n’aurais quand même pas pensé qu’il soit si attentif.
- Faut que je fasse un test. Dis-je
- Pas besoin, je suis sur de moi, t’es en cloque, je connais trop ton corps et là, il est différent bébé.
- Mais…
- Pas de test, prends rendez-vous avec le doc directement. Je suis sur de moi.
J’ai pris mon rendez-vous mais qui sera que le mois prochain. Un mois à attendre, un mois où je ne vois pas mes règles arriver, où j’ai très envie de faire l’amour et les premiers écœurements arrivent. Je crois que Mick’ me connais par cœur.
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