Chapitre 56 - Mickaël
Pourquoi elle ne veut pas comprendre que je m’inquiète pour elle.
- J’en ai ras le bol de nos engueulades Marielle.
- Je veux juste aider Nicky deux fois par semaine Mick’.
- T’es enceinte ! Enceinte !!! Tu ne vas pas danser dans ton état !!!
- Je ne vais pas danser mais seulement l’aider pour la chorégraphie de son gala. Mick’ s’il te plait.
Putain je hais quand elle chiale !
- Je ne danserais pas, je vais juste l’aider. Me dit-elle
De toute façon si je lui interdis elle ira quand même.
- Jusqu’à quelle heure ?
- On s’est donné 2h.
- Tu veux que je vienne te chercher ? Dis-je pour la ménager au moins de ça.
- Non, Jennie doit être couchée à 21h, je peux encore conduire tu sais.
- Ouais, je sais ça !
Je suis hors de moi mais je ne peux pas non plus la séquestrer.
- Mick’ ?
- Oui !
- Je ne reprendrais pas le travail à la naissance de la petite.
Putain j’hallucine ou…
Non non elle vient bien d’accepter de ne plus travailler pour rester auprès des enfants.
- C’est toi qui a raison, les enfants auront besoin de moi, je veux juste pouvoir avoir un peu de temps quand même pour moi, de temps en temps.
- Bien sur ! Putain bébé tu n’imagines pas comment ça me soulage. T’es merveilleuse et pitié arrête de pleurer.
- C’est les hormones, ça va passer.
Je sens un coup dans mon bide comme je me sers contre elle.
- Eh doucement petite sauvage, va pas m’abîmer ta mère. Dis-je en descendant au niveau de son nombril déformé.
- Mick’…
- Je t’aime bébé. Dis-je en descendant sa culotte
Mes baisers descendent et je sens mon odeur préférée, celle de l’excitation, de l’impatience. Je lui lèche son clitoris qui ne tarde pas à réagir et à gonfler. Elle pose ses mains sur ma tête et gémit sous ma langue. Je n’arrête que quand elle est fébrile et c’est avec mes doigts dans sa chatte que je la finis.
- T’es délicieuse Bitch, goute toi.
- C’est bon je me connais Mick’. Me lâche-t-elle durement.
Putain j’arrive de moins en moins à la comprendre, parfois elle est câline et d’un coup elle devient dure.
Les hormones.
Ouais c’est l’heure pour moi de me casser prendre l’air. Je vais rejoindre Jack qui m’a envoyé un message pour me parler.
- Salut mon pote. Dis-je en arrivant chez lui.
- Salut.
Putain ici aussi ce n’est pas la joie.
- J’ai fais ma demande de divorce.
- Attend là, tu…enfin mec, je pensais qu’elle faisait des efforts et…
- Je ne l’aime plus Mick’ ! Je ne peux pas me forcer ! J’ai essayé mais ce n’est pas dans ses bras que je veux passer mes nuits.
- Putain ça craint ça. Tu lui en as parlé ?
- Ouais, elle est partie chez ses parents quelques jours.
- Elle le prend comment ?
- Elle est effondrée, je ne veux pas lui faire du mal, mais…rester dans le mensonge, c’est pas mieux.
Je tape sur l’épaule de mon pote qui est au plus mal, même si c’est sa décision. Divorcer ne doit pas être simple.
- Du coup ça va se passer comment ? Dis-je
- Elle l’a signé, donc d’ici 3 mois on sera divorcé. Je lui rachète ses pars pour le restaurant et on partage tout mais elle ne veut rien.
- Ah ouais, c’est donc définitif là.
- C’est fini depuis un moment nous deux, fallait juste qu’on ait les couilles d’aller au bout.
- Et avec Célia ?
- Chacun chez soi pour l’instant mais j’avoue que ça me plairait bien de l’avoir ici un jour.
Putain il est carrément love de cette meuf alors.
- Pour l’instant je gère mon divorce de toute façon. Rajoute-t-il.
- Et…Julie elle retournera chez ses parents du coup ?
- Non, elle va se chercher un appart’.
- Sans taf ? Elle va galérer.
- Je ne la fous pas à la porte, elle prend le temps dont elle a besoin. Je ne veux pas d’un divorce dégueulasse.
- C’est bien mec. Je suis là si t’as besoin.
Il fait oui de la tête puis il va se prendre une bière et m’en lance une.
- Et toi alors ?
- Elle a craqué. Dis-je fier
- Sur toi, ça fait un moment. C’est bien que tu t’en aperçoives. Me charrie-t-il
- T’es con, non elle accepte de ne pas reprendre le taf.
- Sérieux ?
- Ouais.
- Tu penses vraiment qu’elle sera heureuse comme ça ?
- Julie l’est bien, non ?
- Ouais mais…ce ne sont pas les mêmes caractères, Julie est moins indépendante que Marielle qui a quand même vécue 6 ans seule.
- Elle sera heureuse et puis les enfants grandiront avec leur mère, c’est mieux que dans une crèche ou chez une Nanny.
- C’est toi qui la connait le mieux, et vous avez rediscuté pour les plans de la maison ?
- M’en parle pas putain, on n’arrive pas à se mettre d’accord mais j’ai lancé les travaux, on a encore le temps pour voir les détails.
Lorsque je rentre, Marielle est endormie sur le canapé. Quand je pose ma main sur sa cheville, elle sursaute.
- Eh, c’est moi bébé.
- Désolée j’étais en train de rêver.
- Pas de moi j’espère car vu ta réaction c’est pas génial.
- Je sais plus. T’as vu Jack alors ?
Je m’assois près d’elle, comment lui dire que son amie vient de perdre l’amour de sa vie.
- Il a demandé le divorce.
- Non ! Mick’, faut que tu parles avec lui, elle ne va pas le supporter Mick’ s’il te plait.
- Bébé, calme-toi, elle a signé, et…il ne l’aime plus Marielle, ça sert à rien de persévérer dans ces conditions.
- On l’a fait nous ! Et regarde on est marié, on va avoir un bébé…
- Mais nous on s’aime encore.
- Julie l’aime toujours.
- Pas lui, je crois même qu’il est amoureux de Célia.
Elle me fusille du regard comme si j’étais responsable.
- Cette pétasse n’a pas à prendre la place de Julie !
- Bébé, ce n’est pas notre couple, on ne peut que les soutenir.
- Forcément, toi t’as le beau rôle ! Ce n’est pas toi qui va ramasser ton amie à la petite cuillère !
Putain pourquoi les emmerdes des autres doivent impacter ma vie !
- J’y suis pour rien Marielle !
- T’aurais du lui parler ! Tenter de le faire changer d’avis et puis si tu m’en avais parlé, Julie aurait été plus vite au courant et…
- Tu me fais chier là. Ils vont divorcer, tu l’acceptes et t’arrêtes de me casser les couilles car là tu me gonfles.
Je vais dehors me fumer une clope car j’arrive plus à respirer dans cette baraque pleine de tension.
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