Chapitre 57 - Marielle
Je me rhabille quand sa main se pose sur mon ventre.
- Il n’est pas encore l’heure, on a dit 22h.
Je ravale mes larmes et lâche mes vêtements. Il me fait poser la tête sur son nouveau bureau et me fouille de ses doigts. Je regarde à travers mes larmes l’horloge, plus que 45 minutes. Son sexe rentre en moi, et je souffle pour pas que ça soit trop douloureux mais mon corps peine à l’accepter. Il grogne de satisfaction et ses mains se posent de chaque coté de mon ventre.
- Tu ne me la fait pas ici hein. Dit-il en poussant son sexe au fond de moi.
J’ai quelques contractions depuis quelques jours et entre le sexe avec lui et avec Mick’, je crois que ça commence à faire beaucoup, mais si je ralentis à la maison, j’ai peur que Mick’ se pose des questions. J’essaye d’amortir les vas et vient mais il aime me prendre entièrement.
- Arrête de m’échapper ma jolie, ça m’énerve.
Il attrape mes hanches et s’enfonce profondément, je le repousse. Ses bras s’enroule sous mes seins, et il comprime mon ventre vers le bas, son sexe frappe d’un coup sec puis reste au fond de moi.
- Voilà, bien comprimée. T’es à moi jusqu’à 22h ma jolie.
Un pincement part de mon ventre, longe ma colonne vertébrale et explose dans mon cœur.
- Arrêtez !!! Vous me faites mal !!!
Il se retire de moi et me balance mes habits.
- Pour ce soir, je te laisse tranquille, mais demain, tu t’arranges pour revenir ou alors je finis ce que j’ai commencé ce soir mais si tu la fais ici, je te préviens, tu te démerdes, je n’appelle pas les secours.
- Pas demain s’il vous plait, c’est trop compliqué pour trouver une excuse aussi vite.
- Discute pas. Tu te démerdes, demain même heure et ménage-toi car moi je ne vais pas te ménager. Peu importe comment tu vas gérer demain, ça sera 2h et pas une minute de moins.
- Notre accord est de ne pas faire de mal au bébé.
- Ce n’est pas à elle que j’en fais ma jolie, mais à toi.
- Vous la mettez en danger.
- J’ai baisé ta mère jusqu’au dernier jour de sa grossesse, et ta petite soeur se porte comme un charme. Alors me prend pas pour un con, les contractions ne font pas de mal au bébé. Si tu veux supporter, baise un peu moins avec ce connard. Demain, t’as intérêt d’être à la hauteur.
Je me rhabille et y retourne le lendemain avec la même appréhension.
- Accroupie toi, les cuisses bien écartées, regarde moi, c’est très bien ça, faut qu’on immortalise ça. Dit-il en prenant son téléphone portable.
- Non ! Pas ça s’il vous plait.
- C’est pour ma petite consommation personnelle ma jolie, deux jours par semaine c’est bien trop peu pour moi, alors soit tu me laisses te filmer, soit on rajoute 1 jour ou 2 de plus.
- Ce n’était pas l’accord de base !
- L’accord c’est l’obéissance, rappelle-toi. Mais tu préfères peut être m’avoir au fond de toi ?
- Non.
- Alors ouvre ta bouche.
Son sexe glisse dans ma bouche, pendant qu’il me filme.
- Allez, prend moi mieux que ça et va plus vite. Caresse toi aussi, ouais parfait. Ho ouiiii vas-y fais toi jouir. Allez !!!!
Je n’arrive jamais à jouir avec lui, d’habitude ça ne le dérange pas mais là il est décidé à me faire jouir devant l’objectif. Il s’énerve, me pousse par terre et me fait regretter de ne pas lui obéir.
- Tu vas jouir salope ! T’as bien compris ! Dit-il en s’écrasant au fond de moi.
- Oui !!! S’il vous plait arrêtez !!!
Il me remet son sexe dans ma bouche.
- Allez, doigte-toi ma jolie, caresse ton gros clito. Ouais t’aime ça sucer toi.
Je m’étrangle à moitié avec ma salive et les larmes coulent sur mes joues ce qui le satisfait.
- Oh je vais te remplir la bouche toi. Allez touche toi !!! Frotte moi bien ton clito ma jolie, ça va venir tout seul.
Je simule un orgasme puis il me libère enfin. A peine dehors que je vomis son sperme dans une poubelle. Comme à chaque fois, je me rince la bouche, et mâche un chewing gum pour faire passer le goût. Mick’ pense que ça m’évite les nausées et apprécie mon haleine mentolée alors que se cache derrière une vraie torture.
- Alors cette discussion avec ta mère ? Me demande Mick’
- Ça n’a rien donné, je préfère ne pas en parler. Dis-je pour ne pas devoir lui mentir plus.
- J’ai fait de la pâte à sel chez mamy !!! C’était trop bien !!! Crie Jennie à son père.
- Génial.
- Je t’ai fais un cœur en porte clé.
- Ah ouais, du lourd ça. Merci beaucoup.
- On pourra aller à la nouvelle maison pendant les vacances ?
- Je préfère ne pas trop bouger. Dis-je
- Dis surtout que ça ne t’intéresse pas. Me balance Mick’
Non c’est que je suis à la merci d’un monstre. Mais j’arrive à avoir mes vacances, Gramont doit lui aussi partir avec ma mère en vacances et je suis ravie d’avoir les vacances de la Toussaint sans le voir. Je retrouve un peu le sourire auprès de Mick’ et de Jennie mais ce que je vis dans ce bureau me tourment toujours autant.
- Maman maman, réveille-toi !!!
Quand j’ouvre les yeux la place à coté de moi est vide. Je m’étire, caresse mon ventre pour dire bonjour à la petite boule qui le déforme.
- C’est le bébé ? Me demande Jennie qui voit la petite bosse.
- Oui, regarde. Dis-je en poussant mon ventre qui se déforme et forme une nouvelle bosse ailleurs, ce qui amuse beaucoup Jennie.
- Je t’aime fort petite sœur. Dit Jennie en embrassant mon ventre.
Nous n’avons pas encore choisie de prénom, Mick’ serait plus partant pour Kessy, moi pour April et Jennie voudrait l’appeler Lilas comme sa princesse préférée. Mick’ pense détenir la solution, me faire deux autres filles. Après peu importe le prénom de notre bébé, elle sera magnifique.
- Allez maman, tu viens ?
- Oui j’arrive, mais qu’est ce qu’il t’arrive ?
- Viens jte dis !!!
Je regarde l’heure, qui affiche plus de midi, j’ai jamais autant dormi. J’enfile mon peignoir et je suis Jennie dehors. Je tombe sur Mickaël qui est entrain de monter toute une structure de jeu en forme de château fort.
- Salut bébé, bien dormi ? Me lance-t-il en s’approchant de moi pour m’embrasser.
- Ouais, c’est quoi tout ça ?
- Et bien ça fait un peu tout sauf la vaisselle. Ricane-t-il
- C’est…immense.
- 8 mètre sur 10, toboggan, pont suspendu, cachette, barre de pompier, t’as des portiques dont un prévu pour les plus petits. Dit-il en me montrant fièrement un siège bébé pour la balançoire.
- Ah oui quand même.
- J’en ai pour la journée quoi.
- Y a même un bac à sable offert ! Crie Jennie.
- Ouais, bon on n’a pas vraiment besoin de bac à sable vu qu’on a la plage mais comme c’est cadeau.
Mick’ pose sa main sur mon ventre qui ne cesse de gigoter depuis que je suis debout.
- Comment tu te sens ? Me demande-t-il
- Ça va, j’ai l’impression de peser deux tonnes et d’avoir pris un abonnement aux toilettes mais sinon tout va bien.
- Je crois que ta fille sera danseuse comme sa maman, putain ce qu’elle bouge.
- Encore deux mois et on l’aura dans nos bras.
- Ouais j’ai encore du mal à me dire que c’est vrai mais j’ai tellement hâte. Allez j’y retourne sinon je vais jamais finir.
Je me prépare mon petit déjeuner et vais me poser sur la table de la terrasse du mobile home pour regarder Mick’ et Jennie. Elle lui donne les vis et le suis partout. Pour ce bonheur, je ne regrette pas de me sacrifier.
- Mick’ t’en as encore pour longtemps ? Dis-je alors que l’après midi est déjà passée et que je ne suis pas prête à voir la journée se terminer, me rapprochant de la fin des vacances dans 14 jours.
- J’ai presque finis bébé.
- Ça fait 2h que tu dis ça Mick’.
- Ouais, bah ça ne se monte pas en un claquement doigt ce genre de structure !
- T’aurais peut être du le faire avec Jack.
- Ah ça faisait longtemps que t’avais pas fait chier, ça te manquait. Me lâche-t-il durement.
Je préfère rentrer et me plonger dans un livre.
- On mange quoi bébé ? Me demande-t-il en rentrant, retirant son tee-shirt plein de sueur.
- Je ne sais pas. T’as fini ?
- T’es sérieuse là ? Il est 19h et t’as rien préparé ? J’ai la dalle putain.
- Je ne suis pas ta boniche Mick’, alors non j’ai rien préparé. T’as qu’à commander.
Il m’envoie un regard noir et je balance mon bouquin pour aller préparer le repas. Je n’avais pas vu l’heure passée. Mais quand je vais à la cuisine, Mick’ attrape mon poignet et me tire contre lui.
- Viens avec moi à la douche, tu préparas après. Dit-il en retirant mon peignoir.
- Je croyais qu’il était 19h et…
- J’ai faim et j’ai envie de baiser. On mangera plus tard sauf si t’as pas envie de baiser.
Dur de ne pas en avoir envie quand on a son homme à moitié nu devant soi. Il m’entraîne sous la douche avec lui et c’est ancrée dans ses yeux que je me perds dans ses bras.
- Je t’aime Mick’
- Moi aussi mon emmerdeuse.
- Je suis désolée de ne pas être la femme parfaite.
- C’est chiant la perfection.
Je lui souris et on se sert aussi fort que mon ventre le permet.
- Tu prends de la place toi hein. Dit-il en prenant mon ventre entre ses mains.
Mon ventre bouge et on profite de ce moment.
- Oh la vache !!! Eh doucement bébé princesse, ta mère n’est pas si extensible.
- Elle n’arrête pas.
- Ça je sais c’est elle qui m’a réveillé ce matin.
- C’est pour te préparer aux nuits de folie qui nous attendent.
- Tu veux dire quand je dormirai pendant que toi tu t’occuperas de notre fille ?
- Ah non Mick’, tu vas te lever avec moi.
- Rêve bébé.
Quel goujat celui là !
- Tu devrais lever le pied, ton ventre se contracte beaucoup en ce moment.
- Bon bah tu fais à manger alors.
- T’as envie de mourir empoisonnée ? Tu veux qu’on commande ?
- Pizza ?
- Allez va pour une pizza. Dit-il en me mettant une fessée.
On sort de la salle de bain plus complice que jamais et je déguste un délicieux repas contre le corps de mon mari qui ne me lâche plus. Si on peut substituer mes talents de cuisinière, rien ne peut substituer mon corps qui lui fait du bien. Ça ne sera pas pendant ces vacances que je me reposerai.
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