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Comment faire alors ? L’astuce est la suivante : il convient de se souvenir que, dans la première histoire, l’homme aligne ses mots, les uns après les autres, sur une grande planche de sapin – dont il ne sait pas qu’il l’a ôtée au cercueil du père d’une bergère au rouet mais chut ! il ne doit surtout pas le savoir – qui, comme toutes les planches de sapin, flotte. Au ras de l’eau, et sous le poids des mots, la planche est quasiment invisible si bien que l’on pourrait croire, si l’on était à ce point crédule, que les mots marchent sur l’eau. Mais, des mots qui marchent sur l’eau…
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