Un hymne sauvage
Qu’un hymne sauvage sur ses notes nous porte,
Au temple sauvage dont la fraîcheur exhorte,
De se prélasser là, sous les arbres-colonnes.
Qu’un souffle sauvage des cénotes nous porte,
L’écho des vieux âges dont le mystère emporte,
Et scelle en sa cella, l’esprit qui trop raisonne.
Boire aux frangipaniers, aux callunes rosées !
Oui, boire aux pétales, de nos lèvres posées,
Beautés cardinales et gouttes de rosée.
En corbeille ou panier, splendeurs superposées,
Ravissent nos iris de soleil arrosés.
Reposons sur les lys : ils se sont proposés !
Qu’un hymne sauvage sur ses notes nous porte,
De la scella scellée les trésors de cent sortes.
Qu’un hymne sauvage de ses notes décèle,
Dans la cella scellée les trésors qu’elle recèle.
Dans la cella scellée, les trésors qu’elle recèle…
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