Chapitre 6

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Quelle heure est-il, où suis-je ?

Quel est ce bruit, on dirait des gens qui s'engueulent

Non...

Je n'interviens pas, j'ai donné avec ces deux malades, non... ça crie fort quand même...

Ce n'est pas mon problème, qu'ils se débrouillent entre eux, moi demain , je prends la route, j'essaye de me lever, un lexomyl avec le vin que j'ai bu hier au soir, houla, ma tête tourne.

Bon maintenant que je suis réveillé et debout, je fais quoi, j'avertis ma Loulouttre ou j'y vais directement, enfin quand l'effet du médicament sera estompé.

Mais, ils vont démonter l'hôtel si ça continue, dire que j'étais tranquille, qu'est ce que je suis venu faire ici, désormais, je n'irais plus qu'au bord de l'océan, fini la mer hors saison ! J'ai donné.

Mais ça ne va pas de faire un tel boucan, il lui tape dessus ou...

Non, la, la limite est dépassée, soit j'appelle la maréchaussée, soit...

Tiens ça sonne à la porte ?

Ne me dites pas que c'est l'autre foldinguotte ! Ben si, bingo, la mine défaite, les cheveux dans tous les sens, les joues barbouillées de larmes et de rimmel, elle a un côté... Ne me dites pas que, ben si, je craque, je la laisse rentrer.

Elle pleure a chaudes larmes, elle est pitoyable, elle est surtout complètement nue... sous une nuisette très transparente qui ne cache rien.

Ben, oui, je le sais, je suis un imbécile, mais je me devais de tendre la main à la veuve et à l'orpheline je vous vois, vous opinez de la tête, vous pensez que je suis un faible, un crétin...

Vous l'auriez laissé, vous, dans les mains d'un homme brutal, ben non, vous auriez fait comme moi, sinon ça s'appelle non assistance à personne en danger avec risque de féminicide.

Entre deux sanglots, elle me regarde, comme un chien battu, renifle et dit, d'une toute petite voix plaintive

  • Tu m'en veux ?

Que devrais-je répondre moi à cela ? Que tout va bien, que...

alors que je n'ai pas encore réussi à ouvrir ma bouche, qu'aucun mot ne sort...Elle m'embrasse sur la joue et minaude.

  • Tu es un chic type et moi une salope, je m'en veux, ho, si tu savais comme je m'en veux !

Suis-je en colère, même pas, agacé, non, je me sens bête c'est tout, les bras ballants, je dois avoir l'air stupide

Elle se retourne, ces seins, ces seins qui me faisaient tant envie au restaurant il y a quelques heures seulement, là sous mes yeux, à vingt centimètres de mon menton, elle me les met sous le nez !!!

Cette fille n'a donc aucune pudeur.

  • J'ai eu peur dans cette chambre, il était comme fou, si je n'étais venu ici, je ne sais ce qui ce serait passé, a si tu savais comme je regrette, allez, je viens de te niquer ta nuit, couche-toi, on va se rendormir !

Puis, alors que , ses pieds froids sur les miens, sa cuisse contre ma cuisse, je n'ose bouger. Malgré moi, j’ai peur de gâcher ce moment que je savoure. Je sens le désir de ce corps chaud monter toujours malgré moi !

Elle saute, comme un diable sort de sa boite, elle sursaute plutôt et moi avec !

  • J'espère qu'il ne va pas s'en prendre à ta voiture, il en est capable, oh je m'en veux, si tu savais comme je m'en veux !

Puis, alors que j'allais enfin dire un truc intelligent, je la retrouve à califourchon sur moi

  • Oh je m'en veux, si tu savais comme je m'en veux, pourras-tu me pardonner, dis tu me pardonneras, que puis-je faire pour me faire pardonner, dis-elle en m'ôtant le bas de mon pyjama.

Je crois qu'elle a trouvé la solution toute seule !

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