Chapitre 8

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Finalement ma nuit s'était terminée beaucoup mieux que ma soirée, elle s'était endormie sur mon bras, avec des précautions extrêmes je me dégageais. Surtout ne pas la réveiller, je n'en aurais pas la force sinon.

Sans faire de bruit, je bouclais les valises que je n'avais pas défaites, une fois n'était pas coutume, j'enfilais à nouveau les vêtements de la veille, caleçon compris. Pas question de la réveiller vous aie-je dit !

La douche, je la prendrais plus tard et ailleurs, pas question de... mais je l'ai déjà dit !

Après un dernier tour de chambre, je me penche sous le lit pour voir si aucune de mes affaires ne sont aventurées sous celui-ci, si,si, cela est possible, j'ai laissé une montre dans un hôtel un jour, j'y ai même trouvé un préservatif usagé et une alliance ( les deux ne m'appartenant pas, je les avais laissés là où elles étaient;

Alors que je me relevais, mon examen effectué, j'ai croisé son regard ensommeillé qui me regardait :

  • Que fais-tu debout, viens te coucher, c'était juste une mi-temps, on va recommencer le match

Ensommeille tu parles ! cette fille ne dort en fait que d'un oeil, si je retourne dans ces draps jamais je n'en sortirais vivant, je préfère fuir comme un lâche que de devoir encore affronter l'adversaire !

  • La mi-temps a été sifflée sur un corner, vient le tirer !

Je ne savais comment me dépatouiller de cette situation alors qu'elle descendait les draps lascivement, dévoilant un corps superbe, des fesses sublimes, lais je déjà dis, je vous avais parlé de sa poitrine et des boutons de son chemisier, vous aviez je parlé de ses fesses et du petit grain de beauté tout mignon à la naissance de son pubis.

j'avais du mal à déglutir, un mince filet de bave coulait déjà de ma bouche grand ouverte

  • Euh !

Quand je vous disais que dans certaines conditions je n'avais que peu de répartie. Surtout mon cerveau était trop chichement irrigué pour pouvoir réfléchir correctement.

j'eus cependant une idée de génie, je lui dis, alors que je me relevais avec difficultés, arrachant ma main de la sienne, avant qu'elle ne me force à lui faire des cochonneries.

  • Je vais chercher des croissants des pains au chocolat et des chouquettes, j'ai besoin de calories pour continuer à courir à la même vitesse qu'en première mi-temps
  • reviens vite mon amour, je suis...

elle ne finit pas sa phrase, à dessein, mais les arabesques qu'elle dessinait avec une de ses mains sures, sous, dans le bas de son ventre la finissait pour elle

dire que c'était à contrecœur que je quittais cette chambre, eut été un euphémisme .

Par contre, le prix à payer c'est que je ne pus récupérer mes affaires, heureusement mes papiers étaient dans la poche du blouson.

Je refermais à regret la porte sur cette nuit de folie et priant pour ne pas croiser son fou d'ex-copain (de toute façon je ne me faisais que peu d'illusions, dans la journée ils se seraient rabibochés ), je dévalais les escaliers quatre à quatre.

Je lui versais une nuitée supplémentaire en liquide, pour ne pas avoir d'ennui, lui disant que madame, qui m'avait rejoint dans la nuit, ne savait pas si elle comptait partir d'aujourd'hui et que je n'avais pu récupérer mes bagages, que je le contacterais pour le faire plus tard.

je rajoutais une autre pincée de petits billets pour qu'il ne pose aucune question, je ne sus s’il me crut, je m'en foutais royalement, d'un air inquiet je fixais le haut de l’escalier, ouf, personne n'en descendait

comme un voleur je me barrais enfin de cet hôtel infernal, ma voiture avait l'air d'être entière et en bon état, juju s'était volatilisé sans faire de dégât, c'était déjà

Je regardais la mer qui secouait la plage. Je respirais une grande goulée d'air iodé, le week-end pouvait enfin commencer puisqu'on était que samedi matin, il m'appartenait enfin.

Je pouvais enfin quitter ces lieux, un peu honteux de fuir, mais, avais je vraiment le choix... mon Dieu qu'elle avait de jolies fesses, mon Dieu que ce grain de beauté était mignon.

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