Chapitre 11

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Le coeur léger et le bagage mince... oui ce début de chanson d'Aznavour m'allait comme un gant,oh, juste le début pas le reste, le reste aurais été plutot Barbelieviennesque :

C'est du Patrick Coutin, ah bon! De toute façon on s'en fout !

je fredonnais...

J'aime regarder les filles...

Ma poitrine gonflée par le désir de vivre ballottait sous ma robe, j'avais descidée de ne point corsetter mes seins, de les laisser vivre leur vie, sans la morsure d'une baleine dans les cotes ou d'une couture dans le dos, eux aussi avaient droit à leur liberté.

Mes fesses, non elles étaient caréssées par une petite culotte en coton pas du tout sexy, mais je m'en foutait royalement, j'en avait assez des shortys en dentelle qui irritaient la peau ou des strings qui martyrisaient les fesses.

De toute façons, je ne m'étais habillée que pour aller manger, vous en rapelliez vous ?

Je trouvais une gargotte encore ouverte malgrés l'heure tardive, moi quand je nage, l'heure file, file,file. A la langoustine qui gigotte, le nom du lieux ne devait faire rire que les hommes à l'esprit graveleux . Moi je trouvais une table libre, au fond de la salle et commandais un poisson avec du riz, j'avais besoin d'un truc copieux et roboratif, j'en avais assez des salades taille fine. mon cul s'il est trop gros, matez autre chose, moi il me sert à m'assoir, c'est bien suffisant.

Et allez, une femme seule, il faut qu'il reluquent. J'ai envie de les remettre à leur place et de leur dire d'aller se faire cuire un oeuf, ou d'aller voir ailleurs si j'y suis; mais ce genre de gars en gogette et en troupeau n'auraient attendus que ça, que je les insulte. il parait que ça remplit de joie certains hommes. Moi, j'ai mieux à faire, je me commande une part de flan maison et une coupe de glace trois parfum.

Les quatre abrutis se sont lassés, ils ont payés l'addition et ont quittés la salle. Il faut dire qu'ils avaient du pas mal boire, vu les bouteilles de vin qui jonchaient leur table. Adieux les blaireaux, allez vous noyer, ça fera de la place sur terre.

Allez, je me commande un petit dijo aprés le café et l'addition, de toute façon, j'ai bien trop mangée pour aller barboter dans l'eau.

Au moment d'inserer ma carte dans le sabot, le serveur m'annonce que j'ai été invité...

Je bondis sur ma chaise et demande qui est à l'origine de cette blague, il me montre du doigt un mec hilare à deux tables de moi.

Mon sang ne fait qu'un tour, oh ma tête tourne un petit peu, je crois que j'ai trop bue mais j'ai encore tous mes esprits. Je vais de ce pas lui demander des comptes, fermement descidé à lui demander d'aller voir dehors si j'y suis, comme pour les blaireaux de tout à l'heure. Il faut croire qu'une femme baisable et seule même en France n' à pas le droit de diner seule sans se faire draguer. Mais je m'énnerve, ça ne ser à rien de s'énnerver, ça rend vulnérable le coup de sang. Je sors mon plus joli sourire et lui balance à la figure :

  • Il n'en est pas question, payez donc votre repas, faites vous rembourser le miens et laissez moi donc tranquille, je ne vous ai rien demandée
  • Bien, bien ne vous offusquez pas, si je vous disait que vous étes encore plus belle énnervée...
  • Ah, ah ah, on ne me l'a jamais faite celle là !
  • Bon, j'avoue, je suis un peu maladroit, mais je vous trouve si belle, je vais vous laisser payer votre repas.
  • Mais vous n'avez rien à me laisser faire, fichez moi la paix tout simplement

Furieuse ( je l'ai déjà dit, je me répéte donc !), je descidais de lui tourner le dos, mais c'etait vrai que cet homme si sûr de lui, faussement maladroit et trés beau m'aurais intéressé dans d'autres circonstances. Il ne ressemble en rien aux jeunes freluquets de la table bouteilles de vins vidées empilées. Il en n'en est que plus dangereux !

D'un geste sec, je mis la carte devant le nez du serveur et lui ordonnait de me présenter l'addition. Je payais et furax sortit.

Putain il fallait qu'on se fasse emmerder tout le temps.

L' inconnu qui n'avait rien compris à la chanson me suivit dans la rue et courant vers moi me pris le bras.

j'hurlais pour qu'il me lâche et recule, tout en lui montrant le bout de mes santiags en lui demandant s'il voulait en gouter entre ses cuisses.

Non mais !

Ce coup ci, je crois qu'il comprit !

Dommage, il était pourtant mignon!

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