Chapitre 12
Avec un sourire trop, mais trop craquant belle geule recula de deux ou trois pas, juste assez pour être hors de portée de mes bottes de Cow Boy d'operette. La menace avait portée ses fruits, il tenait à ses bijoux de famille. Un bon point pour lui, mais il n'avait nullement l'air de vouloir lacher l'affaire ce coquin la .
Hors de portée de mes longues jambes fuselées, gainées d'aucun bas, il avait adopté l'attitude d'un toréro espérant porter l'estocade à sa victime, armé de son seul courage il reprit neamoins la parôle, quand je disais que certains mâles aimaient les filles qui resistaient. Je n'en était pas encore venu à l'insulter, je le pensais plus malin que ça, quoique dans une posture un peu plus intime que celle là, ça ne me génerais pas de l'insulter avec des grossiéretées choisies.
- J'ai été particuliérement lourd ce soir, voire impoli ( il ne l'avait jamais été mais ne savait comment faire pour se faire pardonner ) ! permet moi de t'inviter à faire quelques pas sur le rivage, je n'aime pas la solitude, aurais-tu la gentillesse d'accepter ma piteuse invitation .
C'était plus fort que moi, je savais qu'il avait une idée derriére la tête, mais je descidais de lui faire confiance, il m'amusait maintenant. et, je n'avais pas grand chose d'autre à faire de toute façon. les longues promenades en tête à tête avec moi même, puis boire une tisane et me cacher sous un plaid, non merci, ce n'était pas mon genre. Et puis, même s'il était collant comme un bigorneau, il avait de la répartie, de la suite dans les idées, et du charme. j'adorais déjà ses fossettes et son sourire. Je sais, je suis niaise, je suis en train de tomber dans le piége, mais j'étais bien descidée à lui en faire bâver avant de lui donner ce qui lui faisait envie.
Du bout des lêvres j'acquiéscais, lui montrait le bout de mon pied, mais je crois qu'il avait compris.
Il avait compris qu'il avait gagné une partie de la bataille.
Il me proposat de boire un verre en terasse dans un autre établissement, je lui rétorquais que j'avais assez bue comme cela, qu'une promenade au bord de mer ferait l'affaire. Je spécifiait au cas où il n'aurait pas compris que s'il s'avisait à proceder à un geste incongru sans mon autorisation, il s'exposait à des problémes car je savait me défendre.
Ces propos n'impressionnait personne, je le savais, avec son double mêtre et ses biscottos en acier, il ne ferait qu'une bouchée de moi s'il le voulait. Lui, sur de son charisme et de son charme devait bien rire. Je savais maintenant que j'allais lui succomber, mais je comptait, telle la chêvre de monsieur Seguin face au loup, lui resister le plus longtemps possible.
Il était délicieux en fait, cultivé, drôle, gentil, prévenant, un brin séducteur, juste un brin.
Il sortait d'une relation difficile, un amour qui avait fini en queue de poisson mais qui sentait le moisi depuis bien plus longtemps en fait, il était gémeaux acendant taureau, célibataire, sans enfants et non fumeur.
Il me laissa parler moi aussi, il savait écouter, je lui racontais alors mes déboires amoureux et nombreux? je fut sur le point de lui parler de l'autre con, de ce Pierrot qui aurait dû être là ce soir et qui m'avait fait faux bon.
Il me coupa la parôle au bon moment pour me dire :
- Un bain de minuit, ça te dis ? L'océan est juste à la bonne température, nous devons avoir digérés depuis le temps que nous devisons, il est presque une heure du matin.
Auprés de lui, je n'avais pas vue le temps passer, oh cette alchimie...
je venais de perdre un clown pour rencontrer un athléte au sourire anjoleur, qui aimait se baigner dans une eau à 12 degrés. j'étais non pas amoureuse, c'était bien trop tôt pour cela, mais j'étais sous le charme.
Pendant que je révassait, il s'était deshabillé, nu comme un vers désormais, il courrait sur la plage et s'adressant à moi cria :
- Allez, viens, la mer lave tous les maux, viens nager !
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