Chapitre 31
Loulouttre
Elle avait toujours été plus jolie que moi, plus coquine aussi, une sacrée polissone disaient d'elle les garçons ( ce n'était pas tout a fait ce mot qu'ils utilisaient ),
Là au bord de l'étang alanguies elle et moi, il n'y avait pas photo, je pensais être terne à ses cotés. Si elle déclarait les hostilités avec Pierrot, je n'étais pas certaine d'emporter la manche.
Rooo tu manques de confiance en toi m'aurait dit Julia ma meilleure amie. Et pour illustrer cela, Vlam, elle m'avait carottée mon petit copain de l'époque . C'est comme au poker, il faut payer pour voir avait elle renchérie !
Oh que je suis conne, je n'aurais jamais du venir ici !
Et voila, elle marque encore des points, je la regarde agir, elle a un culot monstre, prend en de la graine ma fille :
Mon pierrot accoutré en paysan abandonne mon pére un court instant. Moi comme la gourde que je suis , le voyant arriver, je drappe ma nudité dans une serviette, et je cours vers lui pour l'embrasser génée, du bout des lêvres.
J'observe tout de même ma soeur, la rouée Marjory, feignant l'indiffernce se tourne sur le ventre, se trémousse, montrant a qui le veux, c'est à dire à seulement mon chéri, son mignon petit fessier que ne recouvre aucun bout de tissus.
Je le vois, il est avec moi , mais il la mâte comme le cochon qu'il est. Je lui parles, il a l'air ailleurs. c'est pile-poil le moment qu'elle choisit pour l'interpeller, sans se retourner elle lance :
- Oh Pierrot, tu serais un chou si tu me barbouillais le dos de créme solaire !
La garce, elle vient de s'en barbouiller le ventre les cuisses et le dos il y a tout juste un quart d'heure, son dos est encore luisant de créme.
Mais c'est qu'il y va, je pensais qu'il allait décliner l'offre, Roo les hommes alors !
Il pose ses mains sur son dos, tout prés du cou... tu parles, l'autre qui n'a pas sa langue dans sa poche, rale gentiment :
- Plus bas mon minou, jusqu'au milieu du dos, j'ai réussi à le faire toute seule, mais le bas les fesses et l'ariérre des cuisses je n'y suis pas arrivée.
Furieuse, j'arrache le tube des mains de mon grand dadais, et j'étale la créme à ma façon, non mais !
Elle grogne, je lui fait mal parait il !
Je chasse de là mon gentil Pierrot la lune :
- Ouste ! va rejoindre mon pére, il a besoin de toi, laisse nous papoter entre filles !
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