Je joue du Blues avec les mots, c'est plus facile que d'écrire avec une guitare !
Le silence. Ce mystérieux mutisme qui n’était pas synonyme de calme, de discrétion, de paix, de pause, de repos. Cette forteresse silencieuse qui s’est, de tous temps, érigée devant moi. Enviée, attendue mais imprenable, impénétrable. Une tour d’ivoire des travées de laquelle je percevais très distinctement le bruissement étouffé de l’omission, de la réticence, du secret, du soupir, du chagrin, de la souffrance. Comme le gris, ni blanc, ni noir, le silence peut se décliner en une palette de nuances infinies. Jamais franc, vif et tranché mais bien voilé, évasif ou allusif. Il est paradoxal. Là où le vide et l’inaudible devraient siéger, règnent pourtant les aveux, les clameurs, les cris, la parole. Parfois même le tapage, le tumulte, le vacarme des souvenirs, du passé, des déchirures. Le silence est agitation et témoignage.
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