Chapître 18

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 Je me réveillai ce matin-là dans les bras de Niels. Je sentais son corps chaud lové contre moi. Je respirais son odeur enivrante, un mélange de sueur et de son parfum naturel. Je l’observais. Son visage était détendu, ses lèvres étaient bien roses, ses yeux fermés et sa respiration régulière. J’aimais le voir, près de moi, si vulnérable. J’étais touché qu’il me laisse entrer pareillement dans son intimité. Je posai ma joue contre son torse, entrepris de décrire des cercles avec mon doigt sur celui-ci. J’effleurais sa peau, ses muscles. Ses abdominaux se révélaient et se dissimulaient au rythme de sa respiration. Mon doigt continua sa course vers ses pectoraux bien dessinés. Je résistais à l’envi de le toucher plus vigoureusement. Son physique était insolent. Il avait de ses corps qui n’avaient rien à envier aux statues grecques, ses épaules larges, ses biceps bien développés… Je passais ma paume entière sur son corps désormais. Mon désir se réveillait. Je sentais celui-ci tendre mon caleçon. Je humai son parfum comme une drogue.

 Je passai ma jambe au-dessus de la sienne. J’embrassai, ses abdominaux, ses pectoraux, ses tétons tendrement. Niels prit une longue inspiration, et ouvrit légèrement les yeux. Il me sourit avec affection, le regard encore ensommeillé. Je continuais de déposer des baisers sur son buste, et prolongeais leur durée toujours un peu plus.

 Je sentis la main de Niels frôler mon dos, et descendre légèrement vers mes fesses. Je posai ma cuisse sur son entrejambe. Son sexe était tendu. Je renforçai le contact. Je pressai avec force. Son bassin se levait de manière à renforcer la contrainte. Sa respiration se faisait plus forte.

 Je portai mon visage au sien, et baisai ses joues du bout des lèvres. Ses yeux étaient fermés désormais, et sa bouche légèrement entrouverte. Il poussait de faibles gémissements. Je le désirais terriblement.

 Sa main tenait ma fesse droite fermement. Il entremêla sa jambe à la mienne. Son pied caresser mes mollets. Chaque parcelle de son corps criait le désir. Je glissai ma main doucement vers le bas de son buste puis caressai son pubis. Je restai là un moment. Je scrutais ses réactions en lisant sur son visage. Ses yeux s’ouvrirent, et se posèrent sur ma bouche. Je me mordis les lèvres. Il leva la tête pour y déposer un baiser. Ses lèvres étaient douces. Il raffermit le contact, et ouvrit la bouche. Je fis de même. Nos langues se rencontrèrent. Je me délectais de ce goût presque velouté. Mon bassin fléchit, mon sexe était en contact avec son bassin. Niels posa ses mains sur mes joues. Il tirait ma tête vers la sienne, comme s’il s’agissait de fusionner nos corps. Je me décalai pour me positionner au-dessus de lui. J’accolai mon sexe au sien. Niels porta ses mains à mes fesses, et appuya sur celles-ci. Je tortillais le bassin pour nous donner du plaisir. Je retirai mes lèvres des siennes et posai les mains sur le lit pour me stabiliser. J’étais assis sur son entrejambe. Niels me tenait les hanches fermement. Je les basculais d’avant en arrière, et lui jetais des regards aguicheurs. Niels gémissait de plus en plus fort. Je poursuivis quelques minutes, puis me penchai au-dessus de sa tête et couvris sa bouche de ma main. Je repris ma position initiale, à sa gauche, puis embrassai ses pectoraux. Je descendais doucement vers son bassin, embrassant chaque parcelle de son buste sur mon passage. Je savourais chaque contact de mes lèvres contre son corps. C’était exquis.

 J’arrivai au niveau de son caleçon, boursouflé. Je posai mes doigts dessus, puis entrepris de le caresser à cet endroit. Ses yeux criaient son désir.

 Il me regardait dans l’attente que je satisfasse son désir, que je porte son plaisir plus avant. Je m’amusais de la situation. Je me sentais fort. Je disposais de ce garçon, son plaisir m’appartenait. Je pouvais décider seul de le satisfaire comme de le réprimer.

 Je humai son sous-vêtement. Sa senteur était exquise. Je décidai de libérer son sexe de sa prison de tissus. Je m’en saisis d’une main, puis baissai le caleçon de l’autre jusqu’aux pieds. Je le serrai fermement dans mes mains. Il était, désormais, mon captif.

 Des rayons de lumière entraient par la fenêtre me permettant d’examiner son pénis dans les détails. Il n’était pas très poilu sur l’ensemble. Ses testicules pendaient à faible distance. Sa verge décrivait une trajectoire droite. Des veines bien visibles marquaient celle-ci de nombreuses aspérités. Son gland était décalotté, et de son urètre, du liquide s’échappait abondamment.

 La quantité de salive dans ma bouche augmentait de manière excessive. Mon désir rougissait mon visage. Ce long phallus, érigé devant moi, me tentait de façon insolente.

 Ma bouche entra en contact avec celui-ci. Mes lèvres, situées au niveau du frein, laissèrent passer ma langue. Je léchai celui-ci tendrement, l’embrassai. Niels gémissait à profusion. Je couvris sa bouche à nouveau. Je sentis un liquide salé entrer dans ma bouche, je le savourais. Il m’en fallait plus.

 Niels m’observait, les yeux à demi ouverts. Sa respiration m’appelait à continuer ce que j’avais entrepris. Je léchai sa verge de la base jusqu’au gland, puis laissai entrer ce dernier dans ma bouche. Je suçais le jus à son entrée, l’avalait avidement. Désireux d’étancher ma soif, je caressais son pénis de ma bouche et de ma langue. J’insérai l’intégralité de la verge dans ma cavité buccale. Niels poussa un râle de plaisir.

 Je sentais son corps entier trembler, m’appeler à poursuivre mon entreprise. Il était en transe. Il porta la main dans mes cheveux pour les caresser faiblement. Je le sentais à bout de force. Il leva le bassin de manière à s’introduire un peu plus. Je répondis favorablement. J’aimais son goût, mon nez contre son pubis, l’odeur de celui-ci. J’aimais la vision de ce corps athlétique parcouru de frissons et la douceur de ses testicules entre mes doigts. Mes cinq sens étaient stimulés par cet homme délectable. Ils demandaient davantage.

 Je commençai un mouvement de va-et-vient sur son membre. J’appliquai une succion afin de n’oublier aucune parcelle de ce pénis rigide de trop de désir. Son gland produisait du liquide en quantité toujours plus important comme pour m’encourager. J’avalais goulûment celui-ci. C’est bon ! Trop bon !

 Je poursuivais mon entreprise. Je faisais danser ma langue, variais la pression que ma bouche exerçait, léchais son frein.

 – Stop, je vais jouir si tu continues, murmura-t-il à bout de souffle.

 Il caressa ma joue du bout des doigts, et bascula en arrière, et prit une grande inspiration.

 – À mon tour de te faire du bien, s’exclama-t-il, coquin.

 Il me tira vers lui et m’embrassa avec fougue. Son corps était moite, et toujours tremblotant. Je ne l’avais jamais vu comme cela. Son corps semblait avoir pris les commandes. Il était fou de désir. Il me bascula contre le lit de manière à prendre sa place initiale, et se pencha au-dessus de mon entrejambe.

 La sensation était exquise. Une enveloppe chaude et mouillée couvrait mon sexe. Cette prison buccale se faisait tantôt plus étroite, tantôt plus ample. Niels m’arracha plusieurs râles de plaisir. À chacun d’entre eux il accélérait la cadence. Je fermais les yeux, j’étais comme dans un état second. Plus rien ne m’intéressait à part à part son plaisir et le mien. Je n’avais plus le contrôle sur mon corps, celui-ci était soumis au rythme que la bouche de Niels imposait son rythme sur mon membre. Je tremblais tant la satisfaction était grande.

 Je le regardais. Ses joues étaient rosies de plaisir. Il semblait se délecter de mon plaisir. J’aimais le voir s’activer de la sorte à mon service. Je me sentais beau, désiré, aimé. Ses mains parcouraient mon corps tout entier. Il vint caresser mes pectoraux, et chatouiller mes tétons. Je saisis les couvertures avec force. Cette sensation nouvelle portait mon excitation plus en avant. Je sentais que je ne tiendrais pas beaucoup plus longtemps.

 – Je vais jouir, soupirai-je.

 Niels posa ses yeux dans les miens, sa bouche toujours sur mon sexe. Il ralentit légèrement le rythme. Mon corps en demandait toujours plus. Je levai le bassin pour l’encourager. Niels saisit le message et reprit son rythme initial. C’était trop bon. Je gémissais plus fortement désormais. Il accéléra le rythme encore plus. J’allais jouir. Sa bouche abandonna mon sexe pour laisser place à ma main. Il le tenait fermement, l’agitait au rythme de mes râles, toujours plus fréquents.

 Je sentis mon esprit quitter mon corps. J’avais l’impression d’une drogue. Un plaisir intense prenait possession de moi, toujours plus intense. Je sentis mon pénis libérer une sève qui ne demandait qu’à sortir depuis qu’il avait rencontré la bouche de Niels. Je planais. J’avais quitté la terre. Je tremblais des orteils aux oreilles. J’étais comblé, et fatigué. Je restai ainsi de longues secondes, les yeux clos.

 Niels se leva et partit chercher des mouchoirs près de mon lit. Il essuya la semence sur mon ventre. Je tenais ma tête entre mes mains. Je tentai de reprendre un rythme cardiaque normal, de réguler ma respiration. Où a-t-il appris à faire cela ?

 Niels m’observait, un sourire fier sur son visage. Il était satisfait de ce qu’il ait accompli sa tâche. Il s’approcha de mon corps à nouveau, et vint m’enlacer. Son corps était allongé, entier sur moi. Son sexe chaud et dur vint me rappeler qu’il n’avait pas encore obtenu satisfaction. Je le sentais se frotter contre moi. Mon devoir n’avait pas encore été rempli. Je l’embrassai tendrement, puis le forçai à échanger sa place avec la mienne. Je pris immédiatement la direction de son pénis. Je l’introduis dans ma bouche et repris mon entreprise où je l’avais laissé. Il était mouillé et plus salé. Sa mouille avait coulé tout le long quand il me donnait du plaisir.

 Maintenant, essaie de faire aussi bien que lui. Je me mis au défi de le combler comme il l’avait fait avec moi quelques minutes plus tôt.

 Je pris l’entièreté du pénis dans ma bouche et appliquai une forte succion. Niels gémissait bruyamment. Efficace. Je repris des va-et-vient. En quelques secondes, je sentis Niels sur le point de jouir. Je m’arrêtai.

 – Laisse-moi jouir, s’il-te-plaît.

 J’aimais entendre ses supplications. Je ne voulais, toutefois, pas bouder mon plaisir de le frustrer. Je recommençai de le sucer, puis m’arrêtai avant le point de non-retour, plusieurs fois. Enfin, je décidai qu’il était temps de le satisfaire.

 Je caressai ses testicules. Il aimait ça. J’entrai son gland dans ma bouche. J’appliquai une intense succion. Je descendis ainsi jusqu’à la base, et renforçait la succion à ce niveau. Je sentis son rythme cardiaque augmenter. Je stimulais son pénis dans les points que je savais sensible.

 De puissants jets salées explosèrent dans ma bouche. Je gardais son membre dans la bouche et continuai mon action. Les filets se succédaient et vinrent remplir ma bouche. J’avalai l’intégralité, puis continuais de le sucer. Niels se tenait la bouche pour réprimer ses gémissements. Son corps était parcouru de spasmes. Je sentis son pénis dégrossir. Je retirai ma bouche et vins m’allonger sur lui. Je lui laissai le temps de reprendre ses esprits, trop conscient de son état que j’avais pu expérimenter plus tôt. Je sentis son souffle se calmer.

 – Alors, j’aurai une bonne note sur Trip advisor, l’interrogeai-je, narquois.

 Il rit et posa son regard dans le mien.

 – Tu devrais en faire ton métier sérieux ! Où est-ce que t’as appris à faire ça ?

 – Le talent, mon grand, le talent…

 Il gloussa amusé. Il tâta de la main sa table de chevet. Il saisit son portable et le déverrouilla.

 – 6h, annonça-t-il, on a encore un peu de temps pour dormir.

 Niels était exténué. Je lisais sur son visage que l’intimité que nous venions de partager avait eu un coût pour lui. Il allait, certainement passer la journée à traîner des pieds. Je ris intérieurement à cette pensée. J’étais heureux qu’une partie de moi sur lui soit affiché au reste du monde. C’est moi qui l’ai fatigué comme ça. Je ne souhaitais bien sûr pas que l’on décèle de quoi il s’agissait véritablement. Savoir que j’étais la cause d’une chose visible aux yeux de tous me rassurait sur mon importance dans sa vie.

 – Allez, essayons de dormir, proposa-t-il.

 Il m’embrassa et me prit dans ses bras. Nous nous endormîmes comme ça, les bras l’un dans l’autre, nos corps entremêlés trop heureux d’être ensemble.

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