8. Ma Colombe
Le coton n’effleurait plus ta peau
La douceur comme simple manteau
Nos yeux partageaient la complicité
Du fantasme de nos corps dénudés
Tes lèvres humides me firent frémir
Je les embrassais sans me retenir
Et cette envie qui me taraudait
M’apparut dans tous ses aspects
Nous nous couchâmes, amoureux
Tu étais la dame de mes rêves joyeux
Je nageais dans le creux de ton cou
Sentant chaque battement de ton pouls
Tes soupirs rythmaient ce doux moment
Nos hanches se balançaient doucement
Et de ta main curieuse, tu descendais
Vers le péché de tous nos projets.
Tes doigts caressaient mes désirs
Au gré de mes quelques soupirs
Enfoui dans ce plaisir que tu m’offrais
C’est entre tes seins que je m’enivrais
Je parcourais le duvet de ton ventre
A quelques centimètres de ton antre
Et tandis que ton dos se courbait
Du bout de mes doigts ton con j’effleurais
L’humide secret de ton intimité
Dans laquelle je souhaitais m’inviter
S’ouvrit sans un bruit et engloutit
Mon annulaire extraverti
Ce dernier continua ses mouvements
Sous le rythme de tes gémissements
Mais dans ton regard, se dessinait l’envie
D’une toute autre forme de poésie.
Ta paume dirigeait mes envies
Entourant mon gland bien en vie
Il frotta le précieux coton rose
Avant d’écrire sa première prose
La chaleur de ton amour imprégna
Mon membre juvénile et délicat
Tu me tirais vers toi et je m’allongeais
Vivant avec toi le plus beau des secrets
Nos hanches se fusionnèrent
A l’osmose de nos caractères
Et m’avançant dans le creux de ton oreille
Je te murmurais des milliers de merveilles
Ma colombe, nous étions en paix
En faisant l’amour sur ce lit douillet
Ma colombe, je te jure de croire
A la sincérité de ma mémoire
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