3 - Clothilde
— Après le repas, il y avait une soirée d’accueil. J’étudiais les garçons, cherchant à deviner celui avec lequel je pourrais avoir des échanges amicaux. C’est Clothilde qui surgit devant moi, avec un immense sourire d’invite. Elle était moulée dans un pantalon étroit, mettant en valeur ses jambes. Je suis fétichiste des jambes.
Cet aveu le fit rougir et je le sentis rapatrier les siennes sous son siège. Trop mignon !
— Je les avais à hauteur des yeux. Magnifiques ! Alors, quand elle m’invita à danser, je la suivis. Je pensais à une seule danse, pour retourner vite à ma préoccupation, mais elle me maintint contre elle, se frottant, tentant de me voler un baiser. Elle réussit à m’exciter, vérifiant de la main le résultat de ses approches. Sûre de ma réaction, elle m’entraîna vers les chambres désertes. D’évidence, elle connaissait ce centre comme sa poche, et ses endroits tranquille.
La respiration d’Arthur s’accélérait, m’incitant à faire durer le suspens.
— Ce furent d’abord des baisers effrénés. Jamais je n’avais embrassé aussi goulument.
— C’était une fille, pourtant !
— Franchement, ça n’avait aucune importance. D’autant que ses caresses ressemblaient à celles que j’aimais.
— Comment ça ?
— Comme celles de mes compagnons, les fesses, mes parties, mes jambes…
— Ça devait être chaud !
— Oh oui ! Elle me déshabilla et je me laissais faire. Puis, avant que j’aie bougé, elle était complètement nue. J’étais superexcité…
— Moi aussi !
Sa franchise était trop touchante !
— Et là, je fus pris au dépourvu. Ses seins étaient petits, mais c’étaient des seins. Et l’absence d’appendice en bas de son pubis me gênait.
— Je comprends !
— Elle, elle ne se laissa pas démonter par mon absence de réaction. Elle me prit en main, me faisant retrouver toute ma vigueur, avant d’en profiter.
— Il attendait la suite. Elle m’habilla soigneusement, avant de me chevaucher et d’introduire mon bâton en elle. C’était facile, tout mouillé. Quand elle commença à bouger, j’ai trouvé ça super. Tellement différent des sensations que je connaissais, que je ne pus maitriser ce qui se passait. Elle continua, me faisant mal, jusqu’à ce qu’elle pousse un cri et s’effondre sur moi.
— Waouh !
— Elle se défit tranquillement, revint m’embrasser. Elle s’allongea à mon côté, la main sur mon pubis. Sa question me surprit : « C’était bien ? ». Je dus reconnaitre que ça m’avait plu. « C’est ta première fois ? » Que répondre ? Non, j’ai déjà enfoncé une vingtaine de culs et accepté le double ?
L’emploi soudain de mots grossiers eut l’effet attendu. Arthur était trop mignon dans ses rougissements. J’avais honte de rechercher ce petit plaisir.
— Oui, oui, c’est la première fois avec une fille ? Elle devina ma difficulté. « Tu es un bon coup ! Moi, j’ai aimé. Tu m’as laissé faire, c’est une élégance. Mais je crois que tu auras plus de plaisir avec William. Je me trompe ? » Sa main, déjà, me réactivait. Je me laissai faire, pensant déjà à une suite, mais avec un vrai matériel. Elle n’eut donc aucun mal à reprendre du plaisir. Sauf que cette fois, je connaissais et je pus l’accompagner dans sa jouissance. Elle me remercia en me bouffant la bouche.
Une pause s’imposait. Je voulais aussi le laisser mariner. Je réattaquais :
— Et toi, tu me racontes ta première expérience ? Ou ta première émotion ?
Quel maladroit ! Il se recula brusquement au fond de son fauteuil.
— Bon, je ne vais pas te forcer ! Je continue avec le frère ?
Avais-je bien vu ? Au mot de forcer, j’avais aperçu une petite crispation du coin de l’œil gauche. Cela n’allait pas être facile. Je tentais :
— Je continue, mais après, c’est donnant donnant.
Il se redressa, avide de la suite, mais sans acquiescer. Cette fois, c’est lui qui me saisit le bras, sans qu’il s’en rende compte. Ce petit contact me stimula.
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