Les Griffes du sud (1)

2 minutes de lecture

Aymeric tout en soupirant, continua de fabriquer les fausses devises impériales. Il était exténué du fait qu’il avait passé une nuit non-bénéfique et n’arrêtait pas de penser à ce rêve dans lequel il était dans les bras de Qturia et qu’il l’avait embrassé, caressé et couché avec elle. Il se rappelait d’un détail du rêve : il avait apprécier les caresses de cette dernière qui savait s’y prendre avec les hommes et les femmes. Pour lui, ce type de situation dans la vie quotidienne lui semblait inconcevable.

Il sortit de sa cachette en prenant un passage secret que lui seul connaissait. Il descendait les escaliers en colimaçons qui menait à la zone de ravitaillement dont il la savait vide de monde à cette heure de la journée. Par habitude, il s’approcha du mur est tout en palpant les murs du palais impérial. Quelques instants plus tard, une des pierres qui paraissait non fixée, bougea : laissant une zone sombre. Aymeric s’avançait puis des flambeaux s’allumèrent d’elles-mêmes comme si elles avaient été ensorcelée par un mage.

Il continua sa route jusqu’à une porte en bois de sapin se situant en contrebas. Cette porte menait vers l’extérieur du palais impérial, côté ville. Cette sortie à la dérobée, lui permettait d’aller en ville sans se faire remarquer par la haute-société. Il s’avançait dans la rue commerçante de la citée quand une silhouette encapuchonnée s’approchait de lui méticuleusement. La silhouette lui fit signe de la suivre jusqu’au rues étroites de la ville-basse de la capitale. Aymeric suivit la mystérieuse silhouette jusqu’à un endroit sans vie. La personne encapuchonnée retira sa capuche, c’était une servante de Korb et descendante de Qturia, Inaë :

« Alors ça avance ? Dit-elle d’un ton abrupte

— Oui, ça avance. » dit Aymeric en ravalant sa salive car il trouvait Inaë trop séduisante pour être une simple servante de Korb.

Ils continuèrent leur chemin dans les rues sinueuses de la ville-basse de la capitale jusqu’à une vieille taverne décrépie au fil des ans. On pouvait à peine décerner sur le panneau en bois, le nom de l’enseigne même si quelques lettres tenaient sur le vieil écriteau. Inaë sans se retourner vers lui dit d’une voix autoritaire :

« Suivez-moi, héritier impérial !

— Oui, madame ! Dit Aymeric »

Il la suivit car ne pas la suivre, finira en remontrances de la part des agents de Korb tels que Karnal’ach. Ils s’arrêtèrent et Aymeric lui demanda :

« Tu peux me dire comment se nomme cette ancienne taverne, dame Inaë ?

— Elle s’appelait « Le Dragon Pleureur ». Cette ancienne taverne date de l’époque de ta grand-mère, Idrith la Rouge. »

Il n’arrêtait pas de penser qu’Inaë était d’une beauté mortellement divine et Aymeric se sentait pas très bien : des grosses gouttes de sueur perlèrent sur son front, son coeur battait la chamade et ses yeux pétillaient : était-ce qu’on appelle l’amour passionnel.

Une fois qu’Aymeric fut débarrassé de cette question, il admira Inaë avec un feu ardent à la place des ses noires pupilles.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Yuki3027 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0