Rêve et machinations
Après le duel, Aymeric était épuisé. Vivant, certes, mais recouverts de blessures bénignes et superficielles. Il était dans une posture assise avec les jambes étendues et regardait dans la direction opposée à son lit.
Perdu dans ses pensées, ses souvenirs se bousculèrent avant qu’il reprenne son propre contrôle sur ces dernières. Il se remémora alors tous les évènements allant de son arrivée tumultueuse dans la citée, la demande en duel de la part de l’elfe, les tensions entre lui et l’elfe puis le duel qui s’était soldé par la mort de ce dernier.
Ses souvenirs se répétèrent en boucle puis soudainement son esprit s’éclaircissait. Il eut une révélation :
Et si tout n’était que machinations depuis le début, pensa-t-il.
Le dieu du hasard, Ashot, n’y était pour rien cette fois-ci et ceci ne rassura pas l’exécrable héritier impérial qui sous l’effet de la fatigue, s’écroula dans le lit en fer.
Cette fois-ci, il rêvait qu’il était dans une des pièces de la demeure de la déesse de la luxure. Il était seul. Il pencha la tête pour contempler le sol doré qui l’attira à cause de la brillance.
En redressant sa tête, il scruta les murs puis les meubles afin de chercher un moyen de s’échapper de cette pièce. Il fouilla mêmes dans les tiroirs de la commodes, dans le placard et même dans le lit pour savoir s’il y avait une clé.
Il n’en trouva pas et comprit seulement qu’à cet instant qu’il appartenait vraiment à Qturia.
Infirmerie, quelques instant plus tard
Un des médecins qui avait pris en charge Aymeric, le réveilla en lui tapotant doucement l’épaule :
« Monsieur l’héritier impérial, vous êtes guéris de vos blessures. Elles étaient superficielles et n’engageaient pas votre pronostic vital, dit l’elfe médecin avec un air serein. »
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