A peine remis de sa guérison, il était attendu par sa mère. Elle était en train de discuter avec le vieux roi quand son fils arriva. Elle était à la fois en colère et soulagée. En colère car Aymeric avait tué un elfe, chose qu’il aurait du s’abstenir de faire l’impensable depuis les relations diplomatiques entre le royaume elfique et les humains s’étaient tendues voire détériorées.

Soulagée car Aymeric était encore en vie et qu’il était le dernier espoir de l’empire en tant qu’héritier légitime. Depuis sa majorité, Aymeric se faisait discret et il gardait le secret de ses actes illégitimes.

Quand il était enfant, Aymeric était épanoui. Il avait hâte de succéder à sa mère qui était régente depuis que son mari, Dorante d’Yenrys, était souffrant. En grandissant, Aymeric a appris à être autonome et indépendant, ce qui n’arrangea pas sa mère.

Echos du passé :

Un jeune garçon courrait dans le jardin du palais royal. Il poursuivait un papillon quand il vit une femme qui paraissait avoir la quarantaine. Curieux, il s’approcha de cette dernière et la dévisageait en secret. Quel petit coquin, pouvions nous penser.

Aymeric était peut être prédestiner à la débauche, suite à un pari risqué, que les dieux ont fait sur l’âme de ce dernier. Il ne pouvais pas le savoir à cet âge. Au bout d’un quart d’heure, elle apperçut du coin de l’oeil, Aymeric.

« Sortez de votre cachette, petite canaille, dit-elle d’un air agacé. »

Il ne bougeait pas, se croyant caché dans un des buissons du jardin. Elle se dirigea dangereusement de sa cachette et elle tâtonna le buisson qui servait de cachette à Aymeric.

« Trouvé, dit-elle en lui tenant fermement sa main gauche »

Sous le choc de l’émotion Aymeric se mit à pleurer des larmes de crocodile. La femme l’amena dans son temple et marqua Aymeric, cette marque était un coeur où était logé une flèche, au dessus de cette dernière il était inscrit les lettres LVX.

Elle dit au jeune homme :

« Maintenant, tu est mien corps et âme. »

Il acquiesça ne sachant pas de quoi parlait la femme mystérieuse.

Retour dans le présent :

Katrina avait honte de son fils maintenant âgé de 22 ans et elle le réprimanda sévèrement :

« Aymeric ! La mort de ton adversaire n’était pas nécessaire, pourquoi tu t’en ai débarrassé comme une mouche, dit-elle d’un ton exaspéré.

— Mais mère, dit-il en hoquetant, je voyais en lui un rival potentiel et un danger pour moi.

— Je vois, finit-elle par dire, mais les elfes restent avant tout des êtres vivants comme les nains, les hommes et les dieux. La vie se doit d’être respectée. »

C’est vers la fin de cette conversation que le vieux roi des elfes intervint pour parler mariage avec l’impératrice humaine.

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1 Il était âgé de huit ans à cette époque