Chagrin et discussion
Lyna était triste. Elle en voulait après son père d’avoir cédé aux exigences de la prétentieuse Karina. Ses larmes coulèrent sur son visage et ses yeux lui picotèrent à cause des larmes salées.
Foutue larmes, maugréa-t-elle
Elle se dirigeait vers un des meubles de sa chambre sur lequel était disposé un mouchoir sur lequel était brodé des pivoines et une énorme fleur de cerisier. Elle le prit et essuyait son visage asséché par ses larmes.
Quant à Aymeric, il écouta la discussion entre leur hôte et sa mère, cela l’agacer. Il n’en voulait pas de ce mariage au début. Il a été contrait par sa mère de l’accompagner au royaume elfique. Il se taisait tout au long de la discussion entre le vieux roi et sa mère puis au bout d’un moment, il en avait marre.
Le vieux roi dit à l’impératrice :
« C’est pour moi, l’occasion de conforter notre politique internationale. Ce mariage permettra au peuple elfique et aux humains de briser la glace qu’il y a entre nos deux peuples, dit-il d’une voix assuré.
— En effet, cela pourrait à nos deux peuples de se réconcilier et d’apprendre à mieux se connaître. Je suis sûre que cela apaisera la situation diplomatique. »
Lyna de son côté avait arrêté de pleurer mais elle demeurait dans un état triste presqu’au bord d’une dépression nerveuse suite à la soi-disant mort de son bien aimé.
Elle restait des heures dans sa chambre et à regarder le dehors de sa fenêtre. Elle aurait aimé qu’Edelyn puisse être là pour la consoler. Au-dehors, il se mit à pleuvoir, ce n’était pas de la grosse pluie mais plutôt de la bruine.
Le temps était le reflet de son âme. Une âme en deuil d’une autre, elle ne savait pas que les âmes pouvaient Revenir de l’au-delà.
Elle écrivit un poème :
Le temps est précieux,
Surtout quand c’est avec son Amour,
Perdu dans l’au-delà.
Il ne pourra me consoler,
De sa propre perte,
Mes sens en deuil.
Plus jamais, je regarderais
L’ennemi infâme qui ose souiller
La mémoire d’une âme précieuse.
****
Danse dans les pétales de rose,
Ô temps imparfait,
Toi qui se rit du sort cruel
Que tu as préservé à l’Unique,
Le seul véritable Amour.
Mon âme esseulée, je me brûle
Dans l’eau impropre à la vie,
Je me perd dans l’Univers.
Qu’Elysia me guide vers un lieu
Où nul ne pourra me trouver.
La solitude sera ma seule amie,
Seule conseillère.
Dans ce poème c’était sa peine incommensurable qui était décrite
Annotations
Versions