En s’éloignant, Aymeric n’entendit pas le reste de la conversation entre les deux souverains. Il monta dans ses appartements et il découvrit une lettre inquiétante, encore une missive de l’agent de Korb :

« Si tu ne te maries pas avec la princesse tu auras affaire à Kormal’ach et à Darkr. L’un te déchirera, l’autre te laissera pourrir dans la Forêt des Brumes.

Gloire à Korb, Gloire au maître du Complot !

Un autre agent de Korb »

Ces mots glaciaux lui donnèrent le tournis, il en avait marre des injonctions que ce soit de sa mère et des agents de Korb.

Génial, je me sens tiré par la tête et par les jambes, quelle sensation bizarre, pensa-t-il avec sarcasme.

Les fenêtres de ses appartements étaient grandes ouvertes, quelqu’un les avaient sans doutes ouvertes pour faire fuir l’odeur pestilentielle de musc. Alors qu’il était dans ses pensées, un bruissement de feuille se fit entendre.

Sa bulle éclata et curieux, il s’approcha de la fenêtre. Il cherchait la source, il regarda de haut en bas. Son regard fixa un buisson quand une silhouette surgit et grimpa jusqu’à l’appartement.

Plus l’être s’approcha de sa cible, plus Aymeric s’aperçut que l’entité était un elfe. L’elfe était armé. Il tenait un poignard et s’approcha dangereusement de l’héritier. Aymeric avait tourné le dos, chose qui aurait put lui coûter la vie.

Il sortit son arme et l’elfe hostile sortit des appartements en passant par la fenêtre.