Chapitre III
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La nuit est tombée, et nous sommes plongées dans l'obscurité. Je n'ai pas réussi à annoncer à mes amies que je partais, d'abord pour ne pas les rendre tristes et d'autre part parce qu'elles seraient jalouses et pourraient me mettre des bâtons dans les roues. J'attends que tout le monde dorme. Lorsque je n'entends plus que le vent qui fait remuer les feuilles, je commence à me balancer. J'essaie de bouger le plus possible et de tourner sur moi-même. Je me prépare à une chute violente. Je gagne en vitesse, j'ai de plus en plus d'élan et soudain ma tige se casse. Je tombe, et en quelques microsecondes je suis au sol.
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