Chapitre 38

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Nathan: - Ce parfum qu'a en ce moment-même tes cheveux, la sensation de ta peau sous mes doigts, tes lèvres . . .

J'étais hypnotisé par ses paroles, et rien autour n'avait d'importance. Je sentais ses mains se serré sur mes hanches, et il regardait mes lèvres comme ci elles étaient un fruit interdit. Mais mes peurs me rattrapaient toujours. Même si l'envie d'échanger un baiser avec lui était là, je ne n'arrivais pas à m'abandonner comme ça avec lui.

La seule chose à faire était donc de fuir. La porte claqua derrière moi, mes mains sérré sur les rembardes, je réfléchissais à ce que je voulais vraiment. Et ce que je désirais, c'était juste, être heureuse. Je ne pouvais plus rester dans le passé, un passé qui m'empechait d'avancer, un passé fait de peur et d'amertume. J'étais décidé.

En me retournant, il se tenait là debout devant moi d'un air désolé. Je savais au plus profond de moi qu'il était un homme bien et je l'avoue il était tout à fait mon genre. Avec lui j'étais rassuré et me sentais comprise. Les cheveux coiffé en arrière, il avait cependant une meche qui lui tombait dans les yeux, je m'avança pour la lui ranger. Son regard croisa le miens, je hocha la tête en signe d'approbation. Mes doigts caressaient sa nuque pendant qu'il me tira vers lui pour qu'enfin nos lèvres se rencontrent. Ses baisers m'ennivraient. Je me delectais du gout de ses lèvres, et il en redemandait encore.

Je ne pensais plus, je lui appartenais. Si ses mains ne s'étaient pas arrêté sur mes fesses, j'aurais sans doute encore été dans ce moment si merveilleux. Mais je n'étais pas prête à aller plus loins.

Nathan: - Excuse moi. Je ne voulais pas.

Un doigt sur ses lèvres pour qu'il ne dise plus un mots, je scrutais son regard perdu dans le miens. Je lui donna un ultime baisé avant de sourire et de rentrer en le tirant par la mains.

J'étais persuadé à ce moment précis qu'il était tout ce que je désirais.

Tous le monde nous attendait à l'interieur, Carole me serra dans ses bras sans dire un mot.

Cette longue journée m'avais rendu heureuse, j'étais une nouvelle Teresa, j'avais choisis de reprendre ma vie en main.

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