Moi: - Je crois qu'ils attendaient tous que quelque chose ce passe entre nous.

Nathan: - La tension était palpable je crois. Dit ce dernier en me serrant contre lui.

Moi: - Dis-moi. Ton frère m'a dit quelque chose qui me laisse un peu perplexe.

Nathan: - Je t'écoute.

Moi: - Je ne sais pas, ça ne doit être rien du tout. Mais j'avais eu l'impression qu'il voulais me dire quelque chose d'important te concernant.

Nathan : Je vois! Il voulais sans doute te parler de mes projets futur. J'ai postulé pour un poste de responsable à New-York. Et il s'est avéré que ma candidature a été retenu.

Moi: - Je vois.

Nathan: - Cependant, je leur ai dit que j'y refléchirais. Se précipita ce dernier.

Moi: - Pourquoi refléchir ?! Tu me l'a toi même dit, le ranch n'est pas toute ta vie.

Nathan: - Mais, il y a toi.

Moi: - On pourrait peut-être vivre une relation à distance ?

Nathan: - Tu l'envisagerais serieusement ? Tu sais que c'est compliqué ? Vivre loin de l'autre. On se verra que très rarement, et on se manquera . . .

Moi: - Tant qu'il n'y a que moi!

Nathan: - Il n'y a que toi, je t'assure.

Ce soir la lune est à son plein, je la scrute depuis ma fenêtre. Les lumières de la maison éclaire le jardin. Toute la journée j'ai été comme dans un autre monde, oubliant mes soucis et profitant de chaque minute. Mais ce soir encore, comme tout les soirs j'ai la boule au ventre. Cette partie de moi que je n'arrive pas à comprendre et à effacer me fais mal tout les jours. Je suis fatigué pour ne pas dire épuisé de tanguer avec mes émotions.

Combien de temps faut-il pour effacer la douleur d'un deuil ?

Bien que Nathan m'est parlé de ses projets d'avenir, ceux ci ne pour autant pas vraiment choqué. Ce qui m'étonne c'est que je ne sois pas plus affecté par sa décision. Je penses qu'il est plus attaché à moi que moi de lui.

J'ai beau réfléchir à tous ça et je ne sais pas. Je l'aime beaucoup, et il me plait. Ses baisers me font litterallement fondre aussi, je me sent bien dans ses bras.

Jayden

La voir avec lui est un supplice, mais je dois l'accepter. Je n'aurais même pas dû être la aujourd'hui mais elle me manquait tant !

J'aurais aimé être à la place de ce Nathan et la sentir tout contre moi. Mais même ça je n'ai pas le droit, y penser est un peché.

Je sais que sa douleur viens de ma souffrance, tout comme elle quand elle souffre je le rescent. Je suis le prisonnier de son coeur. Et je l'aime d'un amour infiniment grand. Je ne veux pas la voir souffrir mais je veu juste la sentir. Ses cheveux, ses lèvres, sa peau . . .

Sous mes doigts je peux sentir chacune de ses cellules se mouver pour m'atteindre. Mais je suis à la fois ici, au près d'elle, et invisible.