Marceau

Une minute de lecture

Marceau se sentait mal. Il n'avait aucune nouvelle d'Adèle. Pour couronner le tout, pour Alan, son meilleur pote, l'histoire était jouée : c'était terminé, il fallait passer à autre chose. Il essayait de le faire rire et n'avait absolument pas l'air de comprendre que Marceau n'ait pas envie de passer à autre chose. Il lui disait des trucs déprimants du genre : « Quand une fille arrête de te faire chier mon pote... C'est qu'elle t'aime plus », et puis, coup de coude dans les côtes : « Mais, comme on dit hein, la prochaine fois, fais une affaire : achète la fille au prix qu'elle vaut et revends-la au prix qu'elle s'estime (rire) ! L'amour tu sais... C'est un peu comme de croire au Big Bang. Qui peut vraiment imaginer qu'en jetant une grenade dans une décharge on va en faire un supermarché ? » C'était lourd, c'était beauf, c'était agaçant.

Et puis, un matin, il reçut un texto qui lui serra le cœur. Rendez-vous gare du Nord après-demain à 16h00. Il faut qu'on parle. Un message impératif, neutre ou carrément froid, il n'arrivait pas à trancher.

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