Merci
Journal d'Aristomaque à l'Arétique [1] de la 38e hebdomas de la 63e révolution depuis l'incarnation de Périclès.
François me fut utile en bien des points. Il connaissait bien plus que moi, les rouages des Hautes-Sphères dans la mesure où je n'avais aucun contact avec les branches ascendantes de ma famille, tel le paria que j'étais devenu. Il me fallait néanmoins améliorer mon ordinaire, et l'amitié inconditionnelle de François fut ma planche de salut.
L'autre soir, lorsque je rapportais la conversation hallucinante que j'ai eu avec François à propos de plantes, j'en étais encore pantois et je comprenais pas pourquoi. Depuis, j'ai pu y réfléchir et je sais à présent d'où me venait cette sensation d'étrangeté. Il ne me serait pas venu à l'idée qu'on se fait d'un guérisseur ou même un traducteur qu'il puisse me parler d'un tel sujet. Sa métaphore me parlait, j'entendais fort bien que pour être mieux, je devais avoir des pensées plus lumineuses. Et ces pensées là se cultivent comme on cultive les plantes. C'est lorsqu'il a ajouté qu'il disposait de semence que je suis resté sans comprendre, car cela sortait complètement de l'idée qu'on se fait d'un guérisseur, ou même d'un traducteur... Bouche-bée, je l'écoutais parler, sans saisir pourquoi, à la pointe de mon âme, sa présence rayonnait d'une lumière pourpre. Je ne pouvais le percevoir plus clairement, et cela me troublait. J'étais prêt à l'entendre parler de terre, d'enracinement et de germination... avant de réaliser que j'excellais autant en linguistique qu'il excellait en botanique. Nous étions seuls chez lui, (du moins, pouvait-il considérer ce lieu comme sa demeure) personne n'était avec nous et voilà qu'il me parlait en code, comme si on pouvait nous entendre et que j'étais le seul destinataire d'une conversation qui, pour des raisons qui m'échappaient, n'était plus privée.
Mais ce qui me stupéfia, cependant, fut de le voir rougir. Il cherchait à me parler de tout autre chose que de botanique. Et ce n'est qu'après quelques jours de recul que je compris sa main se dirigeant, dans un élan empreint de sincérité, vers son cœur, comme s'il me montrait l'endroit où les graines des pensées lumineuses étaient bien cachées, à l'abri des regards... 'Les graines des pensées lumineuses !' Je sais que la pensée est une fleur, mais je doute qu'il me parlait d'elle.
Que dois-je en conclure ?
Après plusieurs jours de tergiversation, je suis parvenu à la conclusion qu'il cherchait à me séduire. Ce n'est pas la première fois qu'il me parle de son cœur battant d'amour et qu'il cherche sans doute à me convaincre que je suis l'objet de son affection. Et si la semence qu'il veut me fournir n'est rien de moins que son amour ? Ne suis-je pas en train de me faire des idées ? Je suis en plein délire, là, non ? Je me suis déjà fait des idées au sujet d'Adelphos. Pourtant , malgré toutes ses protestations d'affections, que m'a appris Adelphos ? À contrôler mes colères en public, à souffrir en silence, à paraître... Car nous, les "grands", devons nous montrer forts. Mes intestins sont en feu les trois quarts du temps, mais personne ne doit s'en rendre compte. Ma démarche est toujours souple, fluide, grâcieuse, comme mon titre. Je suis l'aîné, je suis l'héritier et je suis pas quelqu'un de faible... Je reconnais que je n'en pouvais plus de ma santé qu'il me fallait cacher à tout prix, et qui, au bout du compte, ne s'améliorait pas sous prétexte que je n'en montrais aucun signe. Les serviteurs d'Asclépios n'ont rien connu de moi... Je ne me suis jamais rendu dans son temple par recevoir des soins, cela aurait été un aveu de faiblesse indigne de ma lignée.
Avec François, c'est différent. Il n'y a pas ce regard méprisant lorsque je fonds en larmes. Il ne fait rien d'autres que me prendre dans ses bras, sans me mettre sur le ventre, ni me forcer en quoi que ce soit. Il a un respect de mon corps qui est fort bienvenu. Je peux être moi-même. Je me suis senti suffisamment bien pour me laisser aller ; et les tremblements qui m'avaient saisi ont cessé dans les larmes pendant tout le temps où nous sommes restés soudés sous le chêne, il n'a jamais montré le moindre signe d'impatience et il m'a fait plus de bien en un tiers de clepsydre qu'Adelphos m'en a fait au cours de ma dernière vie. J'ai enfin compris ce que "se sentir protégé" veut dire. En un mot, j'ai trouvé ce que je cherchais... Mais ce n'est pas mon éraste qui m'as apporté cela. L'augure n'a rien de réjouissant.
Satoris...
Adelphos...
N'ai je donc que des incompétants pour me guider, ô Hautes-Sphères ?
Et François qui fait mieux et plus rapidement ! Mais pourrait-il être mon éraste ? Ne me seraît-il pas permis, ô Dieux, de choisir pour éraste celui qui saura me protéger ?
Et si l'amour n'incluait pas la protection ? Et si j'en demandais trop à mes érastes ? Et si je me trompais sur leur rôles ? Et si...
... et si...
(Oui, ça fait beaucoups de "si" et j'ai pas les réponses !)
Et si François ne me donnait pas son cœur, mais juste qu'il se montre disponible pour me lancer dans une nouvelle vie ? Après tout, alors qu'il aurait pu me demander de le laisser m'aimer (comme il l'a fait sur la plage en me prenant la main), il m'a juste demandé de lui dire ce que je voulais. Sans doute allait-il se montrer utile, en me donnant quelques idées...
J'ai besoin d'une place à moi, besoin de dormir dans un lieu qui me ressemble. C'est la seule chose que j'ai pu exprimer clairement et cela m'a fait un bien fou. Jamais une telle opportunité de m'exprimer dans mes humeurs les plus sombres ne m'avait jusqu'alors été offerte ce fut comme une libération.
Toutes les digues qu'Adelphos a construit autour de moi et qui m'ont bridé, sont en train de se fissurer au contact de François. Il en faut peu pour qu'elles se rompent. Auprès de lui, je peux rire, pleurer, me mettre en colère; et c'est nouveau pour moi de pouvoir déployer une telle étendue d'émotion devant un adulte aussi imperturbable que François. De plus, il n'est pas dénué d'humour. Mais je crois que si je commence à me concentrer sur toutes les qualités que je lui trouve, je vais finir par reconnaître que je suis en train de tomber amoureux de cette âme. Elle est d'ailleurs fort lumineuse. Qu'il prenne à ce point du temps pour rester à mes côtés me laisse pantois. Il proteste que c'est un ordre de Raphael, mais je ne suis ni aveugle, ni fou. Il me parle d'amour bien trop souvent pour que je doute de sa sincérité ou que je doute qu'il soit entièrement habité par ce qu'il décrit. Et dire que je l'ai à peine remercié du mal qu'il se donne, surtout le jour où il m'a fait visiter son bureau. Mais je ne l'ai pas eu, ce réflexe.
Mais qu'est-ce-que je raconte ? Remercier, c'est un réflexe ? Bon ! je crois que je peux lui faire confiance... Je suis tellement indécis que j'en suis horrifié ! J'ai tellement besoin de parler à quelqu'un de ce qui m'est arrivé. Adelphos avait-il seulement compris que notre plan était mal préparé et que tout n'avait pas été mis au point, qu'un impondérable s'était présenté et qu'alors que j'avais besoin de ses conseils et de ses explications, je me suis retrouvé devant son silence ; avec ce flou dans ma vie, cette marche dans ce brouillard qui n'aurait pas dû advenir...
J'avais perdu toute confiance en Adelphos. Je m'étais trompé en le choisissant. J'ai préféré tout recommencer, donc, j'ai arrêter les frais. Ma vie s'écroulait de tous côtés et Adelphos n'y avait pas brillé par son génie. Oh, il ne manquait pas d'affection. Je ne peux pas tout lui reprocher non plus. J'assume ma part de responsabilité. Ma dernière vie incarnée avait pris une tournure instable et cela n'aurait jamais dû se produire.
Lorsque je m'étais trouvé assis dans le fauteuil du côté salon de François, et que je lui faisais face, je- ne pouvais m'empêcher d'admirer la lumière qui émanait de lui, pendant qu'il était allongé à la romaine sur son sofa, attentif et étonnamment concentré sur la botanique qui n'est pas son rayon ; j'ai faillis lâcher prise et tout lui dire... Mais en fait, non ! Plus tard peut-être. J'ai préféré m'occuper à dessiner mon futur bureau et le laisser psychographier, puisque j'étais en train de lui prendre du temps précieux. Une autre fois, je lui dirais tout. Je suis persuadé qu'un moment viendra où je pourrais tout lui dire, ce moment-là, ce sera un temps qu'il n'aura pas à consacrer à ses autres activités. Ce sera un moment à nous. Un moment où il n'y aura personnes d'autre que nous deux, avec le ciel et les étoiles pour témoins sous le regard des Dieux... Si une occasion comme cela se présente, je lui dirais...
Je tremble à cette idée... Mes doigts ont du mal à tenir la calame ! Reprends-toi, Aristomaque, mon vieux ! Je tremble à présent, parce que ce n'est pas le moment d'en parler ; Je ne peux pas ! Je ne sais pas ! Je ne sais plus les mots. Verba mea dolore sunt. Non, le temps n'est pas encore venu.
Je décrirais plus volontiers la visite d'Emmanuel. J'avais finis une clepsydre auparavant, les aménagements complets de mon bureau, car François m'avait encouragé à ne pas m'arrêter au dessin, mais aussi d'en faire exécuter le résultat, quitte à secouer un peu Galaliel, qui dans son statut de responsable du ministère des sciences, avait le devoir d'assurer les aménagements des volontaires, surtout lorsque celui-ci était un grâcieux, qui comme moi n'avait pas acquis toutes ses facultés de matérialisation. Le phénomène de matérialisation n'est maîtriser que par les adultes et les meirakia [2] n'en ont pas le potentiel. Bref, il devait accomplir la volonté d'un futur maître du jeu, même si celui-ci n'était que volontaire dans son ministère. François m'a d'ailleurs recommandé de ne pas tenir rigueur à Galaliel : c'est un frère qui, selon toute évidence, nous vient des sphères d'Afrique. Une simple natte de fibres de palmier, posé à même le sol sableux, sous une case en torchis est pour lui un palace. Il doit avoir du mal à visionner une architecture olympienne au point de la structurer dans notre dimension. Mais avec un dessin...
J'avais donc montré mes croquis à Galaliel, qui avait pu former un coin salon, un inducteur parfaitement fonctionnel et un lit digne de ce nom dans une alcôve. Tout était donc prêt lorsqu'Emmanuel, accompagné de François arrivèrent dans mon antre. Je leur montrais la nouvelle disposition de mon bureau, tel que je l'avais dessiné, ainsi que les résultats de mes recherches sur une espèce tuberculeuse, sans doute une excellente racine qui pourrait nourrir quelques milliers d'âmes... Je fus agréablement surpris de l'aval d'Emmanuel pour continuer à améliorer mon environnement personnel et se montra fort intéressé par mes recherches.
"Combien de temps faut-il pour faire germer cette plante ?" me demanda-t-il perplexe.
"Elle ne germe pas à partir d'une graine, c'est la tubercule qui développe c'est propres germes, racines et tiges" expliquais-je. "Les germes se développent en 3 semaines selon le taux d'humidité de l'air ambiant et d'une luminosité plutôt basse. C'est vraiment une plante de terre."
"Pas de semence ?" dit Emmanuel, pensif. "Comme c'est curieux !"
"Ce mode de reproduction est encore à l'étude." dis-je "Et ce qui est fascinant, c'est que la tubercule est bourrée d'amidon, un sucre produit par le végétal : je l'ai fais analyser par la section de biologie et je n'ai reçu le résultat qu'aujourd'hui. C'est un sucre lent, donc parfait pour les réserves du métabolisme. Mais le reste de la plante à un taux d'acide oxalique qui la rend impropre à la consommation."
"De l'acide oxalique ?" murmura François en levant un sourcils, signe qu'il posait une question qui ne pouvait s'entendre avec sa voix atone.
"J'ai demandé des analyses moléculaires complètes," dis-je en cherchant dans mes papiers reçus. Je leur tendis le rouleau lorsque je remis la main dessus. "La composition des tissus végétaux ne laissent aucun doute. Cette plante est un poison jusque dans sa tubercule. Une seule solution pour la consommer : la cuire !"
Emmanuel me quitta content... du moins en avais-je l'impression. Il avait décliné ma proposition de thé. François avait répondu par l'affirmative et son sourire chaleureux et Emmanuel était parti, après avoir serré le poignet de François dans sa main et lui avoir recommander de prendre du repos.
"Qu'a-t-il voulu dire par là ?" dis-je en posant le plateau où les tasses attendaient que le thé infuse.
François avait fait le tour de mon petit chez moi avant de s'asseoir dans l'un des fauteuils.
"Qu'a-t-il dit qui te trouble ," murmura-t-il.
Je jetais un coup d'œil perplexe vers lui avant de commencer à remplir sa tasse.
"Il te demande de te reposer comme si tu étais souffrant..."
"... sans doute parce que je suis souffrant." me répondit-il.
Je failli lâcher la théière. Je scrutait son visage dont l'aspect triangulaire s'était accentué. Ses joues s'étaient légèrement creusées. À présent que je prenais conscience de sa fatigue, je me sentais un peu coupable de le retenir. Je lui tendis son thé. Il saisit la soucoupe en me remerçant d'un signe de tête.
"Est-ce que c'est grave ?" demandais-je, inquiet.
"Je ne souffre de rien qu'un ou deux jours de repos ne viendraient à bout. Je vais me retirer pour l'Hermétique [3] et peut-être la Diotique [4] au milieu des crabes et des algues... Si je restais dans quelques ministères, je ne me reposerais pas, c'est sûr. C'est un ordre d'Emmanuel qui m'a rattrappé dans ses bras alors que je m'effondrais tout à l'heure.
Je me sentis mal, vraiment et dû m'asseoir un peu brutalement.
"Tu n 'as pas l'air au mieux, mon ami" ajouta-t-il. "Sans doute il ne serait pas inutile que tu en profites pour te reposer aussi. Ce serait bien que nous puissions dormir calmement, toi et moi, Nous allons reprendre des forces et nous nous reverrons. Prendre du temps pour soi est un moyen de se recentrer sur soi-même, méditer sur sa vie et la tienne a subit tellement de changement..."
Il redevint silencieux et je me répétait intérieurement ses paroles. Je leur trouvais du sens. François reposa sa tasse après l'avoir bue. Il me posa alors cette seule question qui révélait le soucis qu'il avait au sujet de mon moral.
"À présent que tu es chez toi, es-tu heureux ?"
Je ne pu m'empêcher de sourire en même temps que lui, sans doute par un réflexe d'imitation.
"Je serais heureux le jour où je retrouverai les miens. À présent, disons que j'épprouve une certaine satisfaction..."
"S'il en est ainsi, je m'estime heureux." dit-il en se levant pour prendre congé.
Alors qu'il se détournait vers la sortie, je faillis lui sauter dessus pour le retenir.
"Oui ?" me répondit-il en me faisant face à nouveau.
Je me sentis nu sous son regard de miel, à la fois surpris et inquiet. Il attendait, comme tendu vers moi, prêt à entendre tous mes désirs et les exécuter. Je voulais lui dire "merci pour tout ; merci de m'avoir aidé, merci de ta patience... merci..." mais je me perdais dans des pensées confuses.
À la pointe de mon âme, une lumière verte m'éclaira quelques secondes. François s'approcha de moi, attentif. Nous avions lui et moi une telle différence de taille que mon visage arrivait au niveau de son cœur dont je sentais les pulsations vibratoires du chakra. Il émanait de lui une telle force que l'ambiance d'un lieu se modifiait. S'il émettait autant de lumière quand il était "souffrant", qu'en serait-il lorsqu'il jouirait d'une excellente forme ?
"Tu vas bien, mon frère ?" me demanda-t-il de sa voix murmurante.
il était si près que pour voir son visage, je devais lever la tête.
"Oui... Je..." balbutiais-je comme un idiot. "Je voulais te souhaiter une bonne nuit..."
Une bouffée de chaleur me traversa de part en part. C'était le chakra cardiaque de François qui se dilatait et m'englobait dans son affection, en même temps que son sourire s'épanouissait sur son visage.
"Oui, mon frère," me chuchota-t-il. "Quelque chose me dit que ta nuit sera bonne elle aussi. Il ne me reste plus qu'à te souhaiter une nuit pleine de rêves sereins."
Les pulsations de son chakra cardiaque étaient tellement intense que je me retint de lui sauter au cou pour sentir à nouveau autour de moi, ses bras si réconfortants...
Un jour, je lui dirai...
Mais pour le lui en parler sereinement, je devais aussi apprendre à dormir et me reposer.
Seul.
Il dû sentir que cette fois, j'étais prêt.
"À l'Aphrodique [5] !" me dit-il, avant de partir.
Je su ainsi que je serais seul à l'Hermétique et la Diotique. La chaleur qui m'avait enveloppé se retira comme la vague sur le banc de sable. J'entendis ses pas s'éloigner et pendant une clepsydre de Kahm, je me traitais de tous les noms de plantes vénéneuses de mes connaissances.
Il y aura bien un jour dans ma vie où je pourrais exprimer le fond de ma pensée sans avoir honte. La gratitude n'est pas un crime que je sache ? Alors pourquoi ai-je tant de mal à dire "merci" ?
C'est en faisant ma vaisselle que je compris ce qui m'arrivait. Cette réticence était une réminiscence de ma dernière vie. Adelphos m'avait appris qu'un membre de grande famille ne remerciait pas : il donnait des ordres qui étaient exécutés. Ce souvenir-là me terrassa d'une fatigue inattendue par sa violence.
Adelphos m'avait programmé sans compassion. Qu'avait-il fait de moi ? Dans ma mémoire, l'image de son visage ressurgissait comme un fantôme. Je revoyais son crâne rasé, ses sourcils épais, sa barbe taillée et ses yeux verts, tantôt rieurs, tantôt glaçants quand je me laissais aller à montrer la moindre faiblesse. Je dû me tenir sur le bord de l'évier,, en proie à une malaise nauséeux lorsque, aussi soudain que le souvenir d'Adelphos, le visage de François s'imposa à mon esprit, et l'image d'Adelphos s'éloigna. Cette vision éclaira si bien mon âme que la nausée s'arrêta aussi soudainement qu'elle avait commencé.
Entre les deux âmes, je devais faire un choix. Si ce dernier m'était évident, cela ne voulait pas dire qu'il allait se faire sans douleur. La fatigue aidant, je remets à plus tard cette décision.
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[1] Jour d'Arès, dieu de la guerre, équivaut au jour de Mars pour les latin, le jour d'Arès est donc Mardi.
[2] Meirakia : pluriel de Meirakion qui veut dire "adolescent" en grec ancien.
[3] Jour d'Hermès. Équivalent latin : Mercure. Mercredi
[4] Jour de Zeus (génitif, Dio). Équivalent latin : Jupiter. Jeudi.
[5] Jour d'Aphrodite. Équivalent latin : Venus. Vendredi.
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