Celui qui vole
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Un Ange nouveau s'est envolé sous la neige
Ses cheveux s'auréolaient sous le vent fervent
Quelques battements ailés légers, gracieux
D'une créature revenant jusqu'aux cieux
Solitaire suspension, quel privilège
De se trouver entre deux mondes si souvent
S'élever en bruissant ses lents et doux adieux
Dans ce fluide par cent fois mélodieux
Ange, déploie l'harmonie de tes saints arpèges !
De tes ailes protège l'homme de son sang
Car un jour viendra où se fermeront nos yeux
Et nous joindrons ensemble les paradis bleus
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