Bal Macabre
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Main plaine gelée aux montagnes blanches
Couturée de crevasses entailles rocheuses
Que je l'aime cette main avalanche
Je m'y tiens droite équilibriste travailleuse
Elle m'envoie valser vers la mort d'un seul signe
Sa froideur envahissante attire et indigne
Puis ses longs doigts osseux se referment sur moi
Capturé par les serres de l'oiseau de proie
La douleur se meut douceur sous son faisceau froid
Anesthésie paralysie tout se poursuit
En transe où s'étranglent mort pâle et sombre vie
Toutes les mains des morts me touchent c'est l'effroi
Alors l'avalanche l'emporte sur le sort
Déferlement de neige asphyxie puis silence
Voilà ce qui survient lors de la grande danse
De minuit pendant que le monde aveugle dort
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