Chuck à Elliot.
Au roux qui croit m’égaliser depuis tant d’années,
Premièrement, tu te fourvoies.
Deuxièmement, j’ai des choses à te dire.
Si tu penses pouvoir un jour ne serait-ce que dépasser Chuck Ibiss, alors tu te trompes. La taille ne compte pas, c’est la qualité qui prime. Quel que soit le domaine. Et en matière… Je suis inégalable. Tant par ma beauté que par ma grandeur. Comment un rouquin pourrait-il me devancer ?
Dis-le-moi.
Monsieur joue au basket comme un professionnel, alors il croit être le meilleur ? Monsieur à un sourire à tomber part-terre et il pense fouler le même monde que le mien ? Nous savons tout deux que je serais le numéro un, à jamais. Nous savons également que tu feras semblant d’apprécier ta place, n’est-ce pas ?
Saches que j’accepte que tu m’admires. Dieu te confère ce droit.
Peut-être, je dis bien peut-être que tu es un ami fidèle. J’imagine que c’est la seule de tes qualités, mais la bonne-humeur et la loyauté ne font pas tout. Pour tous les services que je t’ai rendus, tu m’en dois plus d’une. Les accepterais-je au moment venu ? Car oui, nous nous reverrons : “Mr. Rival”.
Tu auras ton business, j’aurais le mien, mais je te connais. Tu ne pourras pas t’empêcher de vouloir te frotter à mon ingéniosité parfaite. Penses-tu faire le poids lorsque ce jour arrivera ?
Tu n’as pas besoin de lire cette lettre pour répondre à toutes ces questions. Je le sais.
Seulement, seras-tu lire entre les lignes ?
S’il y a une chose sur laquelle je voudrais te féliciter, c’est ton bout goût pour le vin.
Alors la prochaine fois que nous nous croiserons, trinquons à la malhonnêteté.
Pour Elliot,
Dieu en personne.
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