Chapitre 11

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Sandie

Mercredi 12 septembre 2018, vingt heures quarante-cinq.

Ma journée de repos, hier a été des plus bénéfique, j'ai pu récupérer mes heures de sommeil perturbées par mes cauchemars incessants. J'avais bien pris soin de mettre la pancarte « ne pas déranger », à la poignée extérieure de ma porte et de coincer une chaise sous cette dernière. Non seulement, je ne dors plus tranquille depuis six ans mais en plus, même avec la pancarte sur la porte, Anna aurait été capable de rentrer sans frapper, juste pour voir si je ne lui avais pas laissé un pourboire. Le temps a plutôt été clément hier, j'en ai profité pour découvrir le secteur, qui soit dit en passant, n'avait rien d'intéressant à m'offrir à part faire du lèche vitrine. Mais aujourd'hui, il recommence à pleuvoir et bien entendu des trombes d'eau ! Je vais arriver mouillée au Club, super. Heureusement qu'on a une tenue de travail, cela permettra à mes fringues de sécher un peu, le temps du service.

J'arrive donc comme prévu, trempée comme une soupe, par la porte de service. Le bar ouvre ses portes dans un quart d'heure, j'ai intérêt de me magner la rondelle. Le temps de me sécher les cheveux, de me changer et de refaire mon maquillage, ça va être short... Je file au vestiaire et un quart d'heure plus tard, arrive dans la salle pour prendre mon carnet de commandes et les instructions pour ce soir. A savoir, ce qui est encore disponible ou pas en cuisine et en boissons. Ce n'est pas Anton au bar mais un autre mec que je ne connais pas. Je me dirige donc vers lui pour me présenter.

— Bonsoir, dis-je, je suis Lucía, la nouvelle serveuse.

— Salut, me dit-il, je sais qui tu es. Enchanté, moi c'est Sergio.

— Enchanté, Sergio. Je voulais savoir s'il y avait des manques au niveau de la carte des boissons ou si tout est ok ?

Je passe sur le fait, qu'il est déjà entendu parler de moi.

— Anton, n'est pas là ? Continué-je.

— Non, me sourit-il, il fait déjà les horaires d'Émilie qui est malade, on ne va pas lui demander de faire vingt-quatre sur vingt-quatre, non plus.

— Oui, c'est clair, je ne savais pas que vous étiez trois barmans, réponds-je

— Le club est ouvert sept jours sur sept. Les lundis et mardis, il est ouvert de neuf heures à dix-huit heures. Il n'y a pas de show ces jours-là. Donc pas de service de nuit mais il faut quand même un barman. On a une serveuse qui bosse aussi à mi-temps pendant ces deux jours.

— Ok, merci du renseignement, j'essaierai de m'en souvenir.

— Mais Anton m'a dit qu'il passerait dans la soirée, il doit te voir, me répond Sergio.

— Moi ? Et tu sais ce qu'il me veut par hasard ?

— Non, absolument pas, désolé.

Mince, j'espère qu'il n'a pas changé d'avis sur mon emploi, maintenant que j'ai signé mon appartement.

— Bon, je vois que les premiers clients arrivent, je vais prendre leurs commandes, maintenant que je sais qu'il n'y a aucune rupture de stock.

— Ok, je te laisse gérer.

Sergio est plutôt bel homme, il est assez musclé. Pas autant que Monsieur beau gosse et Anton mais quand même, il doit faire dans les un mètre quatre-vingt ; les cheveux mi-longs bruns ; les yeux marrons légèrement enfoncés ; une barbe de deux jours sinon trois et des tatouages sur les bras et dans le cou.

Bon allez ma grande, montre-leur qui est la meilleure ! Au travail !

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